Discussion:Sault-au-Récollet

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Distinguer Sault-au-Récollet et Sault Saint-Louis[modifier le code]

Le Sault-au-Récollet est au nord de l'île de Montréal (près de la rivière des Prairies) alors que le Sault Saint-Louis est le long du fleuve Saint-Laurent, aux Rapides de Lachine, à l'ouest de Ville-Marie.

L'article Sault-au-Récollet mérite donc un ménage important ; enlever ce qui se rapporte au Sault Saint-Louis et ne retenir que ce qui est propre au Sault-au-Récollet.

On peut garder des notes sur les confusions historiques sans s'y perdre. Ahuntsic était-il français ou indien? La noyade a t-elle eu lieu au Sault-au-Récollet ou au Sault Saint-Louis?

Notons aussi que l'on trouve « Sault-aux-Récollets » avant Sault-au-Récollet

But de l'article[modifier le code]

Cet article a surtout pour fonction de situer géographiquement. La paroisse catholique de la Visitation du Sault-au-Récollet était un espace, une division de l'île de Montréal. Des municipalités reprendront le toponyme. Les territoires qu'ils désigneront changeront avec le temps.

Champlain[modifier le code]

Samuel de Champlain est allé dans la région de Montréal à plusieurs reprises. Il ne considère pas Montréal comme une île au moment où il desse sa carte de la Nouvelle-France en 1612.

Détail de la carte géographique de la Nouvelle France faite par le sieur de Champlain en 1612. Il est intéressant de voir que Montréal n'est pas encore considérée comme une île.

Le 9 juillet 1615, il entre dans la rivière des Prairies. Il écrit :

« ous continuasme nostre voyage amont le fleuue Sainct Laurent enuiron six lieuës, & fusment par la riuiere des Prairies, qui descharge dans ledit fleuue, laissant le sault sainct Louys cinq ou six lieuës plus à mont, à la main senextre, où nous passasmes dans vn lac (note : Le lac des Deux-Montagnes), lequel passé r'entrasmes dans la riuiere, où i'auois esté autrefois, laquelle va & conduit aux Algoumequins, distante de sault sainct Louis de 89. lieuës (note : Lisez : 8 à 9 lieues). (Samuel de Champlain)  »

Suppression de paragraphes[modifier le code]

Je veux ici expliquer ce que je fais et justifier mes décisions. L'article Saut-au-Récollet est chargé d'informations erronnées due à la confusion entre le Sault Saint-Louis et le Sault-au-Récollet. Je vais recoller ici les paragraphes supprimés.

En 1603, Samuel de Champlain au Sault-au-Récollet[modifier le code]

Samuel de Champlain rappelle Jacques Cartier - Dans l’introduction de son 5e volume, Samuel de Champlain nous informe que ...”ledit Cartier alla jusques à un lieu qui s’apppeloit de son temps Ochelaga, et qui maintenant s’appelle Grand Sault saint Louis, lesquels lieux estoient habitez de Sauvages, qui estans sedentaires, cultivoient les terres. Ce qu’ils ne font à present, à cause des guerres qui les ont fait retirer dans le profond des terres”.... Puis Champlain continue...”ledit Cartier ayan recognu, selon son rapport, la difficulté de pouvoir passer les Sauts, et comme estant impossible, s'en retourna où estoient ses vaisseaux... hyverner en la riviere Saincte Croix, où maintennt les Pere Jesuites ont leur demeure"... (voir page 670, OEUVRES DE CHAMPLAIN par C.-H. Laverdière, 1870)

Entente avec les Algonquins[modifier le code]

