Discussion:Thomas Sankara

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Citer en liens externes des sites qui glorifient Thomas Sankara, pourquoi pas. Mais uniquement un site qui presente sans demontrer une these du complot mitterrand-Houphouet-Compaore pour l'assassinat de Thomas Sankara, ce n'est pas tellement dans l'esprit.

Note: page vandalisée, ce message s'affiche en haut: 'jle bazise lui sa mere et tute sa famille'

Miterrand[modifier le code]

Y-at-il un lien clair, pour préciser que Jean-christophe mitterrand est venu la veille de sa mise aux arrêts ? ça mériterait une référence.--SammyDay 19 mai 2007 à 01:38 (CEST)[répondre]

IL y a une erreur. C'est Guy Penne qui est venu à Ouagadougou le jour de l'arrestation de Sankara le 17 mai 2003 et non Jean Christophe Mitterrand. bruno Jaffré (auteur de la biographie de Thomas Sankara (peu habitué à wikipedia encore)

Merci de votre précision. Pouvez-vous par ailleurs confirmer que la visite de guy Penne et l'arrestation de Sankara sont liées ?--SammyDay 28 mai 2007 à 16:30 (CEST)[répondre]

Voilà ce que j'en dis dans mon ouvrage dans une nouvelle version de la boigraphie qui vient de paraitre : "Vers 6 heures, c’est le branle-bas de combat parmi les putschistes. La gen-darmerie de Bobo vient de leur communiquer le départ de Blaise Compaoré qu’ils n’ont pas réussi à arrêter. Il a roulé la nuit vers Ouagadougou. Arrivé aux abords de sa maison, son chauffeur comprend qu’il est en train de se passer quelque chose. Ils partent directement sur Po où ils arrivent en fin de matinée. En même temps des négociations s’engagent avec Jean Baptiste Ouedraogo pour qu’il prenne la parole pour apaiser la tension. Il finit par accepter après avoir demandé que les objectifs du gouvernement ne soient pas remis en cause et que l’on recherche le dialogue plutôt que la force. A midi l’armée s’empare de l’aéroport et la gendarmerie de la radio. Peu après Jean-Baptiste Ouedraogo enregistre le message qu’a préparé Somé Yo-rian. Il est question d’une simple restructuration du CSP mais il n’est pas fait mention de l’arrestation de Lingani et de Sankara. Le message passera vers 13 heures alors que débute le déjeuner en l’honneur de Guy Penne, envoyé par la France en mission officielle. A 15 heures Sankara est conduit à l’aéroport afin d’embarquer pour son transfert à Ouahigouya. Il est décontracté et plaisante avec les soldats qui l’entourent. Il leur promet de bientôt les revoir. La situation ne lui apparaît plus tout à fait désespérée. Il a évité de faire couler le sang. Il sait que Blaise a échappé à l’arrestation et lui fait confiance pour regagner Po et organiser la ri-poste. Il connaît la qualité des hommes qu’il a formés. Et puis il sait que la léga-lité est de son côté. Le CSP est une organisation de militaires qui se veut démo-cratique, les membres sont élus par des assemblées de militaires et les décisions doivent être prises à la majorité. C’est en tout cas l’esprit qu’il essayait d’insuffler à cette assemblée. Il n’avait pas trop de mal à prendre le dessus. On lui reconnaissait une grande force de conviction et on le respectait grâce à sa grande culture politique. En plus il avait la réputation d’être un bon chef et on connaissait sa popularité auprès des hommes de troupe. Autant d’arguments en sa faveur qui militaient au sein de cette assemblée de militaires. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce putsch ne sera pas bien accepté au sein du CSP. Ses amis et lui n’ont cessé d’argumenter, de provoquer des débats dans cette assemblée militaire afin d’amener le maximum de militaires sur leur posi-tion. Leur tendance est désormais majoritaire au sein de ce Conseil. Un certain nombre de signes lui montrent aussi que ses adversaires ne sont pas aussi bien organisés qu’il n’y paraît et que les hommes qu’ils dirigent sont loin de leur être totalement acquis. Tout le problème tient donc surtout au rap-port de forces au sein des forces armées. Pour l’instant rien n’est joué. Les hommes de Kamboulé lui demandent d’intervenir auprès d’Henri Zongo pour qu’il se rende avec ses hommes. Il accepte sachant son ami capable d’aller jusqu’au bout. En fin d’après-midi, Blaise Compaoré envoie un message pour informer de son arrivée sain et sauf à Po. Il ordonne la libération de Zongo et de ses hommes sans quoi il viendra les libérer avec ses hommes. Dans l’après-midi Jean-Baptiste Ouedraogo a toutes les peines du monde à se justifier devant les officiers de la capitale convoqués pour expliquer les derniers événements. Il rencontrera les mêmes difficultés le lendemain au camp Guillaume devant les sous-officiers. A dix-sept heures il reçoit Guy Penne et se voit remettre une invitation pour la France. Ce dernier promet une aide substantielle de la France à la Haute-Volta. A dix-huit heures une réception est donnée en l’honneur de Guy Penne à l’ambassade de France, les principaux auteurs civils et militaires du putsch sont présents. Zongo se rendra finalement en fin de soirée et on le laissera libre de ses mouvements. L’encerclement de l’ambassade libyenne ne sera levé que le len-demain. L’ambassadeur est alors sommé de quitter le pays sous 48 heures. Guy Penne reportera finalement au lendemain 18 mai son retour qui devait avoir lieu le jour même. La France est-elle impliquée dans cette opération dont l’objectif est clairement d’écarter militairement la tendance révolutionnaire du CSP faute de pouvoir les battre politiquement ? Ou bien les auteurs du putsch ont-ils choisi la date de la visite de Guy Penne pour le mettre devant le fait ac-compli et faire entendre ainsi qu’ils seraient soutenus par la France socialiste ? Toujours est-il que pour Thomas Sankara comme pour l’ensemble de la gauche voltaïque, cette implication de la France ne fait aucun doute. Guy Penne se défend d’avoir été au courant de l’arrestation qui se préparait. Il a depuis ra-conté qu’il avait rencontré Sankara plusieurs fois et qu’il avait réussi à le convaincre qu’il n’était pour rien dans cette arrestation. Sankara n’est plus là pour infirmer ou pour confirmer les affirmations de Guy Penne . Mais le selon le Canard Enchaîné il aurait été dépêché pour faire comprendre à Jean-Baptiste Ouedraogo qu’il ne devait pas démissionner devant les difficultés qui se multi-pliaient mais plutôt neutraliser Sankara et ses amis et que la France pourrait « superviser cette révolution de palais  ».

