Désiré Bouchery

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Désiré Bouchery (Gand, - Malines, ) est un journaliste et homme politique belge de tendance socialiste. Il est ministre des Postes, Téléphones et Télégraphes (PTT) dans les gouvernements Van Zeeland II et Janson.

Biographie[modifier | modifier le code]

Désiré Jacques Romain Bouchery, né à Gand le est le fils d'Alfons Bouchery, employé, et de Maria Alida De Clerck. Il épouse Hélène Hardyns qui lui donne deux enfants[1].

Il fait ses études secondaires à l'Athénée royal de Gand. Après le décès prématuré de son père, il doit arrêter ses études à l'Université de Gand et il devient employé de banque. Il adhère dès sa jeunesse au Parti ouvrier belge. Il reste également en contact avec les étudiants socialistes de Gand où il rencontre sa future épouse. Son épouse est, par ailleurs, la fille de Ferdinand Hardyns, rédacteur en chef du périodique socialiste Vooruit. En 1909, il est engagé comme journaliste dans le journal et rédacteur du journal Vooruit.

En 1913, il quitte Malines pour Bruxelles où il accepte un poste de professeur dans la Centrale d'éducation ouvrière (CEO)[1].

Après la Première Guerre mondiale, il est élu député en à la Chambre des représentants par l'arrondissement de Malines. Il en restera membre jusqu'à son décès en 1944 et en est secrétaire de 1925 à 1926. Il devient par la suite vice-président[2].

Au niveau communal, il est élu conseiller communal puis échevin de l'Instruction publique de Malines (de 1921 à 1926)[2].

En 1925, il devient directeur de la section flamande de l'École ouvrière supérieure jusqu'en 1937[2].

De à , il est ministre des PTT dans le gouvernement Van Zeeland II et poursuit à ce poste dans le gouvernement Janson de à . En 1937, l'Institut national de radiodiffusion est scindé en deux départements, un francophone et l'autre néerlandophone, chacun dirigés par un directeur.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est traqué par les autorités allemandes occupant la Belgique, arrêté à plusieurs reprises et incarcéré comme otage au fort de Breendonk en 1941[2]. Il en ressort diminué physiquement et décède à Malines le , peu après la Libération de la Belgique. Il a été inhumé au cimetière de Malines.

Hommage[modifier | modifier le code]

Une « Désiré Boucherystraat » (rue Désiré Bouchery) perpétue sa mémoire à Malines.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Willy Haagen, « Bouchery Désiré Jacques Romain », sur Maitron, mise en ligne le 5 octobre 2012, dernière modification le 16 décembre 2021. (consulté le )
  2. a b c et d « Désiré Bouchery est mort », Le Peuple,‎ , p. 1 (lire en ligne Accès limité)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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