France Cayouette

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France Cayouette
Biographie
Naissance
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Nationalité
Formation
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Genres artistiques

France Cayouette () est une écrivaine canadienne et une enseignante au Centre d’études collégiales Baie-des-Chaleurs.

Biographie

France Cayouette est née le . Elle enseigne la littérature et la création littéraire au Centre d’études collégiales Baie-des-Chaleurs. Cofondatrice du Regroupement des auteures et auteurs de la Gaspésie, elle anime aussi les ateliers d’écriture La page bleue[1]. Elle privilégie les genres brefs qui permettent la simplicité et le dépouillement, particulièrement le haïku. Dans ses temps libres, elle pratique le tai-chi, art orienté vers la lenteur, la grâce et l’harmonie, qualités qu’elle associe également au haïku.

En 2007, elle publie un premier recueil de haïkus aux Éditions David, intitulé La lenteur au bout de l’aile. Puis, paraît son premier recueil de poésie, Jolie vente de débarras, aux Éditions du Noroît en 2008[1]. En 2009, elle récidive avec un deuxième recueil de haïkus aux Éditions David, Verser la lumière. De plus, elle a collaboré à quelques collectifs de haïkus et à plusieurs revues littéraires. C’est en 2014 que parait son deuxième recueil de poésie, toujours édité chez Le Noroît, intitulé Voix indigènes. Cette dernière œuvre a été coéditée avec la maison d’éditions belges L’arbre à parole[1]. Elle publiera en 2021 Doublure du monde[1].

En 2019, elle écrit un roman jeunesse en collaboration avec des enfants de Carleton-sur-Mer grâce à une bourse conjointe de cette municipalité et du CALQ[1]. Dans le cadre de ce projet, France Cayouette, parrainée par la spécialiste de la littérature jeunesse, Christiane Duchesne, a créé une histoire « grâce à la collaboration et aux idées soumises par ses jeunes complices de l'école Bourg[2]. » Cette initiative donnera naissance à Ada et la sandale de mer, une histoire qui explorera les thèmes de l'ouverture à l'autre, de la beauté, de la fantaisie, de l'environnement, etc.[3].

En 2020, elle collabore avec l'artiste Esther Thériault dans une exposition de haigas nommée Encrer l'instant (encres d'Esther Thériault et haïkus de France Cayouette). Cette exposition s'est déroulée au Musée acadien du Québec à Bonaventure, ainsi qu'à la galerie de La Vieille Usine de L'Anse-à-Beaufils[1].

Elle a participé à plusieurs collectifs tels que Femmes rapaillées chez Mémoire d'encrier, et Ce qui existe entre nous chez les Éditions du passage[1].

Dans sa poésie, elle exploite les thèmes de la fragilité humaine, du rapport à l'autre, et du dialogue avec l'environnement[1]. Ces thèmes sont portés par la forme. En effet, en optant pour une écriture brève et épurée, elle rassemble le concret et l'intangible et donne vie à une poésie de la douceur, du petit et de l'intime.

Elle donne également des ateliers à tous les niveaux scolaires, qui ont pour but de démystifier le processus de création qui a souvent la réputation d'être difficile d'accès[4].

Œuvre

Poésie

Haïku

Participation à des collectifs

Prix et honneurs

Finaliste pour le Prix du CALQ — Œuvre de l'année en Gaspésie[1].

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. « Quand la découverte d’une sandale mène à une grande aventure littéraire », sur www.chaleursnouvelles.com (consulté le )
  3. « Projet littéraire d’écriture coopérative – Ville de Carleton-sur-Mer », sur carletonsurmer.com (consulté le )
  4. « Cayouette, France sur le Répertoire culture-éducation », sur Répertoire culture-éducation (consulté le )

Voir aussi

Liens externes