Eva Aeppli
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
Cet article est une ébauche concernant une peintre et une sculptrice suisse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Période d'activité |
- |
| Nom de naissance |
Eva Maria Aeppli |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Maître | |
| Lieu de travail | |
| Mouvement | |
| Conjoint |
Jean Tinguely (de à ) |
| Enfant |
Eva Aeppli, née le à Zofingen et morte le à Honfleur[1], est une artiste plasticienne, dessinatrice, peintre et sculptrice suisse.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et vie privée[2][modifier | modifier le code]
Eva Maria Aeppli est née le 2 mai 1925 à Zofingen, dans le canton d'Argovie, en Suisse.
Sa mère, née Martha Hess (1899-1976), vient d'une famille protestante de Zurich. Son père, Aetti Willi Aeppli (1894-1972), est professeur à l'école Waldorf-Steiner de Bâle et collaborateur de Rudolf Steiner.
Eva Maria a deux frères, Christoph et Vital Vitzig, et une sœur, Annemarie "Ava".
Entre 1939 et 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille d’Eva Aeppli accueille des enfants Juifs.
Eva Aeppli passe sa jeunesse à Bâle. Elle étudie à l'école Waldorf-Steiner de Bâle, puis à l’École des arts décoratifs entre 1943 et 1945, où elle rencontre Jean Tinguely.
En 1944, elle donne naissance à Felix-Vital Leu (1944-2002), et se marie avec l'architecte Hans Felix Leu (1925-2001) en 1946. Le couple divorce en 1949.
En 1949, elle rencontre Daniel Spoerri, qui devient un ami intime.
Le 27 janvier 1950, Eva Aeppli donne naissance à Miriam-Eva Tinguely, dont elle épouse le père, Jean Tinguely, en 1951. Le couple rejoint Daniel Spoerri et déménage à Paris en 1952. Ils divorcent en 1961.
Eva Aeppli épouse l'avocat américain Samuel Mercer en 1962, et vit avec lui entre Omaha et Paris. Ils divorcent en 2013.
En 1964, elle rencontre le plasticien Jean-Pierre Raynaud, avec qui elle collabore à des projets communs.
Eva Aeppli découvre l'astrologie en 1975 avec Jacques Berthon, astrologue et psychanalyste, et Eric Leraille, peintre.
En 1990, elle crée la Myrrahkir Foundation (basée à Omaha, Nebraska) pour combattre la pauvreté, l’oppression et l’ignorance.
Eva Aeppli emménage à Honfleur en 2001, où elle décède le 4 mai 2015.
Elle a cinq petits-enfants, Jane Leu Rekas, psychologue, Filip Leu, tatoueur, Ama Leu, mannequin, Aia Leu, artiste, et Ajja Leu, musicien.
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
En France, elle commence sa carrière d’artiste en peignant des tableaux. Elle s’intéresse ensuite à la sculpture de figurines en textile et en bronze.
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Seggiano, Il Giardino di Daniel Spoerri :
- Alcune debolezze umane, 1994, bronze ;
- Die andere Seite, 1974-1980, bronze ;
- Otello e Desdemone, 1991, de la série Collaborations avec Jean Tinguely ;
- Furie, 1977-1999, bronze ;
- Les Planètes, 1975-1999, bronze doré ;
- Le Zodiaque, 1980-1999, bronze.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le Musée sentimental d'Eva Aeppli (Éditions du Centre-Pompidou-Metz, Metz, mai 2022, 208 p.) (ISBN 978-2-35983-069-9). Catalogue de l'exposition éponyme au Centre Pompidou-Metz (07 mai au 14 novembre 2022). Biographie d'Eva Aeppli pages 53 à 79.
- Eva Aeppli - Les Livres de Vie / Die Lebensbücher (Editions Kehrer, Heidelberg, 2006, 288 p.) (ISBN 978-3936636789) Publié pour accompagner une exposition éponyme au Musée Tinguely à Bâle (5 janvier au 30 avril 2006), et au Solothurn Art Museum (26 août au 05 novembre 2006).
- Eva Aeppli. Zeichnung Malerei Skulptur 1953-1989, Pontus Hulten (Editions Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, Bonn, 1994, 88 p.) (ISBN ???). Publié pour accompagner une exposition éponyme au Kunst-und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland à Bonn (16 Septembre au 30 Décembre 1994).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- ats, « Carnet noir – Figure artistique, la Suissesse Eva Aeppli est décédée », 24 heures, (lire en ligne
, consulté le ).
- Anne Horvath et Chiara Parisi, Le Musée sentimental d'Eva Aeppli, Metz, Éditions du Centre-Pompidou-Metz, (ISBN 978-2-35983-069-9), pages 53 à 79
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Catalogue raisonné électronique des œuvres d'Eva Aeppli, ressource de l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA)
Annexes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
