François Varin

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François Varin
Fonction
Graveur général des monnaies
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Biographie
Naissance
Activités
Père

François Warin dit aussi François Varin, sieur des Forges, né à Paris le et mort après mars 1705, est un sculpteur et médailleur français, fils de Jean Varin et graveur général de la Monnaie du royaume de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Second fils de Jeanne Desjours (veuve de René Olivier) et de l'illustre médailleur Jean Varin, lequel est né à Liège avant de s'installer à Paris à partir de 1626, François Varin est formé par son père à l'art de la gravure en médaille. Son frère aîné, Henri-Charles, fut baptisé le 29 juin 1637 à Paris[1] et épousera Jeanne Luillier en 1676 à Paris[2].

D'après les documents retrouvés par Désiré-Albert Barre, François hérite le 20 décembre 1672 de la charge de graveur général après la mort de Jean Varin survenue en août 1672[3], une transmission qui fut sans doute lourde à porter puisque le testament de son père[4] prévoyait initialement de le déshériter « pour une faute honteuse » (il avait contracté mariage sans l'accord de son père), laquelle faute fut en définitive pardonnée in extrémis[1].

Il signe ses ouvrages « F. Varin » ou « Warin ».

Le 10 février 1673, il est le parrain du fils de l'architecte Gilles Jodelet de La Boissière et signalé dans les actes comme « conducteur général des monnaies du royaume »[5]. Le 27 février suivant, le procès qui l'opposait à son frère Henri au sujet de l'héritage paternel se règle à l'amiable[6].

Le 22 novembre 1681, un arrêt du conseil du roi supprima son office, qui lui fut remboursé[1]. Le 5 décembre 1682, Joseph Roëttiers s'empare de cette charge[7].

En 1699, il est mentionné comme « sieur des Forges », et époux de Jacqueline Gobillon depuis le 25 mars 1670[1].

Dans le besoin depuis au moins 1696[8], le conseil du roi lui attribue le 25 mars 1705 la somme de 20 000 livres tournois en remboursement d'anciennes créances dues à Jean Varin en rapport à des travaux effectués sur les bâtiments du Louvre[9].

François Varin et son épouse n'ont aucune descendance connue à ce jour[8].

Lignée supposée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Médaille représentant Louis XIV et sa devise attribuée à François Varin », in: Le Magasin pittoresque, Paris, janvier 1874, pp. 238-240lire sur Gallica.
  2. Archives nationales de France.
  3. Il est reçu à cette charge par la cour des monnaies le (Natalis Rondot, « Claude Warin graveur et médailleur (1630-1654) », Revue Numismatique,‎ , p. 128 (lire en ligne)).
  4. Testament de Jean Varin daté 21 août 1672, Archives de l'art français, 1851, p. 294 et suiv. — sur Gallica.
  5. Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et supplément, Plon, 1867, p. 713 — lire sur Gallica.
  6. F. Mazerolle (1932), pièce 141, p. 151.
  7. Inès Villela-Petit, « Documents du Minutier central des notaires de Paris pour servir à l’histoire des Roettiers », Revue Numismatique, 2015, 172 p. 209 — sur Persée.
  8. a et b Fernand Mazerolle, Jean Varin, conducteur de la Monnaie du Moulin, Jean Schemit, 1932, pp. 51-58 — lire sur Gallica.
  9. Comptes des bâtiments du Roi sous le règne de Louis XIV, Imprimerie Nationale, 1881, tome IV, p. 1197 — sur Gallica.
  10. Henri Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, vol. XII, 1892, p. 178.

Liens externes[modifier | modifier le code]