Impasse Florimont
14e arrt Impasse Florimont
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Plaisance | ||
Début | 150 rue d'Alésia | ||
Morphologie | |||
Longueur | 47 m | ||
Largeur | 2 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3705 | ||
DGI | 3692 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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L’impasse Florimont est située dans le 14e arrondissement de Paris dans le quartier de Plaisance. C'est un site protégé depuis la modification du plan d'occupation des sols (POS) en 2000[1].
Elle débouche sur la rue d’Alésia, près du no 150, derrière une station service, non loin de la station de métro Plaisance.
Elles doit son nom à son ancien propriétaire, M. Florimont[2]. (Sur la plaque de l’impasse, « FLORIMOND » est écrit avec un « D » ; cependant, la voie est officiellement orthographiée avec un « T ».)
Notoriété
L'impasse doit sa notoriété à l'auteur-compositeur-interprète, Georges Brassens qui y vécut (48° 49′ 54″ N, 2° 18′ 57″ E), comme l’atteste la plaque commémorative apposée par la ville de Paris à l’entrée de la voie :
GEORGES BRASSENS
HABITA CETTE IMPASSE
DE 1944 A 1966
IL Y ECRIVIT
SES PREMIERES CHANSONS
Le [3], à l’initiative de l’association « Les Amis de Georges », un bas-relief en bronze – réalisé par le chanteur Renaud – est fixé contre la maisonnette située au no 9 :
GEORGES BRASSENS |
Poète, musicien et chanteur |
vécut dans cette maison |
de 1944 à 1966 |
"ET QUE J’EMPORTE ENTRE LES DENTS |
UN FLOCON DES NEIGES D’ANTAN…"[4] |
Le 1er octobre 2005, Claudy Lentz de la ferme Madelonne à Gouvy en Belgique prit l'initiative de mettre trois chats sur la maison de Georges, en souvenir des nombreux chats recueillis par la Jeanne. L'autorisation put être obtenue auprès de Pierre Onténiente grâce à l'intervention de Valérie Ambroise. Ces chats en terre cuite ont été réalisés par Michel Mathieu, potier à Tulette.
Un treillis vert, en bois, est apposé au mur, à gauche de la porte, permettant aux admirateurs de rendre hommage à l'artiste en laissant des fleurs ou des messages.
Brassens et Florimont
Sous l’occupation allemande, Brassens fut réquisitionné pour le service du travail obligatoire (STO) dans le camp de Basdorf en Allemagne ; il bénéficia, au bout d’un an, d’une permission en mars 1944. Il en profita pour ne pas y retourner et afin d’échapper aux représailles, fut hébergé par Marcel et Jeanne Planche dans une modeste maison sise au no 9 de l’impasse. Après la guerre, il eut quelques ambitions littéraires puis se lança dans la chanson en 1952. Le succès sera vite au rendez-vous.
Si bien qu’en 1955, il fit l’acquisition de la maison et de celle qui lui est mitoyenne (au no 7), pour l’agrandir et y apporter le confort qui y manquait jusqu’alors. Ainsi les Planche n’eurent plus de loyer à payer. Malgré sa notoriété, il ne changea pas ses habitudes et resta fidèle à ses hôtes jusqu’au remariage de Jeanne en mai 1966, après un an de veuvage. Après le décès de celle-ci, en octobre 1968, Brassens l’offrit à son fidèle secrétaire et ami, Pierre Onténiente (connu à Basdorf) pour qu’il vienne l’habiter.
Par un curieux hasard, son complice Pierre Nicolas, que Brassens connut en 1952 chez Patachou et qui l’accompagna à la contrebasse pendant plus de trente ans, naquit impasse Florimont. Une autre plaque rappelle cette naissance.
Notes
- Mesure assortie d'une servitude non ædificandi à l'entrée de l'impasse et au no 14, au fond de l’impasse.
- www.v2asp.paris.fr Nomenclature des voies de Paris.
- En clin d’œil au titre de sa chanson créée en 1964 : Le Vingt-Deux-Septembre.
- Vers extraits de la chanson crée en 1966 : Le Moyenâgeux.
Liens externes
- wikimapia.org Plan de situation de l’impasse Florimont.
- www.lesamisdegeorges.com Association « Les Amis de Georges ».