El Hachemi Guerouabi

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El Hachemi Guerouabi
Description de l'image Guerouabi.png.
Informations générales
Surnom Le Rossignol
Nom de naissance El Hachemi Guerouabi
Naissance
El Mouradia, Alger
Décès (à 68 ans)
Zéralda, Alger
Activité principale Auteur Compositeur Chanteur
Genre musical Chaâbi, hawzi
Instruments Mandole-Guitate
Années actives De 1953 à 2005

El Hachemi Guerouabi (en arabe : الهاشمي قروابي) né le dans le quartier d'El Mouradia (ex la Redoute) et a grandi a Diar El Babor à Belouizdad (ex Belcourt), et mort le à Zéralda, est un chanteur algérien de chaâbi. Surnommé « le Rossignol », il figure parmi les grands noms de ce genre musical.

Durant son parcours, El Hachemi Guerouabi a chanté presque tous les thèmes: l’amour, la misère, l’exil, l’amitié, la religion, le Prophète, la jeunesse et notamment l’Algérie. Transgénérationnel sa popularité est toujours aussi forte et ses chansons sont écoutées avec la même passion que de son vivant.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guerouabi et sa mère
Guerouabi « jeune »

El Hachemi Guerouabi est né d'un père originaire de Sour El Ghozlane et d'une mère originaire de Tizi Ouzou en Kabylie. Il grandit dans le quartier populaire de Belouizdad (ex Belcourt). Passionné de football, il joue sa dernière saison de footballeur en 1951-52 sous les couleurs de la Redoute AC en tant qu'ailier droit. Mais déjà il s'intéresse particulièrement à la musique au début des années 1950. Ses références sont Hadj M'rizek et Mohamed Zerbout. Au music Hall El Arbi, il obtient deux prix, puis il rejoint l'Opéra d'Alger en 1953 et 1954, où il chante Magrounet Lehwahjeb.

El Hachemi Guerouabi se distinguait, en effet, par une voix toute singulière, une voix profonde, d'une rare intensité affective qui a fait de lui un chanteur au style inimitable, une voix suave, enchanteresse, devenue le symbole de tout un style, appelé « hachmaoui ».

À l'indépendance, face à l'invasion des chansons occidentales et orientales égyptiennes, il fallait trouver une place pour un genre algérien et le chaâbi de l'époque ne faisait pas le poids car il était basé sur des textes anachroniques et son audience se limitait aux cercles restreints des fêtes familiales algéroises. C'est grâce au génie créatif de l'auteur compositeur Mahboub Bati qu'un chanteur comme Guerouabi s'est fait connaître en Algérie. Guerouabi fera la joie des mélomanes algériens avec les nouvelles chansons écrites et composées par Mahboub Bati comme El Bareh, ou encore El Werqa[1]. Il est connu aussi pour ses interprétations des qacidates du melhoun comme Youm El Djemâa, Koul nor et El Harraz.

Il avait donné, le , un récital - son dernier concert public - de plus de trois heures au Théâtre de verdure d'Alger-Centre[2].

Après une longue maladie et une amputation de la jambe, et à la suite de l’aggravation de son état de santé qui l’a fait entrer dans un coma profond, il est mort le à Zéralda à l’âge de 68 ans. Il est enterré dans le cimetière d’El Madania.

Hommage[modifier | modifier le code]

  • La chanson Hachemi (album Le youyou des anges) de Djamel Allam est un hommage à Guerouabi[3].


Discographie[modifier | modifier le code]

  • achki fi khnata
  • adjib
  • allo allo chaouar
  • aouah aouah ya dmaghi aouah adhbini ya ouelfi
  • belqak yetsseguem saadi
  • char aalah maak
  • djohra nafsi ouana moulaha
  • double best
  • echi saib
  • echkoun dalem
  • el barah
  • el barah megouani sahran
  • goulou lenasse
  • guerouabi 10 années de chansons
  • khelitini mahmoum ma n' khabi
  • m'hi ouadji n'haoudou yal ouarka
  • nesthel kiya
  • كيف عملي وحيلتي kif amali ou hilti
  • kherdjou riam
  • ouahd el ghezal
  • saadat el kalb el hani
  • ya bouya hnini
  • ya hasrah ala el ghram
  • youm el djemaa
  • kalba tsali ya bnei louarchen

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Trésors du Chaâbi Algérois (Treasures of Algiers: Chaabi) - Various Artists | Songs, Reviews, Credits | AllMusic », sur AllMusic (consulté le )
  2. « Le chanteur algérien est décédé le 17 juillet 2006 à Alger », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  3. « Djamel Allam : La Djaouhara ne se fond pas », sur El Watan, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]