Discussion:Club des jacobins

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qu'est ce que le club des jacobins clairement ?

Est-il si sûr que les jacobins soit des franciscains, et non pas plutôt des dominicains ?

Est-on sûr que Danton ait ou a été montagnard ? Daniel 31 juillet 2008

arrestation de Louis XVI le 21 juin 1791 et non 1793[modifier le code]

"Le club des Jacobins cependant se divisa après l'arrestation de Louis XVI (21 juin 1793)..."

Il y a une coquille, dans la phrase précédente : il s'agit de 1791et non pas de 1793 !

Conflit ou non[modifier le code]

L'article Club des Feuillants dit que ledit est le nom familier de la groupe Amis de la constitution, une fraction des Jacobins. Tandis qu'ici on apprend que la Société des amis de la Constitution était la raison sociale du ’’Club des Jacobins’’. Est-ce qu’il y a une nuance de différence entre les deux phrases ou un conflit des définitions? LouisBB (d) 12 décembre 2007 à 23:55 (CET)[répondre]

Il n'y a aucun conflit de définitions. Le nom familier de l'un est club des Jacobins, celui de l'autre est club des Feuillants, renvoyant à l'origine de leurs locaux. La raison sociale de l'un est Société des amis de la Constitution, celle de l'autre est Amis de la Constitution. Les Feuillants sont à l'origine des membres (modérés ou conservateurs, si l'on veut) du club des Jacobins qui ont quitté celui-ci à l'époque de la campagne pour obtenir la destitution de Louis XVI et la fusillade du Champ-de-Mars en 1791, pour fonder le club des Feuillants. Attis (d) 13 décembre 2007 à 09:11 (CET)[répondre]
Merci Attis pour la précision. LouisBB (d) 16 décembre 2007 à 09:05 (CET)[répondre]

Napoléon[modifier le code]

Il faudrait peut-être songer à écrire quelque chose sur Napoléon Bonaparte, qui, je le rappelle, a été un officier jacobin !

--Thypot (d) 22 avril 2009 à 10:58 (CEST)[répondre]

Section « Réutilisation actuelle »[modifier le code]

Toute la section « Réutilisation actuelle » me paraît bien étrange : un long pavé, sans aucune source, qui semble sous-entendre je ne sais quelle continuité entre le Club des Jacobins sous la Révolution française et des avatars maçonniques et/ou républicains bien ultérieurs. Que le nom du Club ait été réemployé par la suite dans le cadre de diverses associations se référant au modèle révolutionnaire initial, soit. Cela peut faire l'objet d'un article à part. Mais présentement, cela entretient une certaine confusion en sus de n'avoir pas grand sens. Dans le doute, je copie-colle le texte ici-bas. Cordialement. Guise (discuter) 12 novembre 2015 à 11:17 (CET)[répondre]


Réutilisation actuelle[modifier le code]

Des réveils successifs[modifier le code]

Les dirigeants du Club, majoritairement francs-maçons (règle constante mais non écrite) se transmettent "en silence" les "patentes" du Club.

Ceux-ci tenteront par la suite de lui reconstituer une visibilité publique, ainsi sous le Directoire, avec le club du Panthéon en 1795 et le club du Manège en 1799.

En fait, depuis, le club n'a jamais cessé d'exister même s'il est passé par des phases de sommeil public. Il reste un lieu de transmission.

Le réveil suivant le plus marquant fut celui initié par le mouvement jeune turc des années 1930. Ce regroupement s'effectue autour de Mendès-France, Cot, Kaiser, Jouvenel, Mistler ou Zay décident de reprendre le club faute de pouvoir tirer le parti radical de son immobilisme. À l'époque, le président en est Lucien Le Foyer.

Pendant la guerre les patentes appartiennent à Jacques Mitterrand.

