Discussion:La Belle Hélène

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  • C'est l'une des œuvres les plus connues d'Offenbach et celle qui a rendu célèbre Hortense Schneider.

Je supprime la deuxième partie de la phrase qui n'est pas très juste. Hortense Schneider a été rendue célèbre par Le Violoneux et elle a triomphé avec La Grande-Duchesse de Gérolstein. Si Hélène est un grand rôle pour elle, on ne peut pas dire strictement qu'il l'a rendu célèbre. Sebdelprat (discuter) 5 juillet 2015 à 18:58 (CEST)[répondre]

Adaptation[modifier le code]

  • La Belle Hélène a été retravaillée en Allemagne par le metteur en scène Max Reinhardt et le compositeur Erich Wolfgang Korngold. Ce n'était pas la première collaboration entre les deux pour une réécriture d'une opérette (elle avait été précédée par une réécriture de La Chauve-souris de Johann Strauss en 1929). Egon Friedell et Hanns Sassmann ont radicalement modifié le livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy. La structure classique en trois actes a été transformée en une revue en sept tableaux. Cette version a été montée le 15 juin 1931, la première fois à Berlin; le rôle d'Helena était tenu par Jarmila Novotná.

Je déplace ce paragraphe sur la page de Max Reinhardt car il s'agit d'un travail de ce metteur en scène - et dans le cas présent d'une re-création. Sebdelprat (discuter) 5 juillet 2015 à 18:50 (CEST)[répondre]

Premières dans le monde[modifier le code]

Des références étaient demandées pour les dates de ces premières. J'en ai fourni en utilisant un ouvrage de référence Annals of Opera 1597-1940 de Loewenberg mais je ne comprends pas l'intérêt de cette liste non exhaustive.

Concernant l'Australie, je n'ai rien trouvé de bien concluant : ce journal du 2 juin 1876 parle d'une troisième création avec de nouveaux costumes (fort doute pour une première création au 31 mai) et ce site parle d'une adaptation créée le 11 avril 1868 mais d'une première version originale en 1876. Je n'ai donc pas sourcé l'affirmation. HB (discuter) 19 avril 2020 à 17:19 (CEST)[répondre]

Citation à attribuer[modifier le code]

Une Ip est venue commenter cette phrase dûment sourcée

Théophile Gautier, Théodore de Banville et Jules Janin s'insurgent contre cette « œuvre de haine judaïque et israélite contre la Grèce des temples de marbre et des lauriers-roses »[1].
  1. cité par Gérard-Michel Thermeau, Jacques Offenbach est né il y a 200 ans

en ajoutant « [qui a écrit ce qui suit? Gautier, Banville ou Janin? Ou les trois ensemble? Et où? La référence n°25 ne vaut rien, elle ne cite pas ses sources] ».

Elle a eu tort de mettre ceci en commentaire dans l'article mais a raison d'émettre des doutes. La citation est tellement excessive et violente qu'il faudrait blinder l'attribution. Or la source citée ne donne aucune attribution. J'ai trouvé cette même citation attribuée à Théodore de Banville dans le compte rendu du journal n°5 de la revue Histoire littéraire concernant le livre de Jean-Claude Yon, Offenbach, Gallimard, 2000. A défaut, je vais mettre cette source pour attribuer la citation mais vue la violence des termes, je préfèrerais que WP soit capable d'indiquer où et quand Théodore de Banville a sorti cette phrase car les fausses citations abondent même dans des ouvrages papiers. J'ajoute donc une mention de référence à confirmer à cette attribution. HB (discuter) 9 juin 2020 à 15:37 (CEST)[répondre]