Je vous rajoute une précision sur Guy Penne qui est en note dans mon ouvrage "Biographie de Thomas Sankara, la Patrie ou la Mort..."

Guy Penne est devenu en 2007, le Président de l’association française d’amitié franco bur-kinabè qui compte en son sein plusieurs anciens ministres de la coopération comme Michel Rous-sin, ancien responsable des services secrets français et condamné pour des affaire à la mairie de Paris, de Pierre-André Wiltzer, Jacques Godefrain, ancien ministre de la coopération. Et cette association a engagé peu après une campagne pour que Blaise Compaoré obtienne le prix Nobel de la Paix! Guy Penne voudrait confirmer 23 ans après, son implication dans la mise à l’écart de Sankara, qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Blaise Compaoré et Guy Penne[modifier le code]

Mr bruno Jaffré, peut être pouriez vous participer aux articles sur Blaise Compaoré et Guy Penne, qui n'ont pour l'instant que peu de contenu. Merci. P.S: si vous avez besoin d'aide pour la syntaxe sur wikipedia, on vous aidera volontier. — Ecureuil espagnol 24 avril 2008 à 10:39 (CEST)[répondre]


Je veux bien.

Je pense qu'il y a aussi des choses à corriger sur la biographie de Thomas Sankara.

Mais M. L'ecureuil espagnol, j'ai été sur votre page mais je ne vois pas comment vous joindre.

Je ne suis en effet pas très souvent sur wikipédia bien que je trouve le projet très intéressant.

Je ne vois pas non plus comment corriger l'article sur Thomas Sankara

autre chose mitterrand et non miterrand

Bruno Jaffré

bruno.jaffre at thomassankara.net

Sankara trotskiste, voilà autre chose ![modifier le code]

Je me suis permis d'enlever la dernière phrase de la précédente version dans laquelle quelqu'un avait affirmé que Sankara était trotskiste ce qui n'est qu'une élucubration sans aucune consistance. Les trotskistes n'ont jamais eu une quelconque influence dans ce pays.

Je considère qu'il est bien plus intéressant d'être précis sur ce qu'il a fait plutôt que de lui coller des qualificatifs.

Je pense aussi que le qualifier de "Che" africain n'est pas non plus correct. Cela voudrait signifier que le personnage extrêmement riche, ne se suffirait pas à lui-même. Le qualificatif Che africain est venu comme argument commercial lors de la sortie d'un film. Je n'en fais pas une affaire mais pour ma part je serai partisan d'enlever ce qualificatif de Che africain.

Bruno Jaffré

tout à fait d'accord avec vous. La comparaison avec le Che étant sourcée, je ne l'ai pas supprimée, mais déplacée. A mon avis, cela ne doit pas figurer en introduction. Azzopardi (d) 16 janvier 2010 à 13:56 (CET)[répondre]

Nationaliste?[modifier le code]

J'ai supprimé la mention "nationaliste" de l'intro: le fait de vouloir produire localement ne fait pas de T. Sankara un nationaliste, c'était il me semble dans une démarche d'émancipation. Le terme de nationaliste ne correspond pas à sa politique étrangère, par exemple. Azzopardi (d) 18 avril 2010 à 21:51 (CEST)[répondre]

