Friedrich Theodor Fröhlich

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Friedrich Theodor Fröhlich
Description de l'image Friedrich Theodor Froehlich.jpg.

Naissance
Brugg, Suisse
Décès (à 33 ans)
Aarau, Suisse
Activité principale compositeur

Friedrich Theodor Fröhlich, né à Brugg le et mort à Aarau le par suicide, est un compositeur suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Friedrich Theodor Fröhlich est le frère du pasteur, écrivain et homme politique Abraham Emanuel Fröhlich (en). Il a fréquenté l'école secondaire à Zurich et a ensuite suivi en 1822/1823 des études de droit à Bâle, car en tant que fils d'enseignant, magistrat et conseiller municipal, il se devait d'étudier le droit pour satisfaire le souhait de ses parents[réf. nécessaire].

Après avoir arrêté ses études à cause de la maladie[réf. nécessaire], il a pris des leçons de composition à Aarau. Une subvention du gouvernement du canton d'Argovie lui a permis en 1823/1824 et 1826-1830 d'aller étudier la musique à Berlin auprès de Carl Friedrich Zelter et Bernhard Klein. Il a également rencontré Felix Mendelssohn.

De retour en Suisse, il a travaillé à temps partiel comme enseignant dans l'ancienne école cantonale d'Aarau. Il a été directeur de chœur et orchestre par amour de la musique. Il a dû faire face à des difficultés dans son mariage. Il a connu des problèmes financiers et a été en proie à la dépression. Probablement en raison de l'absence de reconnaissance de son œuvre musicale, il s'est jeté le dans l'Aar.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Theodor Fröhlich a composé des œuvres orchestrales, de la musique de chambre et de piano, ainsi que diverses œuvres vocales. La plus grande partie n'a pas été jouée de son vivant. Beaucoup de ses compositions ne sont pas signées. De récentes recherches font douter que toutes les œuvres qui lui ont été attribuées, soient de sa plume. Peu de ses œuvres ont trouvé un éditeur et dorment dans les réserves de la Bibliothèque de l'Université de Bâle.

Musique pour orchestre[modifier | modifier le code]

  • Ouvertüre zu Dyhrns "Konradin" (1827)
  • Symphonie en la majeur (1828), 3 mouvements (probablement inachevée)
  • Konzertouvertüre en si bémol majeur (1832)
  • Ouvertüre zu Passionsmusiken fa mineur (1835)

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Pastorale et Rondo pour hautbois et clavier (1824)
  • Trois Sonates pour violon et clavier (1826)
  • Quatre quatuors à cordes (1826-32)
  • Sonate pour violoncelle et clavier en fa mineur (1830)
  • Quintette pour clavier, 2 violoncelles et 2 cors (1833)
  • Quatuor pour clavier, violon, alto et violoncelle
  • Fantaisie pour violon et clavier
  • Fugue pour quatuor à cordes

Musique pour piano[modifier | modifier le code]

  • Sonate en la majeur, op. 11 (1831)
  • Sechs Elegien, op. 15 (1833)
  • Walzer und Ländler
  • Pièces de piano à 4-mains

Musique vocale[modifier | modifier le code]

  • Jesus, der Kinderfreund; Cantate (1827)
  • Psaume 137 (1827)
  • Messe nº 1 (1828) (écrite d'après de nouvelles recherches par Johann Gottlieb Naumann)
  • Totenfeier (1829)
  • Stabat mater (dt.) (1829)
  • Weihnachtskantate (1830)
  • Gesang der Geister über den Wassern (Goethe) (1831)
  • Meeresstille und glückliche Fahrt (Goethe) (1831)
  • Passionskantate (1831)
  • Das Unser Vater (1832)
  • Litanei (1832)
  • Preis der Liebe (1834)
  • Messe nº 2 (1835)
  • Der 1. Psalm (1836)
  • Domine, Jesu Christe (1836)
  • Nombreuses autres œuvres et Lieder pour chœur d'hommes, de femmes et d'enfants, dont Wemm Gott will rechte Gunst erweisen est très populaire.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionnary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06510-7), p. 1357

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]