Au printemps 1603, François Gravé, sieur du Pont débarque en Nouvelle France accompagné d'un géographe, Samuel de Champlain sous mandat de Aymar de Chaste, gouverneur de Dieppe et titulaire du monopole commercial de la Nouvelle-France (le sieur Chauvin de Normandie était décédé quelque temps auparavant). Ils viennent en observateur sur volonté royale. De Chaste avait demandé à Pont-Gravé de recevoir Champlain (alors connu comme géographe) en son vaisseau et lui faire connaître ces lieux. Ils parviennent à Tadoussac le 24 mai 1603. Le 27 mai, Champlain traversent l'embouchure du Saguenay et descendent à la Pointe aux Alouettes. Non loin de là se trouve la cabane du grand chef algonquin Anadabijou. Ils lui rendent visite. Ce dernier est alors en plein festin, au milieu d'une centaine de guerriers. Il accueille les nouveaux arrivants. Un conseil Amérindien se réunit aussitôt. Champlain dévisage curieusement ces autochtones qu'il découvre. L'un des Amérindiens qui accompagne Champlain et qui revient de France, se lève et parle amplement du pays qu'il a visité. Il raconte l'entrevue qu'il a eu avec Henri IV roi de France. Il explique que le roi voulait du bien à tous les Algonquins et désirait peupler leur terre. Pendant ce temps le calumet circule. Samuel de Champlain et Pont-Gravé aspirent à leur tour de grandes bouffées de fumée d'herbes. Le conseil se termine. Mais ni Champlain, ni Pont-Gravé ne se doutent que la politique qui vient de s'élaborer dominera le siècle tout entier qui s'ouvre. C'est ici que les guerres iroquoises viennent de se décider. Elles séviront jusqu'à la Grande Paix de Montréal en 1701. La rencontre fatidique faite, le 18 juin 1603, ils quittent pour le Grand Sault Saint-Louis.

La rivière des Prairies, voie d’entrée de Samuel de Champlain[modifier le code]

Samuel de Champlain fit plusieurs visites à Montréal qu’il appela alors “le Sault” ou encore “Le Sault Saint-Louis” et encore parfois la “Mission Saint-Louis”. Il visita une première fois l’ïle en 1603 à titre de géographe assistant de François Gravé, sieur du Pont lequel était le chef d’expédition. Bien que sa description générale de la configuration des lieux laisse à désirer, son arrivée au SAULT est surprenante et nous permet de reconnaître l’endroit où alors il se trouvait. Il nous informe: .... "nous arrivasmes cedict jour à l'entrée du sault...et rencontrâmes une isle qui est presque au milieu de laditte entrée... d'un quart de lieuë de long....où il n'y a que trois à quatre ou cinq pieds d'eau, et aucune(s) fois une brasse ou deux... et tout à coup n'en trouvions que trois ou quatre pieds...Du commencement de la dite isle qui est au milieu de laditte entrée, l'eau commence à venir en grande force"..(OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 101, abbé C.-H. Laverdière, M. A.)

Cette description nous permet d’entrevoir où Samuel de Champlain se trouvait alors: à l’ÎLE DE LA VISITATION. Puis approchant le Sault Saint-Louis que Jacques Cartier n’avait pu franchir, le 2 octobre 1535, il nous informe que: ..”Venant à approcher dudict Sault avecq nostre petit esquif et le canot, je vous assure que jamais je n’ai vu un torrent d’eau desborder avec une telle impétuosité ..... n’étant que d’une brasse ou de deux, et au plus de trois” ...(OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 103 , abbé C.-H. Laverdière, M. A.)

Remarquons ici que Jacques Cartier dans son récit nous informe que trois saults d’échelonnaient d’une distance de quelques 6 lieues. Samuel de Champlain pour sa part nous informe dans son reportage d'une longueur de trois ou quatre lieues. ..”Nous fumes par terre dans les bois, pour en veoir la fin, ...où l’on ne voit plus de rochers, ny de saults.... et ce courant contient quelques trois ou quatre lieuës”....(OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 104 , abbé C.-H. Laverdière, M. A.)

Ce disant, Samuel de Champlain confirmait ce que les visiteurs précédents dont Jacques Cartier, Jacques Noël et d’autres avaient confirmés.

Notons ici que compte tenu de l’époque durant laquelle ces découvertes furent faites, un époque où la notion de distance n’avait pas de valeur précises (bien que plusieurs auteurs attribuent une longueur de 3 milles à un lieue) les distances mentionnées sont d’un même ordre de grandeur. Ajoutons de plus que les caractéristiques topographiques d'un site peuvent grandement changer avec le temps, en particulier celles d'une rivière.

