Jean-Vincent Bolgeni

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Jean-Vincent Bolgeni
Naissance
Bergame Drapeau de la République de Venise République de Venise
Décès (à 78 ans)
Rome Drapeau de l'Empire français Empire français
Nationalité italienne
Pays de résidence États pontificaux
Profession
Prêtre jésuite (Jusqu'en 1773)
Activité principale
Théologien, controversiste, polémiste, écrivain
Autres activités
Formation
Lettres, philosophie et théologie

Compléments

Après 1773 Bolgeni est connu pour ses écrits de controverse et polémique religieuse.

Jean-Vincent Bolgeni, né le à Bergame, Italie et décédé le à Rome est un prêtre jésuite italien. Après la suppression de la Compagnie de Jésus (1773) il est surtout connu comme controversiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Bergame (alors dans la République de Venise), Jean-Vincent Bolgeni entre dans la Compagnie de Jésus le [1]. Il est enseignant en théologie et en philosophie à Macerata lorsque la Compagnie est supprimée par Clément XIV en 1773[1]. le théologien se consacre à l'apologétique et devient de plus en plus controversiste. En reconnaissance de ses services pour la lutte contre le jansénisme (pourtant déjà condamné) et du joséphisme politico-religieux, et sa défense de l'Église catholique et de la place qu'y occupe le Pape, Pie IV le nomma théologien-pénitencier[1]. Vigoureux adversaire du jansénisme Bolgeni s'attache à cataloguer les nombreuses erreurs de ce courant ascétique et théologique[1]. Par ailleurs il combat avec la même énergie le joséphisme politico-religeux, très présent en Autriche. Les idées de la Révolution française ne lui plaisent pas non plus[1]...

Bolgeni est également préfet de la bibliothèque du Collège romain[1]. Il meurt à Rome le .

Écrits[modifier | modifier le code]

  • Parmi ses écrits théologiques, le plus connu est certainement Della carità o amor di Dio (Rome, 1788) dans lequel il se lance dans une réfutation des thèses du dominicain Bernardo Maria De Rubeis sur la charité[1]. Sa propre position lui vaut les critiques de Teofilo Cristiani, auteur fictif de Lettera theologica-critica sull 'amor di Dio (1791), et d'un certain nombre d'anciens compagnons jésuites théologiens comme Mazzarelli (1790-1791), Regono (1791), Cortes (1790–93), Chantre y Herrera (1790–92) ou Gentilini (1803)[1].
  • Schiarimenti in confermazione e difesa della sua dissertazione, Rome (1788) et Foligno (1790)
  • Apologia dell' amor di Dio detto di concupiscenza, Foligno, 1792[1].
  • En tant que théologien-pénitencier, il défend le probabilisme dans un ouvrage intitulé Il posesso, principio fondamental per decidere i casi morali[1]. La seconde partie de cet ouvrage, Dissertazione seconda fra le morali sopra gli atti umani fut publiée après sa mort, à Crémone (1816) et Orvieto (1853).
  • Un traité sur l'usure, publié sous son nom après sa mort[1] n'est sans doute pas de sa plume.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Paola Vismara, Les jésuites, histoire et dictionnaire, Paris, Bouquins Editions, , 1328 p. (ISBN 978-2-38292-305-4), p. 506-507

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]