Jean-Joseph de Fogasses d'Entrechaux de La Bastie

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Jean-Joseph de Fogasses d'Entrechaux de La Bastie
Biographie
Naissance
à Avignon
Décès (à 63 ans)
à Saint-Malo
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par Charles-François des Montiers de Mérinville
Dernier titre ou fonction Évêque de Saint-Malo
Évêque de Saint-Malo

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Joseph de Fogasses d'Entrechaux de La Bastie (Avignon le - Saint-Malo le ) est un ecclésiastique qui fut évêque de Saint-Malo de 1739 à 1767.

Origine[modifier | modifier le code]

Né en Provence, Jean-Joseph de Fogasses d'Entrechaux de La Bastie est le fils de Pierre de Fogasses marquis de La Bastie et d'Anne Thérèse de Brancas. Sa mère est la sœur de Louis de Brancas maréchal de France, Jean-Baptiste de Brancas archevêque d'Aix de l’évêque de Lisieux; Henri-Ignace de Brancas et du doyen de Lisieux.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il commence ses études au séminaire Saint-Sulpice, spécialiste du droit canon, docteur en théologie de la Sorbonne en 1737 il devient chanoine archidiacre du Pincerais dans l'église de Chartres et vicaire général du diocèse de Chartres où il est nommé le , abbé commendataire de Abbaye Notre-Dame de Josaphat. Il est nommé évêque de Saint-Malo par le roi Louis XV le . Il est consacré le par l'évêque de Chartres: M. Desmoutiers de Mérinville dans l'église des Missions étrangères de Paris, assisté de M. Montmorin de Saint-Herem, évêque de Langres, et de M. de Lort-Serignan de Valras, évêque de Mâcon, et il n'entre dans son diocèse qu'en 1741. Selon l'abbé Manet « lumière de l'église Gallicane il s'appliqua à réparer les maux que le schisme janséniste avait fait dans son diocèse » et que son prédécesseur n'avait, il est vrai, combattu tardivement qu'après sa repentance. Il meurt à Saint-Malo « en réputation de sainteté » le , il est inhumé dans la cathédrale de Saint-Malo[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le frère aîné de Louis Henri de Fogasse de la Bastie (vers 1714- 4 juin 1754), également ecclésiastique.

Armes[modifier | modifier le code]

De gueules au chef d'argent chargé de trois roses du champ[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891 p. 447-448
  2. Ecusson dans l'église de Saint-Malo-de-Beignon.

Bibliographie[modifier | modifier le code]