Recherche d’un site pour une colonie à la rivière des Prairies[modifier le code]

Tout comme à Québec où Samuel de Champlain avait fait construire une habitation, il désirait devoir éventuellement en faire autant à quelque part le long de la rivière des Prairies. Soit près de l'un ou l'autre des saults qu'il mentionne dans ses écrits: le SAULT, LE SAUT SAINT-LOUIS, LE GRAND SAULT. Aussi sans nous dire précisément son intention lorsqu'il quitta Québec pour Montréal, l'on peut deviner qu'un de ses projets était d'identifier quelque part sur l'île du Mont Royal un site propre à la construction d'une habitation et/ou d'une colonie. Arrivant à la rivière des Prairies le 28 mai 1611, il nous informe: "Ce mesme jour je partis de Quebecq, et arrivay audit grand saut le vingthuitiesme de May, où je ne trouvay aucune des sauvages ....après avoir visité d'un costé et d'autre, tant dans les bois que le long du rivage, pour trouver un lieu propre pour la scituation d'une habitation, et y preparer une place pour bastir, je fis quelques huit lieues par terre cottoyant le grand saut par des bois qui sont assez clairs, et fus jusques à une lac où nostre sauvage me mena; où je consideray fort particulierement le pays"... (OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 838 , abbé C.-H. Laverdière, M. A.) Samuel de Champlain termine finalement son récit de recherche d'un site sis soit le long de la rivière des Prairies, soit ailleurs en nous informant qu'après avoir parcouru quelques huit lieues, il aboutit au fleuve Saint-Laurent où il trouva à l'embouchure d'une petite rivière (i.e.la rivière Saint-Pierre aujourd'hui disparue) un site propre à des habitations, un site qu'il nomma Place Royale

Grande traversée de l’île du Mont Royal[modifier le code]

L’un des mandats dont Samuel de Champlain devait s’acquitter était de celui de trouver dans la région de Montréal, peut-être au Sault Saint-Louis ou à quelque autre endroit sis sur cette rivière des Prairies, le site d’une future oolonie. Il nous informe qu’il visita divers lieux le long de cette rivière, ce jusqu’au moment il entreprit en 1611 de traverser l’île et de marcher quelques 18 milles pour finalement aboutir dans ce qui est aujourd’hui le Vieux-Montréal. ....”Après avoir visité d’un costé et d’autre, tant dans les bois, que le long du rivage, pour trouver un lieu propre pour la scituation d’une habitation, et y preparer une place pour y bastir, je cheminay 8. lieuës par terre costoyant le grand sault par les bois qui sont assez clairs, et je fus jusques à un lac, où notre sauvage me mena”... (OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 838 , abbé C.-H. Laverdière, M. A.) Samuel de Champlain venait d’identifier le site d’une nouvelle habitation, d’une nouvelle colonie à laquelle son supérieur, le Duc de Ventadour, Vice Roy de la Nouvelle-France (et également dirigeant de la société secrète, la Compagnie du Saint-Sacrement de l’Autel) portait grande attention. Là son attention fut retenue par la présence d’un petit endroit à l’entrée d’une rivière, une rivière connue par la suite sous le nom de rivière Saint-Pierre. Il nomma cette place, PLACE ROYALE. ..”Mais en tout ce que je veis, ne ne trouvay point de lieu plus propre qu’un petit endroit, qui est jusques où les barques et chaloupes peuvent monter aisément,.... avons nommé la Place royale, à une lieuë du Mont Royal... C'est à cet endroit que sera trente ans plus tard construite la colonie de Ville-Marie. (OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 838-839 , abbé C.-H. Laverdière, M. A.)désobéissance et à libertinage.

Guide, au site des moulins

L'Histoire est une discipline qui côtoie le théâtre et la littérature sous toutes ses formes (légendes, contes, fantastique). Au Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation, un guide d'allure théâtrale avec son tricorne et son parler françois personnifie l’homme de main du premier meunier, Simon Sicard. Avant de nous rendre au site des moulins, il entreprend de nous raconter l'histoire du Sault-au-Récollet.

Il parle de Jacques Cartier qui serait venu ici, aurait marché jusqu'au Mont-Royal pour y planter une croix. Le public sourit. Puis il parle de Champlain qui serait ensuite venu au grand sault (entendu: le grand sault de la rivière-des-Prairies). Là, le public devient plus critique. Mais le guide regagne son public grâce à son personnage. « Dans ma manière de penser... » Jeangagnon (d) 10 octobre 2009 à 20:05 (CEST)[répondre]