en fait, il se décrit lui même comme un nationaliste, par ex. ici. L'émancipation rentre typiquement dans le cadre du nationalisme d'indépendance. Je remets donc, avec la ref, mais n'hésitez pas à rajouter des réfs opposés au cas où. cordialement Levochik (d) 19 avril 2010 à 19:04 (CEST)[répondre]
bon, en fait je viens de voir que Lumumba n'est pas non plus qualifié de nationaliste. A part que lui, comme Sankara d'ailleurs, est dans la catégorie nationaliste. J'ai l'impressions que c'est devenu un gros mot "nationaliste" en Europe. Discrédité par le nationalisme raciste et aggressif d'Hitler ? Le nationalisme original, c'est pourtant la révolution française...Bref, si vous pensez vraiment que mis comme ça dans l'intro, ça peut induire en erreur, je propose de le virer et d'en parler de manière un peu plus claire dans le corps de l'article. Levochik (d) 19 avril 2010 à 19:12 (CEST)[répondre]
Nationalisme.--SammyDay (d) 20 avril 2010 à 10:59 (CEST)[répondre]
oui ? Levochik (d) 20 avril 2010 à 14:10 (CEST)[répondre]
Je voulais juste dire que sa volonté de réformer les coutumes féodales de son pays entrainait le renforcement de l'entité nationale par rapport à l'entité féodale, ou locale ; de même sa lutte contre l'impérialisme et le colonialisme le mettent plutôt du coté des "indépendantistes" (qui ne cherchaient pas qu'une forme d'émancipation territoriale, mais également politique et économique). Pour moi, ça suffit à le mettre dans les nationalistes.--SammyDay (d) 20 avril 2010 à 15:48 (CEST)[répondre]
ah, ok, c'est exactement mon point de vue. Je pense que la remarque d'Azzopardi est lié au fait que "nationalisme" soit aujourd'hui plus connoté "extrême droite", donc qu'il y a confusion possible. Levochik (d) 20 avril 2010 à 17:32 (CEST)[répondre]
Bonjour, j'ai supprimé cet adjectif qui est effectivement complètement déplacé concernant Thomas Sankara. Je rapelle quand même qu'une des phrase de son discours sur la dette avant son assassinat était
"Les masses populaires en Europe ne sont pas opposées aux masses populaires en Afrique mais ceux qui veulent exploiter l'Afrique, ce sont les mêmes qui exploitent l'Europe; nous avons un ennemi commun."
Bref, pour parler de "nationalisme" il faudrait préciser nationalisme dans un contexte de luttes anti-coloniales, absolument pas de nationalisme dans l'absolu, comme idéologique. Qui lui est l'appanage de l'extrême-droite et c'est à celà qui renvoyait le lien. Bref anti-colonialiste ou indépendantiste se révèlerait plsu approprié. OU en l'état développer le contexte colonial dans le corps de l'article mais commencer ce texte par un mot bancal c'était quand même bien déplacé PS : la version anglaise de l'article ets infiniment meilleure http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sankara Zheim (d) 13 décembre 2010 à 13:14 (CET)[répondre]
Je suis d'accord que nationaliste et panafricain n'a guère de sens. Maintenant, peut-on dire "indépendantiste" sachant qu'il avait neuf ans quand la Haute-Volta a pris son indépendance ? je penche pour Anti-impérialiste, c'est peut-être plutôt comme ça qu'il se définissait. --Sylvain2803 (d) 13 décembre 2010 à 17:11 (CET)[répondre]
Bonjour, je suis d'accord avec vous également, "indépendantiste" ça me semble mal dit, je l'avais rajouté rapidement ce midi, je préfererais que ce soit plutôt quelqu'un qui soit vraiment intéressé par le sujet qui reprenne cette page. Anti-impérialiste c'est sans doute beaucoup mieux, enfin sur la page anglaise on a qqchose de plus complet qui évite toute ambiguité :
burkinabé capitaine d'armée, révolutionnaire marxiste, théoricien pan-africaniste et président communiste du Burkina Faso. Voilà qui met les choses au clair :-) Bonne soirée Zheim (d) 13 décembre 2010 à 21:59 (CET)[répondre]

Bonjour,
J'ai vu que l'image avait été enlevée de l'article alors j'en ai mis une autre qui vient de wikimedia common, la seule que j'ai trouvé, mais elle n'est pas terrible je trouve. Si vous savez où en trouver une autre libre et de bonne qualité ce serait mieux.--— Globulenoire [?] 4 janvier 2011 à 00:57 (CET)[répondre]
peut etre celle ci ? :
http://cadtm.org/Justice-pour-Thomas-Sankara
mais je suis pas assez habitué pour me charger de la mettre dans l'article

Le problème pour l'image que vous avez trouvé est que rien ne nous dit que nous avons le droit de la reprendre (elle pourrait très bien ne pas être libre).--SammyDay (discuter) 4 avril 2014 à 12:22 (CEST)[répondre]
<Quel était le problème de base avec le dessin de Thomas Sankara qui était présent auparavant et est encore présent sur la page dans d'autres langues de mémoire ? 2A02:8440:3341:1A72:1094:5DC2:C5A1:7BF1 (discuter) 18 février 2023 à 19:09 (CET)[répondre]

Note problématique[modifier le code]

La note n°5, qui possède 3 renvois sur le texte, n'a aucun rapport avec ceux-ci, hormis le premier...--SammyDay (d) 26 août 2011 à 21:31 (CEST)[répondre]

Mwi, corrigé : qqn parle de la note 5 "en dur", sauf que les notes vont et viennent donc les numéros changent. J'ai fait un peu de nettoyage mais ça reste peu sourcé. (:Julien:) 27 août 2011 à 05:48 (CEST)[répondre]
Exact, le N° était un peu vague ;). Mais tu as pu trouver le problème, donc tout va pour le mieux. Je n'oublierais pas néanmoins de préciser pour la prpochaine fois. Merci pour la correction.--SammyDay (d) 27 août 2011 à 14:35 (CEST)[répondre]

Burkinais/burkinabé[modifier le code]

