Electra van't Roosakker

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Electra van't Roosakker
Electra van't Roosakker montée par la cavalière suisse Janika Sprunger au CSI de Lausanne en 2013
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Atoucha van't Roosakker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Electra van't Roosakker (née le ) est une jument de robe alezane, inscrite au stud-book du BWP. Elle est montée en saut d'obstacles par les cavaliers Janika Sprunger et Jos Lansink. Elle devient ensuite reproductrice, l'un de ses embryons atteignant un record mondial de prix à 100 000 euros en 2022.

Histoire[modifier | modifier le code]

Electra van't Roosakker montée par Janika Sprunger en 2013 sur l'épreuve du Global Champions Tour de Lausanne.

Electra van't Roosakker naît le [1] en Belgique, à l'élevage de Marc Kluskens[2], situé sur la commune flamande de Saint-Gilles-Waes[3].

Elle est d'abord repérée par le cavalier belge Jos Lansink[4]. Elle est montée en saut d'obstacles par les cavaliers Janika Sprunger et Jos Lansink jusqu'au plus haut niveau de compétition, sur des obstacles à 1,60 m[3].

Fin 2018, elle est acquise en co-propriété et prend sa retraite sportive au haras d'Ick, près de Deauville ; elle y est vouée à la reproduction[5].

Description[modifier | modifier le code]

Electra est une jument de robe alezane, inscrite au stud-book du BWP[1]. Elle mesure 1,68 m[3].

Palmarès[modifier | modifier le code]

D'après les données de la Fédération équestre internationale (FEI), Electra van't Roosakker a participé à 128 épreuves sportives classées FEI, mais n'en a remporté aucune[1].

Origines[modifier | modifier le code]

C'est une fille de l'étalon Carthago[1]. Sa mère Atoucha van't Roosakker est une fille de Darco[2]. Elle est aussi la sœur utérine de Falco van't Roosakker, un cheval qui a atteint le niveau Grand Prix avec Romain Duguet et Jérôme Guéry, et d'une autre jument de Grand Prix, Gatoucha van't Roosakker[4].

Descendance[modifier | modifier le code]

Electra est désormais reproductrice. Son copropriétaire Richard Dick déclara à son sujet qu'elle a « tout ce dont [sic] je recherche chez une jument : un super pedigree, de bonnes performances et un caractère fantastique. Maintenant on doit trouver avec quel étalon la croiser au mieux pour élever des chevaux pour le haut niveau »[6]. Elle est labellisée pour reproduire en Selle français[2]. Elle atteint un indice de reproductrice de + 16 en saut d'obstacles, et + 15 en concours complet, en 2021[2].

En , un record mondial de prix est atteint, soit 100 000 euros, pour un embryon sexé femelle issu d'un croisement d'Electra avec l'étalon Chacoon Blue ; au terme d'une lutte d'enchères entre la France et le Brésil, c'est finalement le Brésil qui acquiert l'embryon[7],[8].

Durant cette même vente aux enchères, un poulain mâle d'Electra van’t Roosakker avec Diamant de Semilly, nommé Masterclass DK, est également vendu pour 34 000  en France[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Electra van't Roosakker », sur www.fei.org, Fédération équestre internationale (consulté le ).
  2. a b c et d « Electra van't Roosakker », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
  3. a b et c « Electra van't Roosakker », sur HorseTelex (consulté le ).
  4. a et b « Electra van't Roosakker », sur Studforlife (consulté le ).
  5. « Bellezza Electra DK Z aux ventes de Zangersheide », sur Studforlife, (consulté le ).
  6. « Les mères font la différence : Usha van‘t Roosakker », sur www.ekestrian.com (consulté le ).
  7. « D’Ick Auction : Record mondial pour un embryon d’Electra van’t Roosakker », sur www.lecheval.fr, Le Cheval, (consulté le ).
  8. a et b « D’Ick Auction : record mondial pour un embryon d’Electra van’t Roosakker », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]