Discussion:Roch Hachana

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Transcription[modifier le code]

SVP adoptez la transcription du Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, cerf, Paris, 1996...

Roch Hachana.

Idem pour Grand consistoire  : http://www.consistoire.org/fetes/Rochachana/Roch%20Hachana.htm

à transférer[modifier le code]

1[modifier le code]

Roch Hachana se tient 162 jours après le premier jour de Pessa’h. Le calendrier hébraïque étant basé sur un cycle luni-solaire, son échéance dans le calendrier grégorien est variable. Toutefois, elle ne peut jamais tomber avant le 5 septembre, comme ce fut le cas en 1899 et le sera en 2013 (après l’an 2089 du calendrier grégorien, les différences entre celui-ci et le calendrier hébraïque obligeront Roch Hachana à ne pas pouvoir tomber plus tôt que le 6 septembre), ni après le 5 octobre, comme ce fut le cas en 1967 et le sera de nouveau en 2043.

Le calendrier hébraïque est constitué de telle sorte que le premier jour de Roch Hachana ne peut tomber un mercredi, vendredi ou dimanche ; un moyen mnémotechnique assez populaire est « lo adou rosh » (« Roch [Hachanah] n’est pas en adou »), où a-d-ou a la valeur numérique 1-4-6 (correspondant à la numérotation de jours dans la semaine juive, dont dimanche est, au sens large, le premier jour).

2[modifier le code]

Il faut, selon les Sages, entendre 100 sonneries afin de s’acquitter de la prescription, bien que la Mishna (T.B R"H 33b) n’en prescrive que chaloch chel chaloch chaloch, c’est-à-dire 3 sonneries pour les malkiyot (cf. supra), 3 pour les zikhronot et 3 pour les chofrot, 9 en tout ; le nombre de sonneries minimum a été porté à 30. Lorsqu’une personne est dans l’incapacité (physique) de se rendre à la synagogue, et qu’on sonne pour elle du chofar, on se contentera de ces 30 sonneries ; le nombre de 100 sonneries date de l’époque des Gueonim, selon un midrash qui raconte que la mère de Sissera, général canaanéen ennemi d’Israël tué à la guerre par Yaël a pleuré cent fois la mort de son fils (Juges, 5, 28). Ces 100 sonneries sont effectuées selon un rite bien précis[1].

      • On ne peut sonner du chofar à chabbat, de peur qu’on ne déplace le chofar dans un endroit sans érouv, ce qui constituerait une désécration du chabbat.

3[modifier le code]

Par exemple, on mange des pommes trempées dans le miel afin que l’âme se réjouisse de la douceur préfigurée de l’année à venir, une tête de poisson afin d’« être à la tête et non à la queue », ou une betterave afin que les ennemis déguerpissent (jeu de mot sur la betterave, סלק seleq en hébreu, et déguerpir, להיסתלק lehistaleq dans le même idiome), etc.
Parmi les plats hautement caractéristiques de Roch Hachana,

  • du miel : il est de coutume de tremper une pomme (et/ou un bout de ’halla douce) dans du miel et de faire la prière

    יהי רצון שתתחדש עלינו שנה טובה ומתוקה
    Qu’il soit selon Ta volonté de renouveler sur nous une bonne et douce année.

  • des pommes, fruit d’automne rond et « sans bouche », symbolisant le cycle annuel.
  • des ’hallot de diverses formes, surtout de forme ronde (pour la raison évoquée ci-dessus), parfois en forme d’échelles, en souhaitant que les prières de ces deux jours montent directement au ciel.
  • des poissons, symboles de leur propension à fructifier et multiplier. Il est également de coutume de manger la tête des poissons, afin d’être « à la tête et non à la queue » (לראש ולא לזנב).
  • des grenades, qui possèdent selon la tradition juive 613 graines, comme le nombre de mitzvot. Cette symbolique a été assez puissante pour que les Juifs résidant en des pays dans lesquels les grenades ne poussaient pas, s’en soient procuré, souvent à grands frais.
  • des confitures : dans les communuatés orientales, il est de coutume de goûter des confitures de fruits variés, pour la douceur de la confiture, et des qualités bénéfiques supposément inhérentes à chaque fruit.