Il semble qu'il y ait des doutes concernant l'orthographe correcte, en français, de l'adjectif qualificatif signifiant "du Burkina Faso" (et du nom propre désignant les habitants du Burkina Faso). On trouve soit "burkinais, burkinaise", soit "burkinabé". Le dictionnaire de l'Académie ne reconnaît aucun des deux (sans doute n'avaient-ils pas encore abordé les mots en "bu" en 1983, il faudra attendre la 10ème édition…). Par contre on trouve dans le Larousse: "burkinabé" ou "burkinais, burkinaise", adj. et nom (en ligne: [1]). Le Thesaurus n'admet que "burkinabé" (676.7). Mes autres dictionnaires sur papier sont trop anciens pour parler de Burkinabés, et je n'y accède pas en ligne; j'irai vérifier dans une librairie, mais j'ai peu de doute que l'orthographe est la même. Wikipédia fr est une encyclopédie de langue française, où l'on doit donc s'exprimer en français. S'il est vrai que l'adjectif en langue locale s'écrit "burkinabè", on se doit bien sûr de le mentionner, mais ensuite il faut utiliser pour s'exprimer le terme français dérivé, "burkinabé", adjectif invariable au féminin. Persister à écrire le terme local, serait un peu comme insister pour qualifier en français de "Berliner" au lieu de Berlinois les habitants de Berlin, sous prétexte que "là-bas, c'est comme ça qu'on écrit et prononce". Sapphorain (discuter) 3 novembre 2014 à 01:21 (CET)[répondre]

Notification Popolon et Cyril-83 :.--SammyDay (discuter) 3 novembre 2014 à 02:29 (CET)[répondre]
J'approuve intégralement la démonstration de Sapphorain. Cela dit, en ce qui me concerne, et dans l'attente de références complémentaires du Larousse, l'emploi de « burkinabé » comme de « burkinabè » relève de l'emploi local (tout comme l'emploi de l'expression « président du Faso », mais c'est un autre sujet). S'il s'avère que la graphie « burkinabé » est attestée et plus conforme à la réalité que « burkinais », il faudra ensuite donner des sources selon lesquelles elle doit rester invariable. Car une fois inscrit dans la langue française, sauf exception, un mot prend les déclinaisons habituelles de ses semblables. --Cyril-83 (discuter) 3 novembre 2014 à 05:43 (CET)[répondre]
J'ai consulté deux dictionnaires (version papier):
(1) Petit Robert 2013. La partie principale ne donne aucun des deux adjectifs (noms) burkinabé et burkinais. Cependant la partie à la fin du dictionnaire, intitulée "Dérivés de noms propres" donne: "burkinabé" (et pas "burkinais"). Le dictionnaire ne précise pas que "burkinabé" est invariable, mais comme d'autre part, chaque fois que le féminin est différent du masculin, il le donne ("azéri, ie", "Nunarvumiut, e", "Tadjik, ike"), il semble évident qu'il considère que le féminin est "burkinabé" aussi.
(2) Petit Larousse 2012. La partie des noms communs donne: "burkinabé ou burkinais,e adj. et n. Du Burkina; de ses habitants". De nouveau, il ne précise pas que "burkinabé" est invariable; mais lorsqu'on lit sur la même page "bullé,e adj.", "burelé,e adj.", "buriné,e adj.", ça tombe sous le sens. La partie des noms communs donne, sous BURKINA FASO: "...15 757 000 hab. (Burkinabés ou Burkinais)..." Sapphorain (discuter) 3 novembre 2014 à 13:28 (CET)[répondre]

À mon sens, les définitions du Larousse sont loin de faire l'unanimité, dans mes cours d'histoire à la fac on lui reprochait de changer la date de naissance de Napoléon pour arranger le gouvernement, dans de nombreux cas, les éléments sont moins pertinents que dans les autres dictionnaires français de France. Le site officiel du gouvernement burkinabè emploie bien burkinabè (rechercher les occurrences de burkinab), voir également l'article du Wiktionary wikt:Burkinabè qui est bien sourcé. Le site du ministère des affaires étrangères français sur des communiqués sur la situation d'urgence mélange les deux (on pourra soupçonner une mise en place dans l'urgence). un document plus posé n'utilise que burkinabè (voir le pdf) : [2].Popolon (discuter) 3 novembre 2014 à 13:15 (CET)[répondre]

