Fondation Kizito Mihigo pour la Paix
| Forme juridique | ONG |
|---|---|
| But | La Paix et la Réconciliation après le génocide de 1994 |
| Zone d’influence | Mondiale |
| Fondation | 2010 |
|---|---|
| Fondateur | Kizito Mihigo |
| Siège |
Bruxelles, .svg){kind=small} Belgique |
|---|---|
| Président | Delphine Uwituze |
| Site web | www.kizitomihigo.foundation |
La Fondation Kizito Mihigo pour la Paix aussi appelée Fondation KMP est une organisation non gouvernementale Internationale d'origine rwandaise créée en 2010 par le chanteur Kizito Mihigo. La mission de l'organisation est de promouvoir la paix et la réconciliation après le génocide de 1994[1].
Activités[modifier | modifier le code]
En 2011, en partenariat avec l'ambassade des États-Unis à Kigali , l'ONG World Vision International et le gouvernement rwandais, la fondation KMP entame une tournée de concerts dans les écoles et dans toutes les prisons du Rwanda. Dans les écoles, l'objectif est l'éducation de la jeunesse rwandaise aux valeurs de paix et de réconciliation. Dans les prisons, l'objectif est l'initiation des clubs de dialogue entre prisonniers, appelés « clubs de transformation des conflits »[1],[2]
À partir de l'année 2012, KMP organise le dialogue interreligieux. Ce débat entre responsables religieux est diffusé tous les mardis à 22h à la telévision nationale, à travers l'émission Umusansu w'Umuhanzi réalisée et produite par la fondation[2],[3].
En 2012, KMP s'insurge contre la discrimination des albinos en Afrique[4].
Prix[modifier | modifier le code]
En août 2011, au nom de la fondation KMP, Kizito Mihigo reçoit le prix national CYRWA (Cerebrating Young Rwandan Archivers) donné par la première dame du Rwanda, Jeanette Kagame[1],[5].
En 2013, l'Office Rwandais de la Gouvernance reconnait la Fondation KMP parmi les meilleures ONG locales ayant favorisé la bonne gouvernance. À cette occasion, la Fondation KMP reçoit le prix de huit millions de francs rwandais[6].
Arrêt d'activités[modifier | modifier le code]
La fondation KMP ferme ses portes en avril 2014 lorsque le chanteur Kizito Mihigo est arrêté pour suspicions de crimes contre la sûreté de l'État[7],[8],[9].
Le 27 février 2015, il est jugé coupable de « conspiration contre le gouvernement » du président Paul Kagame et écope de 10 ans de prison[10].
Le juge de la Haute Cour de Kigali a été beaucoup plus clément que le procureur qui avait requis la perpétuité contre le chanteur[11].
Le 10 septembre 2018, Mihigo retire la plainte d'appel qu'il avait lui-même interjetée auprès de la cour suprême. La raison de ce retrait n'est évoquée ni par les juges ni par le chanteur[12]. Il est libéré par la grâce présidentielle le 14 septembre 2018, en compagnie de Victoire Ingabire Umuhoza [13].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Kizito Mihigo uses music to promote peace and reconciliation », sur The New Times,
- (en) « Kizito Mihigo using music to spread peace in society », sur The Independent,
- (en) « Kizito Mihigo Peace foundation », sur Berkley Centre,
- « L'association de Kizito Mihigo s'insurge contre la discrimination des albinos », sur Rwandaises.com
- (en) « Kizito Mihigo urges artists to promote peace through music », sur AllAfrica.com,
- (en) « Rwanda:Civil society organs win RGB grants », sur Great Lakes Voice,
- « Kizito Mihigo, chanteur vedette et accusé en aveux », sur Le Soir,
- « Rwanda 20 ans, un pouvoir autoritaire? Et alors?... », sur France Inter,
- « Rwanda-complot: Arrestation d'un célèbre chanteur », sur Arrêt sur Images,
- « 10 ans de prison pour le chanteur populaire Kizito Mihigo », sur Le Nouvel Observateur,
- « Portrait de Kizito Mihigo, un chanteur pacifiste qui risque la prison à vie », sur Afrique Infos,
- (en) « Kizito Mihigo withdraws appeal, to serve ten year sentence », sur New Times,
- (en) « Kizito Mihigo, Victoire Ingabire get presidential pardon », sur New Times,
