Hermine Küchenmeister-Rudersdorf

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Hermine Küchenmeister-Rudersdorf
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Hermine Küchenmeister-Rudersdorf, née Hermine Rudersdorf, le à Ivanovsky (Empire russe, aujourd'hui en Ukraine[N 1] et morte le à Boston, est une artiste lyrique et professeure de chant allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hermine Rudersdorf est la fille du violoniste Johann Rudersdorf, qui travaille en Autriche, en Russie, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Après le retour de sa famille en Allemagne, elle prend des cours de chant avec Marianne Sessi à Hambourg et plus tard avec Barthe Benderali et Marco Bordogni à Paris. Elle débute avec succès en Angleterre. L'étude obligatoire des langues étrangères pour un chanteur d'opéra suscite des ambitions en elle, elle envisage même d'étudier à l'Université d'Iéna. Ce n'est que difficilement que ses parents la convainquent de ne pas gâcher son grand talent vocal et de poursuivre une carrière musicale. Elle complète ses études de chant avec Alexandre Micheroux à Milan.

De Milan, elle passe en Allemagne en 1841, où elle donne d'abord des concerts dans diverses grandes villes. En , elle commence sa carrière lyrique dans le rôle d'Elvira dans I puritani de Vincenzo Bellini au Badisches Staatstheater Karlsruhe.

De 1842 à 1844, elle chante avec beaucoup de succès à Francfort-sur-le-Main. En 1844, lorsqu'elle épouse le mathématicien et professeur respecté Küchenmeister, elle veut se retirer de la scène. Encore une fois, ses parents doivent la convaincre de poursuivre sa carrière.

De 1844 à 1846, elle est apparue à Mannheim, de 1846 à 1848 à Breslau, de 1848 à 1850 au Théâtre royal de la cour de Dresde (de). Les années suivantes, elle fait des apparitions en tant qu'invitée importante et de 1851 à 1854, elle est membre du Friedrich-Wilhelmstädtischen Theaters à Berlin.

À la clôture de la saison 1856, pendant la seconde quinzaine de juillet, elle participe à plusieurs grands concerts dans la nouvelle salle des Jardins royaux de Surrey (en), où se produisent avec elle Mmes Marietta Alboni, Gassier, Charlotte Sainton-Dolby, Clara Novello, Arabella Goddard, ainsi que Sims Reeves, Bazzini, Piatti, Sivori, Bottesini[1]. Fin 1856, elle chante le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart, au Théâtre de Drury Lane à Londres[2].

Après cela, elle se retire de la grande scène de l'opéra et apparaît exclusivement comme une chanteuse de concert, principalement en Angleterre[3],[4] et en Écosse , où elle continue à être célébrée par de grands succès au côté de Marietta Alboni, Clara Novello, Charlotte Sainton-Dolby,Sims Reeves[5].

En 1871-1872, elle chante avec grand succès aux États-Unis au Festival de Boston où elle s'installe en tant que professeur de chant; Les élèves les plus connus sont Lilian June Henschel-Bailey[N 2] et Emma Cecilia Thursby. Bien que le théâtre lui offre une carrière splendide, parce qu'elle l'un des meilleurs sopranos de son temps, elle se retire, se consacrant aux concerts et a l'oratorio, où pendant quelques années elle occupe une place prééminente. Passionné de musique populaire espagnole, elle publie des chansons de Sebastián Iradier à l' étranger. En 1878, elle s'installe à New York en tant que professeure de chant. Elle est morte à Boston en 1882.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ivanivka Raion (en) ( en ukrainien : district Ivanivsky) peut se référer à deux districts en Ukraine, dans l'Oblast d'Odessa ou dans l'Oblast de Kherson
  2. La soprano américaine, Lilian June Bailey (1860–1901) épouse George Henschel associée avec lui dans un certain nombre de récitals vocaux à travers les États-Unis et presque toute l'Europe jusqu'en 1884. source Wikisource en anglais

Références[modifier | modifier le code]

  1. Arthur Pougin, Marietta Alboni : (2e édition), Paris, Plon-Nourrit et Cie, , 271 p. (lire en ligne), p. 164.
  2. « Nouvelles de Londres », Le Ménestrel sur gallica,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  3. « Nouvelles diverses - Etranger », Le Ménestrel sur gallica,‎ , p. 109 (lire en ligne)
  4. « Saison de Londres », La Comédie sur gallica,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  5. Arthur Pougin, Marietta Alboni : (2e édition), Paris, Plon-Nourrit et Cie, , 271 p. (lire en ligne), p. 164.

Source[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Küchenmeister (Hermine) geb. Rudersdorff. In: Carl Heinrich Herzel: Schlesisches Tonkünstler-Lexikon. 4 Bände, Trewendt, Breslau 1846/1847, p. 273
  • (de) Ludwig Eisenberg, Großes biographisches Lexikon der Deutschen Bühne im XIX. Jahrhundert. Paul List, Leipzig 1903, p. 557.
  • (es) Enciclopedia Espasa Vol. 52, p. 661 (ISBN 84 239-4552-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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