Période Hernu-Mendès-France-Convention des Institutions Républicaines[modifier le code]

Le troisième réveil est celui initié par Charles Hernu en décembre 1951. Contestant la décadence de la République et des mœurs parlementaires, Hernu, entouré de Charles Briandet (administrateur du cercle républicain), de Georges Solpray, de Georges Maury, d'Henri Longchambon et de l'avocat Jacques Gambier de la Forterie envisage de nouveau de le réactiver. Dans leur esprit, être jacobin « c'était surtout être républicain dans toute l'acception du terme, avoir à la fois de l'âme et de la volonté et s'engager sans jamais être spectateur ». Les droits « d'exploitations » du club sont transmis à Charles Hernu par Jacques Mitterrand, secrétaire général de l'union progressiste et qui deviendra plus tard Grand Maître du Grand Orient de France. Les statuts sont formellement redéposés à la préfecture de police le 7 décembre 1951.

Son objet est alors de réunir l'ensemble des forces de gauche : « L'objectif des jacobins est d'être une société d'éducation civique et de propagande ayant pour but de réunir tous les républicains qui, venant des horizons politiques les plus divers, veulent essayer d'avoir entre eux de contacts afin de faire triompher les idées qui leur sont communes et de faire connaître aux nouvelles générations les réformes politiques, économiques et sociales de l'idéal jacobin. Les jacobins sont fidèles à la constitution de 1789 et à sa devise Liberté – égalité - Fraternité ».

Dans la foulée de sa reconstitution, le Club organise une dizaine de débats au cercle républicain (« Défense et développement de la laïcité », « Que penser du réarmement allemand ? », « Progrès technique et réforme fiscale », « Crise de la justice et ordre républicain », « Que penser de la CED ? »).

Le Club va en fait servir à regrouper les proches de Mendés dans la perspective du congrès de Wagram et de conquête du Parti Radical en mai 1955. Y contribuent alors au sein du Club et autour de Charles Hernu, André Pélabon, ancien dir de cab. de PMF à Matignon, Paul-André Falcoz, Charles Briandet, Marcel Delport, Jacques Maroselli et Paul Anxionnaz. Lors de ce congrès, les Jacobins – qui préparent la « prise de pouvoir » de Mendés – distinguent les bons radicaux, qu'ils qualifient « d'orthodoxes et parmi lesquels ils classent les caciques du parti comme Herriot, Daladier, Monnerville, Maroselli, Baylet, Jules-Julien, Masson ou Billères. Leurs qualités ? « Ils mettent la paix et la France avant l'Europe démo-chrétienne et technocratique. Ils votent contre la loi Barangé et sont laïcs tout en restant tolérants. Ils préfèrent les citoyens de la gauche aux valets de la droite et les socialistes aux modérés ». S'y opposent les « faux radicaux » c'est-à-dire l'aide droite et bourgeoise autour des représentants de l'Algérie et des fédérations du Midi : Henri Borgeaud, Vinvent Delpuech, René Mayer, Léon Martinaud-Deplat.

Dans la foulée de l'arrivée à la présidence de Mendès, les jacobins occupent la plupart des postes de direction du parti comme Georges Cali au secrétariat administratif, Claude Panier aux investitures électorales ou Alain Gourdon aux publications. Ils s'attellent immédiatement à l'une de leurs propositions : la création d'une école de cadres du parti (doctrine, culture politique, communication, formation et recrutement, gestion des fédérations des collectivités locales).

Période actuelle[modifier le code]

Le départ de la plupart des Jacobins pour le parti socialiste où ils rejoindront François Mitterrand a privé le club d'une partie de sa substance. Il a cependant régulièrement continué à se réunir et à travailler sous la présidence de Guy Penne, sénateur des Français de l'étranger et conseiller de François Mitterrand.

Il est aujourd'hui présidé par Frédéric Naud, avocat et secrétaire national aux études du parti radical de gauche. Le club des Jacobins a pour vice-présidents, Maurice Braud (secrétaire général du PS), Jacques Soppelsa (vice-président du PRG) et Marie-Françoise Bechtel (vice-présidente du MRC). Guy Penne en est président d'honneur. Olivier Stirn (ancien ministre) et Bruno Moschetto (banquier), sont conseillers du président.