La France à mis burkinabé en 2008 dans ses directives nationales mais ne l'applique pas, le canada également, mais l'ONU, le Burkina conservent bien burkinabè. Je ne sais pas pour la belgique, la Suisse, et les nombreux pays africains francophones. Afin d'éviter un franco-centrage de wikipedia fr, il me semble plus prudent de conserver la version reconnue par l'ONU (et d'ailleurs appliqué en France), et par le pays francophone concerné.Popolon (discuter) 3 novembre 2014 à 13:58 (CET)[répondre]
A mon sens, la seule référence solide pour l'orthographe française est le dictionnaire de l'Académie française. Et si le mot ne s'y trouve pas, il faut se conformer à ce que donnent les autres dictionnaires confirmés: Littré (trop vieux pour contenir ce qui nous intéresse), Larousse, Robert, Thesaurus, Lexis. Je n'en vois pas d'autre (Hachette éventuellement?). S'il est avéré qu'on n'y trouve que "burkinais" et burkinabé", et jamais "burkinabè" (c'est le cas pour les trois premiers) eh bien il faut choisir entre "burkinais" et "burkinabé", et exclure "burkinabè". Les offices gouvernementaux, même du Burkina, même de France, ne sont pas des autorités pour ce qui concerne l'orthographe française (même s'ils prétendent l'être). D'autre part le wiktionnaire de wikipédia ne saurait être une source acceptable pour wikipédia.
Quant à la recette qui consiste à rechercher les occurences d'un mot sur google pour décider de son orthographe, elle ne repose sur rien de solide. Par exemple "déchetterie -déchèterie" donne 1'040'000 résultats et "déchèterie -déchetterie" seulement 529'000, et pourtant c'est bien l'orthographe "déchèterie" qui est la seule correcte (Académie). Sapphorain (discuter) 3 novembre 2014 à 14:39 (CET)[répondre]
Si burkinabé et burkinabè ont la même origine, il y en a un qui est reconnu par l'état du Burkina, et l'autre pas : c'est dans la constitution de 91, dès le premier article [3]. Et c'est également présent dans le résumé introductif de l'article sur le Burkina Faso. Pour ma part, je préfère un peu d'homogénéité, et également trouver une source qui fasse autorité en la matière. Or, en l'absence d'une position de l'Académie française sur le sujet, je considère plus facilement que la constitution du Burkina fait plus autorité en la matière que le Larousse - surtout à partir du moment où d'autres sources relayent cette position, ce n'est pas un pov local.
Mais il convient également de corroborer que le terme "burkinabè" est bien un mot français. Nous ne devons utiliser de termes du pays que s'il n'y a pas d'équivalent dans notre langue. Or il est précisé que le terme est issu de deux langues ethniques, le mooré et le foulfouldé, et que son équivalent en français est le terme "burkinabé" ou son synonyme "burkinais".
Donc je recommande l'usage de "burkinabé", qui est le terme le plus proche du terme original, terme qui plus est clairement français (puisque présent dans les dictionnaires de cette langue). Ce n'est pas un argument d'autorité, c'est une proposition de consensus - aucune source n'étant à l'heure actuelle capable de trancher entre les différents usages.--SammyDay (discuter) 3 novembre 2014 à 15:36 (CET)[répondre]
Popolon, la théorie du complot est bien belle, mais en matière d'orthographe, nous voilà en léger décalage...
J'approuve de nouveau les démonstrations et explications sourcées de Sapphorain, elles-mêmes appuyées par SammyDay. La graphie « burkinabè » doit être bannie de nos articles en français (n'en déplaise à BFM TV ou TF 1 qui, une fois n'est pas coutume, faisait l'effort d'inscrire les majuscules accentuées, mais à mauvais escient, donc !) au profit de « burkinabé » (voire « burkinais » qui est sourcé mais peu attesté).
En revanche, nous n'avons pas avancé sur l'invariabilité de « burkinabé » : puisque cet adjectif est attesté comme ayant été adopté par le français, il doit appliquer les règles du genre et du nombre. La graphie « burkinabè », quant à elle, est sans doute invariable en mooré et foulfouldé, mais ce n'est pas celle qui nous intéresse. --Cyril-83 (discuter) 3 novembre 2014 à 17:58 (CET)[répondre]
Sur ce point, rien n'est moins sûr, surtout que Sapphorain a bien montré que les dictionnaires qui le contenaient le considéraient comme invariable en genre. TV5 confirme pour le genre et le nombre.--SammyDay (discuter) 3 novembre 2014 à 18:09 (CET)[répondre]
Nous n'avons aucune justification d'une éventuelle invariabilité sur ces ouvrages. À mon sens, si « burkinabé » ne doit pas s'accorder en genre et en nombre, ce n'est plus de français. Il nous faut une source grammaticale, et je doute qu'il en existe. CQFD. --Cyril-83 (discuter) 3 novembre 2014 à 18:34 (CET)[répondre]
Personnellement je n'ai pas besoin de justification : il suffit qu'un dictionnaire me dise que c'est invariable, et c'est invariable. Surtout si tous les dictionnaires sont d'accord entre eux.--SammyDay (discuter) 3 novembre 2014 à 18:55 (CET)[répondre]
Dans le Petit Robert on peut lire, dans la présentation du dictionnaire:
"Noms et adjectifs : Nous nous sommes efforcés de donner, en tête d'article et immédiatement après le mot, la forme féminine et celle du pluriel (sauf le s régulier)chaque fois qu'elle existait. Seul l'élément variable de cette forme est alors mentionné (ex : épicier, ière)…"
Le Petit Robert utilise par ailleurs l'abréviation "invar." lorsqu'un adjectif est invariable, comme par exemple lorsque "orange" est pris comme adjectif, "d'une couleur semblable à celle de l'orange". Si l'adjectif n'est pas invariable, mais a la même forme au féminin, rien n'est indiqué, comme par exemple lorsque "rose" est pris comme adjectif "qui est d'un rouge très pâle, comme la couleur de la rose".
Il me semble donc évident que pour le Petit Robert, l'adjectif "burkinabé" n'est pas invariable (il a un pluriel en s), mais a pour forme féminine "burkinabé". Sapphorain (discuter) 3 novembre 2014 à 19:01 (CET)[répondre]
Simplement pour avoir un élément de comparaison, que disent ces ouvrages au sujet du Kosovo et de des habitants ? --Cyril-83 (discuter) 3 novembre 2014 à 19:05 (CET)[répondre]
Ah… pour ça il faut que je retourne à la bibliothèque, demain si j'ai le temps: mes dictionnaires datent des années 70, et on n'y parle pas du Kosovo! Sapphorain (discuter) 3 novembre 2014 à 19:27 (CET)[répondre]
