Discussion:Simiane-la-Rotonde

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons


la désébauche est lancée[modifier le code]

Article à la désébauche ici

Un subtil copyvio ?[modifier le code]

J'ai préféré retiré ce texte qui se trouvait sous boîte déroulante dans la page de Simiane puisqu'il est affirmé que « Le texte suivant reprend une grande partie de la source ». --JPS68 (d) 24 novembre 2010 à 16:45 (CET)[répondre]

Histoire de la Combe de l'avion

Source : L'Écho simianais, bulletin municipal n° 2, juin 2009, p. 8-9.

Un important dossier sur cet épisode de l'histoire du village est consultable à la bibliothèque municipale de Simiane-la-Rotonde.

Le texte suivant reprend une grande partie de la source.

Une nuit de printemps en temps de guerre, le , l'équipe Section atterrissage parachutage de Simiane attendait sur leur terrain de largage de Poulion. Avertis par Radio Londres, des feux de marquages en place, les sept hommes étaient prêts à recevoir deux containers d'armes.

Un avion inattendu se présente, repart, revient et s'écrase dans le vallon d'à côté, nommé depuis « la Combe de l'Avion ». Une minute de silence, puis des explosions et détonations, une chaleur insoutenable, impossible de s'approcher. À l'aube, un bombardier Wellington britannique est découvert, à l'avant quatre corps totalement carbonisés, même leurs plaques d'identité ont fondu. Seul le nom du mitrailleur de queue était lisible : « Eric Howell ». C'est ce nom qui a permis plus tard aux autorités d'identifier l'avion. Et ce qui a frappé les jeunes de la SAP, c'est qu'Eric Howell avait une vingtaine d'années, le même âge qu'eux.

Leur chef de section, René Char, préside l'enterrement des aviateurs, dont les restes, ramassés à la main par les jeunes Français, étaient placés ensemble dans un container. Il fallait ensuite briser l'avion, tout dissimuler dans des branchages, avertir les voisins et éloigner les curieux. Tout cela pour éviter les représailles subies par d'autres villages. Et de nouveau on attendait d'autres parachutages sur le plateau... La guerre n'était pas finie.

Ces heures d'émotion intense ont vu naître une fidélité fraternelle d'exception entre les Simianais et ces jeunes aviateurs. L'année suivante, en 1945, nos hommes de la SAP érigèrent une stèle dans la combe. Au nom des familles absentes, ils l'entretinrent et se réunirent chaque mois de mai pour commémorer la tragédie dans la discrétion. À Simiane, la mort de ces jeunes gens n'est jamais tombée dans l'oubli. En 1994, les familles anglaises sont enfin retrouvées par la BBC et des parents émus traversent la Manche...

Lors de la cérémonie du , une nouvelle plaque est inaugurée [par le Maire, en présence de Francis Cammaerts[1]] : posée devant le Monument aux Morts, elle porte les noms des cinq aviateurs.

Aujourd'hui, le seul survivant de la SAP de Simiane, Léon Michel, tient à cœur de nous rappeler les noms des onze jeunes gens, ceux de ses compagnons et ceux des aviateurs, ensemble :

  •  : John Huggler, pilote ; Harry Lane, navigateur ; Neville Green, radio-mitrailleur ; Walter Jackson, bombardier ; Eric Howell, mitrailleur.
  •  : Raoul Aubert ; Edmée Carretier ; Héloïs Castor ; Kléber Guillermin ; Pierre Inderkumen ; Léon Michel, Norbert Vincent.

Désormais, chaque année, nous commémorons le jour de la Victoire 1945 dans la Combe de l'avion. Notre cérémonie se tient le 10 mai, jour de l'accident. Le chemin d'accès est balisé depuis Chavon et une plaque indique le terrain de largage, nom de code « Abatteur ».

  1. Francis Cammaerts est un officier britannique qui fut responsable dans le sud-est d'un réseau action rattaché au SOE.