Bonsoir, j'ai supprimé la phrase :
, Théodore de Banville et Jules Janin[1] s'insurgent contre cette œuvre[2], que Théodore de Banville n'hésite pas à qualifier d'« œuvre de haine judaïque et israélite contre la Grèce des temples de marbre et des lauriers-roses »[3][réf. à confirmer]
En effet, cette citation ne concernait pas La Belle Hélène, mais une reprise d'Orphée aux Enfers, en 1878 :
Certes, en son temps, cet Orphée a été une œuvre de haine judaïque et israélite, contre la Grèce des temples de marbres et des lauriers-roses, où les collines sont à la taille de l’homme, où Diane parlait dans les bois au jeune chasseur et où Anchise a tenu dans ses bras la tremblante Aphrodite.
J'ai mis en ligne sur Wikisource l'intégralité de l'article.
Sebdelprat (discuter) 28 août 2022 à 22:42 (CEST) Sebdelprat (discuter) 28 août 2022 à 22:42 (CEST)[répondre]
Et j'ai oublié la citation de Jules Janin, qui est fausse aussi : « qui profanent tous les chefs d'œuvre et tous les souvenirs » n'est pas dans le texte… Voici ce que l'on peut lire :
Ah ! perfide Meilhac, traître Halévy, misérable Offenbach ! si vous aviez lu par hasard ces belles pages d’Isocrate célébrant, au milieu des guerres civiles, cette Hélène, orgueil de l’Asie, de l’Europe, armant la terre et le ciel en l’honneur de sa beauté !
Voir le Journal des débats du 9 janvier 1865, page 1, colonne D sur Gallica.
Sebdelprat (discuter) 28 août 2022 à 22:54 (CEST)[répondre]

Citation de Gluck[modifier le code]

Je ne vois pas du tout où est la citation ? texte ou musique ? Parle-t-on de « Vers tes autels, Jupin, nous accourons joyeux. » ? La presse de l'époque ne l'a pas vu, à ma connaissance. Je supprime cette ligne. Sebdelprat (discuter) 12 mars 2022 à 20:38 (CET)[répondre]

J'ai donc trouvé la source (lire en ligne), c'est de Elizabeth Giulani, mais la phrase est pour le moins vague : « l'Orphée et Eurydice de Gluck (…) s'entend dans le chœur initial ». Je n'entends pas où… Sebdelprat (discuter) 2 septembre 2022 à 20:17 (CEST)[répondre]

Citation de Étretat[modifier le code]

Eugène Le Poittevin, "Les Bains de Mer, Plage d’Etretat", huile sur toile de 1864. Offenbach écrit la Belle Helène à Etretat qui est parodié en Nauplie !

Rien ne permet de dire que Nauplie est la parodie d'Étretat. D'ailleurs, Offenbach a écrit tout le premier acte depuis Ems. On ne peut pas, à mon avis, faire de comparaison stricte sur tel ou tel lieu. Sebdelprat (discuter) 12 mars 2022 à 20:41 (CET)[répondre]

Lohengrin[modifier le code]

J'ai enlevé :

Cela manque d'une référence. Lohengrin a été créé en 1850 mais seulement en 1887 à Paris, il n'y a donc pas de clin d'œil pour le public. Lorsque Offenbach fait une citation ou une parodie c'est pour que le public le comprenne, comme par exemple l'air de Guillaume Tell. Il ne semble pas s'agir d'une citation de mélodie, mais seulement d'une même "technique" musicale : un usage des cordes de l'orchestre. On lira avec intérêt Le Figaro des 12 et 13 décembre 1866 où Offenbach modifie un air parce que le public y a vu une citation non souhaité :