Pour Cyril-83 : Quelle théorie du complot ? Il faudrait arrêter les champignons… Citer l'origine d'une langue étrangère du mot, me parait un peu décalé, c'est le cas de la majorité des mots en français, et même si l'on supprime latin et grec comme langues étrangères, on se retrouve avec des gentilés dont les origines en sont rarement issus, bien que la terminaison générale le soit : [[[Ouzbek]], kazakh, ouïghour, mongol, jurchen, mandchou, apache, aztèque, comanche, maori, maya, inca, inuit, guarani, aztèque, Grec, turque etc... Et c'est sans aller dans les cas tordus des gentilés d'habitants de certaines communes françaises. Concernant l'utilisation des dictionnaires, il serait bon de consulter aussi les dictionnaires français étant édités dans d'autres pays que la France. J'ai regardé le Flammarion qui est bien plus fiable que le Larousse, pas d'entrée pour ce gentilé. Wikipedia en français n'a pas vocation à être franco-centré, mais centré sur la francophonie sur son ensemble. Si en plus du pays francophone d'origine, l'ONU conserve le terme burkinabè en français et que le ministère des affaires étrangère le fait dans ces documents, que les société et habitants du Burkina le font, il me semble qu'on peut les suivre.Popolon (discuter) 3 novembre 2014 à 22:50 (CET)[répondre]
La différence entre franco-centré, et franco-correct, c'est l'utilisation de l'orthographe, celle qu'admet l'Académie française, ou, en l'absence d'une position de l'Académie à ce sujet, la position de la majorité/totalité des sources fiables sur le sujet. Dans le cas de l'orthographe, un dictionnaire est une source assez fiable, bien plus que la position d'un ministère.
Pour différencier le fait qu'un mot soit français d'origine étrangère, ou qu'un mot soit étranger, le fait qu'il soit présent dans un dictionnaire est également important. Si le flammarion, le larousse, le dictionnaire de TV5 (Émoticône sourire pas trop franco-centré), le petit robert, l'association des Burkinabé du Grand Montréal, l'Office québécois de la langue française considèrent que burkinabé existe, et pas burkinabè, il semble logique de considérer que le dernier terme n'est pas forcément francophone, et de préférer le premier.
Je rappelle - à toutes fins utiles - que le français est une langue académique. Et que son orthographe dépend avant tout des dictionnaires.--SammyDay (discuter) 3 novembre 2014 à 23:31 (CET)[répondre]
J'aimerais ajouter que si le Burkina Faso est un pays francophone, aucun de ses nationaux n'est de langue maternelle française. Le français y est la langue véhiculaire, comme l'anglais en Inde. Alors, même s'il est légitime de mentionner à l'occasion les particularités orthographiques et syntaxiques de la langue française au Burkina, et si elles pourraient éventuellement faire l'objet d'un article de l'encyclopédie, ça n'est pas pour autant qu'elles doivent être utilisées dans une encyclopédie de langue française. Les articles de la wikipédia anglaise sont écrits en "British English" ou en "American English" (ou un mélange des deux, ça leur pose déjà pas mal de problèmes), mais jamais en "Indian English". Sapphorain (discuter) 4 novembre 2014 à 00:06 (CET)[répondre]
Sur ce point, effectivement on a déjà des problèmes entre français et belge (voir la grande guerre chicon vs endive passée). Je ne suis pas sur que les États-Unis (où l'on parle aussi beaucoup espagnol, chinois et différentes langues indiennes) aient plus de légitimité que l'Inde. Certains, amis de côte d'Ivoire parlent un français qui me font penser par des expressions passées en désuétude sur le continent au Québécois. Je pense que si dans le cas un peu particulier de la France, on a interdit aux enfants de parler leur langue maternelle. Une de mes grand-mères parlait encore la langue du Limousin. Dans la majorité des pays du monde on parle (au moins) une langue maternelle régionale et la langue vernaculaire (si ça n'est pas la même, dans ce cas, il y aura probablement un dialecte local de cette langue). C'est peut être pour cette raison que « les français sont mauvais en langue étrangères » comme on dit souvent. Je rencontre souvent des africains en Chine qui parlent aussi bien le chinois (puisqu'ils y sont pour étudier ou le travail), que l'anglais (pour le travail) que le français (langue nationale du pays) que 1 ou 2 langues maternelles. La majorité des chinois parlent aussi le mandarin + 1 ou 2 langue ou dialecte régional (maternel et/ou de résidence). Les amis d'Asie centrale (vivant en France cette fois), c'est un peu pareil, Russe comme langue vernaculaire + langue nationale + langue régionale + français et une bonne moitié anglais. Mais on s'éloigne un peu du sujet.Popolon (discuter) 4 novembre 2014 à 01:46 (CET)[répondre]
Oui, on s'éloigne un peu. En réponse à Cyril-83, concernant les habitants du Kosovo:
(1) Petit Robert 2013. Comme pour "burkinabé", la partie principale ne donne rien, mais la partie à la fin du dictionnaire, intitulée "Dérivés de noms propres" donne: "Kosovar, are".
(2) Petit Larousse 2012. La partie des noms communs donne: "Kosovar, e adj. et n. Du Kosovo; de ses habitants".
En comparaison de ce que donnent ces dictionnaires pour "burkinabé", sans forme féminine, il me semble maintenant tout à fait évident que le féminin de cet adjectif et nom est aussi "burkinabé". Sapphorain (discuter) 4 novembre 2014 à 21:09 (CET)[répondre]
Concernant l'invariabilité on rejoint la version officielle burinabè, l'accent grave en moins. Comme je disais, on a pleins de gentilés sans terminaison française, vouloir unifier cela est impossible : Ouzbek, kazakh, ouïghour, mongol, jurchen, mandchou, apache, aztèque, comanche, maori, maya, inca, inuit, guarani, aztèque, Grec, turque etc… le que pourrait être français à la limite. J'ai encore trouvé des journaux en français, africains indépendant du Burkina (puisqu'on veut les omettre du test, donnant majoritairement burkinabè quoi que la croix rouge burkinabè mélange aussi les deux selon les articles (le nom dans le titre et les rubriques est bien avec è)) qui utilisent l'accent grave invariable pour burkinabè, ce qui semble confirmer que le test google est relativement efficace dans ce cas. Jeune Afrique ou le cahier des études africaines qui semblent bien classés dans les réponse Google, ainsi que France24, RFI, L'agence nationale pour l'enseignement supérieur (fr), pas les dépêches vites faites/mal faites AFP (reprise ici en Belgique), mais bien sur les dépêches plus longues AFP (reprise ici au Canada), les ouvrages sur la littérature burkinabè aux presses universitaires de Limoges ou sur Le code burkinabè des personnes et de la famille aux presses universitaire de Pérpignan (France donc).Popolon (discuter) 6 novembre 2014 à 02:45 (CET)[répondre]