Teqiata[modifier le code]

Rabbi Yehouda enseigne au nom de Rabbi Akiva que Dieu a dit : « Dites devant Moi à Roch Hachana des glorifications (malkhouyot), des remémorations (zikhronot) et des sonneries des chofar (chofrot). Des malkhouyot afin que vous Me fassiez régner sur vous, des zikhronot afin que monte devant Moi le souvenir de vous en bien et comment [le faire] ? Avec des chofrot[2] ». La teqiata a été fortement développée à l’époque du Talmud par Rav et son école[3].

  1. Responsa 33566 & 33574 du site cheela.org.
  2. T.B. Roch Hachana 16a.
  3. T.J. Roch Hachana 1:3 (7a)

Kay Kaufman Shelemay (1989). Music, Ritual, and Falasha History . Michigan State University Press. (ISBN 0870132741) (pour les traditions des Beta Israel)

Cela confirme ce que je dis, pourquoi en araméen? NAHOUM Ish Pashout 13 février 2011 à 16:22 (CET)[répondre]

Ce n'est pas seulement la mitzva, c'est aussi le cérémonial qui l’entoure--Nathan m'écrire 13 février 2011 à 16:26 (CET)[répondre]
Oui, j'ai bien compris. Regarde la source, Tekiot en hebreu, tekiata n'est (pratiquement) pas utilise dans les livres de halakha. NAHOUM Ish Pashout 13 février 2011 à 16:55 (CET)[répondre]
A moins que tu parles de la Tkiata debe rav l’introduction aux tekiot? NAHOUM Ish Pashout 13 février 2011 à 17:03 (CET)[répondre]
Celle-là même ! J’allais ajouter « ainsi que je l’ai décrite en ces termes dans l’article » mais je me rends compte de mon omission, elle me surprend. Correction, j’en parlais dans la mouture pré-5771 mais je l’ai reporté en PdD en vue de l’article sur la Teqiata (cf. #Teqiata)--Nathan m'écrire 13 février 2011 à 21:18 (CET)[répondre]

Reporter ?[modifier le code]

De fait, [[Flavius Josèphe]], qui rédige ses œuvres environ 65 ans avant la clôture de la Mishna, écrit encore que « le mois de Xanthicos, qui s’appelle chez nous ''nissan'' … commence l’année<ref>F. Josèphe, Antiquités judaïques, livre III, chap. 10, §5</ref> » et le Talmud lui-même rapporte que [[Rabbi Eliezer]] et [[Rabbi Yehoshoua]], deux docteurs contemporains de Josèphe, se disputent sur le fait de savoir si c’est en ce jour ou lors du sur la date à laquelle a été créé l’homme et donc le monde<ref>[[Talmud de Babylone|T.B.]] Roch Hachana 10b-11a.</ref> ; ce n’est que dans les générations ultérieures que l’opinion de Rabbi Eliezer, qui situe ces faits en ''tishrei'', s’est imposée et a acquis force de loi<ref>Lévitique Rabba 29:1 ; cf. [[Talmud de Babylone|T.B.]] Roch Hachana 8a & 27a.</ref>.<br />

Faut-il donner un nom si long, au risque de faire sourire et de soulever des questions un peu inutiles (années jubilaires, etc) --Olevy (d) 3 octobre 2011 à 22:56 (CEST)[répondre]

Première phrase[modifier le code]

N'est-elle pas curieuse ? Elle rappelle le naufrage du Titanic. Les Juifs font la fête tandis que l'humanité est jugée. Ne peut on dire : célèbre la nouvelle année et où les fidèles implorent la miséricorde divine tandis que... --Olevy (d) 5 octobre 2011 à 23:58 (CEST)[répondre]

Matériau[modifier le code]

Nouveaux ans[modifier le code]

Et pourquoi pas jours de l'an ? --Olevy (d) 9 novembre 2011 à 23:20 (CET)[répondre]

Références incomplètes[modifier le code]

Dans le cadre du projet de restauration des ancres brisées Harvard, nous avons tenté de résoudre les problèmes de référence de cette page. Malgré nos meilleurs efforts, 3 références {{harvsp}} ne sont pas accompagnées de notices dans la bibliographie selon l'outil Utilisateur:Lgd/refErrors. En voici la liste:

  • Entrée #Alperin1999 appelée par la référence [8]
  • Entrée #Alperin1999 appelée par la référence [27]
  • Entrée #Alperin1999 appelée par la référence [34]

En vous remerciant à l'avance de votre aide... ÉmoticôneBouchecl (dring) 12 juin 2012 à 07:34 (CEST)[répondre]