Mon cher de Villemessant,
Je lis dans votre numéro d’aujourd’hui un entrefilet daté de Vienne, à propos d’une valse de Strauss, que j’aurais intercalée dans Barbe-Bleue, et que j’ai dû changer quand j’ai fait jouer mon opérette au théâtre de la Wieden.
Voici l’exacte vérité :
Lors de mon dernier séjour à Vienne et avant la première représentation de Barbe-Bleue, le chef d’orchestre qui dirigeait les répétitions m’avertit que deux mesures, dans la romance de mademoiselle Schneider au troisième tableau, avaient un certain air de ressemblance avec une valse de Strauss.
Bien que mon motif fût en 2/4 et la valse naturellement en 3/4, j’ai si peu de goût pour les réminiscences, que je changeai immédiatement ces deux mesures, et j’aurais certainement fait le même changement à Paris, si j’avais, d’une façon ou de l’autre, connu la valse de Strauss.
Quant à la Vie Parisienne, c’est autre chose. J’ai simplement pris – paroles et musique – (finale du 2e acte) une tyrolienne qui est aussi connue en Allemagne, que l’air J’ai du bon tabac en France.
J’ai fait là ce qui a été fait par vingt compositeurs que je pourrais citer, et ce qu’ils ont eu parfaitement raison de faire, à la condition de ne pas plus déguiser leurs emprunts que je n’ai déguisé le mien.
Je mets qui que ce soit au défi de trouver un second emprunt dans mes partitions.
Si maintenant dans les soixante ou quatre-vingts ouvrages que j’ai composés, je me suis, sans le savoir, rencontré avec quelqu’un, c’est qu’il n’y a que sept notes en musique, et que ces sept notes, je les ai bien fréquemment employées.
Bien à vous,
Votre
Jacques Offenbach.
Ce 11 décembre 1866.

Sebdelprat (discuter) 23 août 2022 à 20:29 (CEST)[répondre]

Ce rapprochement entre La Belle Hélène et Lohengrin n'est pas une invention de Wikipédia. On voit ainsi la très sérieuse Elizabeth Giuliani évoquer cette allusion à Lohengrin dans La Belle Hélène en 1987 (lire en ligne). Je ne suis pas assez dans mon élément pour juger de la pertinence de ce rapprochement : il est fait au XXe siècle, mais est-ce une volonté d'Offenbach ou une simple interprétation plus tardive? Je laisse les habitués de la page se prononcer sur ce point. HB (discuter) 24 août 2022 à 10:44 (CEST)[répondre]
Malheureusement, si elle est très sérieuse, elle ne doit pas avoir étudié la question très sérieusement – à mon avis.
Voici ce que l'on peut lire dans David Rissin, Offenbach ou le Rire en musique, Fayard, 1980, page 137 :
« Le passage d'orchestre qui accompagne l'arrivée de la colombe est de ceux dont on peut se demander s'il correspond au dessein de parodier une musique précise, en l'occurrence le prélude de Lohengrin La situation s'y prête en effet : on sait que dans le prélude, Wagner veut évoquer les régions éthérées d'où vient le cygne de Lohengrin. Par ailleurs, c'est un des rares passages de Wagner dont on peut affirmer qu'Offenbach le connaissait. Enfin, il existe des ressemblances précises dans le choix de la nuance pianissimo, du registre suraigu, des batteries de violon, et même, au début, dans les tournures mélodico-harmoniques. Et cependant, ici comme dans d'autres cas, la parodie ne vise que la situation, non la musique. Celle-ci est trop jolie pour faire rire, et sa joliesse vient autant de la “transcription” offenbachienne que du “modèle” wagnérien. »
Sur la « parodie [de] la situation », on pourrait aussi se poser des questions, car pour qu'il y ait parodie, il faut que le public connaisse l'œuvre parodiée, ce qui n'est pas évident pour Lohengrin...
J'ajoute une note.
Sebdelprat (discuter) 2 septembre 2022 à 20:12 (CEST)[répondre]
  1. Jules Janin, dans le journal des Débats parle du «traitre Halevy» et du «misérable Offenbach qui profanent tous les chefs d'œuvre et tous les souvenirs» cf. Maurice Descotes, Histoire de la critique dramatique en France, p. 286.
  2. Gérard-Michel Thermeau, Jacques Offenbach est né il y a 200 ans
  3. Compte-rendu du journal n°5 de la revue Histoire littéraire concernant le livre de Jean-Claude Yon, Offenbach, Gallimard, 2000. À noter que cette citation est absente du livre de Jean-Claude Yon : les deux occurrences de Banville pages 130 et 713 concernent des œuvres d’Hervé.