Les exemples donnés ne me convainquent pas : ouzbeks, kazakhs, ouïghours sont des noms d'ethnies ou de peuple, et non des nationalités comme Ouzbékistanais, Kazakhstanais. Mais surtout ces termes se retrouvent dans les dictionnaires tels que le Larousse. Pour les liens donnés, non seulement aucun d'entre eux ne peut être considéré comme une autorité en la matière, mais l'orthographe n'est pas homogène (comme par exemple pour l'agence nationale de l'enseignement supérieur, qui écrit "état burkinabè" et "gouvernement burkinabé"), voire carrément contraire à la démonstration ("Le Soir" n'utilise jamais "burkinabè'").
Quant on a une disparité aussi grande, il vaut mieux s'en remettre à des sources plus primordiales.--SammyDay (discuter) 7 novembre 2014 à 14:53 (CET)[répondre]
Alors là encore très fort, même les amis qui viennent de ces pays qui parle parfaitement 5 a 7 langues nationales n'ont jamais utilisé ces appellations d'ouzbékistanais ou de kazakhstanais devant moi. Les Kazakh qui parlaient bien français et faisaient la promotion du Kazakhstan entre le Louvre et le conseil d'état il y a 2~3 semaines et dont une bonne partie parlent très bien français utilisaient également le mot Kazakh. Les restaurants Ouzbeks aux spécialités de Boukhara utilisent également Ouzbèke et non ouzbékistanais. Et comme la Mongolie est un pays et une population divisé sur plusieurs pays, on fait comment, les Mongolais et les Mongols ? (mongolien est plutôt relatif au « type » et aux trisomiques) Mongolterriens ? Mongolandais :D. Je n'ai jamais entendu parlé d'afghanistanais (afghans), ni de kurdistanais (kurdes), ni de tadjikistanais (tadjiks, pourtant il y en a aussi beaucoup en Chine et dans d'autres pays voisins). Et ce sont pourtant aussi des pays. Le Kurdistan, pas encore ou peut être un État dans l'irak. Concernant les exemples cités, comme je disais, on voit la différence entre certains articles de qualité et d'autres moins bons fait dans l'urgence. Il y a ensuite les journaux très mauvais. On peut choisir le pire pour Wikipedia, mais si on fait de l'invariable on ne suit plus la règle française, donc, l'utilisation de l'accent aiguë n'a plus d’intérêt, sinon de risquer de prolonger le trouble inutile et de rajouter des fautes à venir.Popolon (discuter) 13 novembre 2014 à 01:29 (CET)[répondre]
Le parallèle avec d'autres noms ou adjectifs de peuples ou de nationalités étant fait, je pense qu'il faut se recentrer sur celui qui nous occupe ici. Car si tous les autres exemples cités ne répondent pas aux suffixes réguliers classiques issus du français (type anglais, italien, américain, etc.), ils utilisent en revanche une orthographe conforme à la morphologie du français, ce qui n'est pas le cas de la graphie « burkinabè » que utilise un « è » final inédit (les natifs prononcent d'ailleurs très clairement ce « è » ouvert, qui devrait être l'équivalent du suffixe « -ais » en français, même si celui-ci est prononcé différemment en fonction de la zone géographique). Étant inédite et issue d'une autre langue utilisant une lettre inhabituelle ou inexistante en français, cette graphie ne peut pas être retenue hors des frontières du Burkina Faso, du moins elle ne peut l'être dans un texte soigné en français normé. --Cyril-83 (discuter) 13 novembre 2014 à 07:16 (CET)[répondre]
L'association de « étant inédit et issu d'une autre langue » et de « ne peut pas » demanderait une source, comme je l'ai démontré avec Mongol, Afghan ou Mandchou (La Mandchourie comme état à plus ou moins existé pendant la barbarie japonaise dans la région), il est tout à fait acceptable en français de prendre une terminaison étrangère pour un gentilé. La proximité phonétique n'a pas de raison d'être un frein (sauf contre-preuve) à son utilisation. L'invariabilité étant souvent de mise, cela tend bien a accepter la terminaison d'origine étrangère. D'autant plus que des francophones, les Burkinabè, l'utilisent. Je ne crois pas que le fait qu'ils aient pu apprendre une langue différente chez leurs parents change quoi que ce soit. Tous les Burkinabè parlent français, ils l’apprennent dès le plus jeune âge à l'école. Il faudrait sinon, rejeter le français de l'époque de François 1er, à l'époque où les patois (bretons, flamands, alsaciens, basque, francoprovencal etc..) n'avaient pas encore été tués. Ils ont majoritairement (quasi-)disparu au cour du XXe sièclePopolon (discuter) 19 novembre 2014 à 21:59 (CET)[répondre]
"Il est tout à fait acceptable en français de prendre une terminaison étrangère pour un gentilé": tout à fait d'accord, mais ça n'est pas fait systématiquement. Et dans le cas qui nous intéresse, ça n'a justement été fait par aucun dictionnaire français classique. Donc on ne doit pas le faire dans wikipédia. Quant à l'argument concernant le français de François 1er, je dois dire que je le trouve un peu fumeux; en tous les cas, je suis heureux qu'on n'utilise pas le français de François 1er dans les articles de wikipédia…. Sapphorain (discuter) 19 novembre 2014 à 22:26 (CET)[répondre]
@Sapphorain Je rajoute la référence supplémentaire que vous venez de supprimer Arrêté français du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales.Popolon (discuter) 11 octobre 2016 à 10:10 (CEST)[répondre]
D'accord, pour info. Mais pour autant qu'on n'utilise pas dans l'encyclopédie celles des orthographes recommandées par cet arrêté qui ne sont pas admises par les dictionnaires classiques. ("Or aucun texte ne donne au gouvernement "le pouvoir de modifier de sa seule autorité le vocabulaire et la grammaire du français". "(Académie, 10 octobre 2014)). Sapphorain (discuter) 11 octobre 2016 à 11:21 (CEST)[répondre]

Avant la R3R ...[modifier le code]

Cette phrase en introduction fait débat : annulée par un IP, rétablie par User:Sapphorain, réannulée par moi, rerétablie par User:Sapphorain.

«Le Conseil national de la révolution de Thomas Sankara exerçait cependant une véritable dictature[1] qui donna lieu à de multiples exactions contre les populations.»

Je suis favorable à la suppression car :

  • L'article est plutôt un article d'opinion ou un éditorial qu'un article neutre et universitaire. Pourquoi pas citer ce point de vue, mais en l'attribuant à l'auteur, François Soudan
  • L'article dit "Il ne faut pas hésiter à le dire, quitte à être politiquement incorrect : selon les critères d’aujourd’hui, le Conseil national de la révolution de Thomas Sankara exerçait une vraie dictature que les ONG de défense des droits de l’homme, si elles existaient à l’époque, n’auraient pas manqué d’épingler. Mais une dictature vertueuse, éclairée et honnête d’où l’enrichissement personnel et le culte de la personnalité étaient bannis, où les fonctionnaires étaient tenus de porter des vêtements en coton local plutôt que des costumes griffés, où la promotion de la femme et la lutte contre la corruption étaient plus que des slogans, où le panafricanisme et le développement autocentré figuraient au coeur de toutes les décisions [...]". En extraire "Le Conseil national de la révolution de Thomas Sankara exerçait cependant une véritable dictature" est pour le moins biaisé car l'auteur s'entoure d'un luxe de précaution qui ne sont pas reprises ("selon les critères d'aujourd'hui", "quitte à être politiquement incorrect", et tempère immédiatement son propos avec une tirade extrêmement élogieuse. Donc, traduire cela en simplement "exerçait une véritable dictature" est biaisé. Et la phrase suivante mériterait aussi d'être sourcée correctement. --Awkiku (discuter) 4 août 2017 à 14:45 (CEST)[répondre]
L'auteur tempère un peu son propos, mais je ne sais pas si on peut réellement parler de "tirade extrêmement élogieuse". L'éloge est en tout cas tempéré à son tour par ce que l'auteur a écrit avant: Les Burkinabè, il est vrai, avaient fini par se lasser des rigueurs, parfois des excès, d’un régime qui eut comme d’autres son lot d’arbitraire, d’arrestations et d’exécutions, qui étouffa les syndicats, déploya sa milice dans les quartiers et prétendit, selon les mots de son inspirateur, « démocratiser la violence pour mieux l’assumer ».Sapphorain (discuter) 4 août 2017 à 15:32 (CEST)[répondre]
Tout à fait, donc le tout est nuancé et complexe. J'ai mis une nouvelle formulation pour l'introduction, en enlevant de nouveau le passage concerné mais en introduisant une phrase sur la répression violente de syndicats et partis rivaux, qui me semble un élément beaucoup plus objectif que la dictature "selon les critères d'aujourd'hui", cette répression étant décrite par exemple dans l'article du Monde Diplo/Manière de voir qui sert de source principale à l'article. je n'ai rien contre le rétablissement plus loin d'une ou deux phrases reprenant l'article de Jeune Afrique, qui a des points de vue plus tranchés et plus personnels, en attribuant ces points de vues à leur auteur. Est-ce qu'on peut être d'accord comme ça ? --Awkiku (discuter) 4 août 2017 à 16:21 (CEST)[répondre]
  1. François Soudan, « Que reste-t-il de Sankara ? », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )