Command and Control (film)

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Command and Control

Réalisation Robert Kenner (en)
Scénario Robert Kenner (en)
Eric Schlosser
Sociétés de production WGBH Educational Foundation (en)
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Documentaire
Durée 92 minutes
Première diffusion 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Command and Control est un film documentaire américain réalisé en par Robert Kenner à partir du livre homonyme écrit par Eric Schlosser en [1] et basé sur l'explosion d'un missile Titan à Damascus le 18 et 19 septembre 1980.

Il a été initialement diffusé aux États-Unis au Festival du film de Tribeca puis au Royaume-Uni, lors du festival du film documentaire Sheffield Doc/Fest (en) le [2]. Le film est diffusé le sur les ondes de PBS dans le cadre de la série American Experience[3].

Synoptis[modifier | modifier le code]

Le documentaire s'appuie sur l'accident de Damascus pour démontrer les risques induits par les failles techniques et celles de la chaîne de commandement du système d'armement nucléaire des États-Unis. Le film utilise des documents obtenus au prix de six années d'efforts de demandes d'accès à l'information auprès des autorités américaines lors de la rédaction du livre du même nom[4], ainsi que des témoignages d'anciens militaires et des habitants résidant à proximité du site des missiles.

Accueil[modifier | modifier le code]

En , Command and Control a remporté le prix du meilleur scénario de film documentaire à la 69e cérémonie des Writers Guild of America Awards[5].

Il a reçu 95 % de critiques favorables d'après Rotten Tomatoes[6] et une note de 77 % (pour 15 critiques) sur Metacritic[7], dont :

  • Le magazine Variety[8] : « La folie de l'homme et l'inévitabilité du désastre sont les deux moteurs qui alimentent Command and Control, un documentaire captivant et consternant du réalisateur de Food, Inc., Robert Kenner [...]. »
  • Farran Smith Nehme dans le New York Post[9] : « Les images d'archives sont combinées à des reconstitutions quelque peu feintes, mais le film atteint son but : celui de nous rappeler que nous avons encore des milliers de bombes, et que ni elles - ni nous - ne sommes devenu beaucoup plus intelligents. »
  • Mick LaSalle du San Francisco Chronicle[10] : « Enfant, je m'inquiétais de la guerre nucléaire. Je n'ai jamais réalisé que j'aurais dû m'inquiéter d'un accident nucléaire. »

Tournage[modifier | modifier le code]

Des parties du film ont été tournées au Musée du missile Titan à Green Valley en Arizona.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Command and Control - 2016 Tribeca Film Festival », sur tribecafilm.com (consulté le ).
  2. (en) « Sheffield Doc/Fest: Sheffield International Documentary Festival », sur Sheffield Doc/Fest (en) (consulté le ).
  3. (en) « American Experience - Command and Control », sur Public Broadcasting Service (consulté le ).
  4. (en) Ed Pilkington, « Eric Schlosser: 'The people who are most anti-nuclear are the ones who know most about it' », sur The Guardian, (consulté le ).
  5. « Writers Guild of America Awards 2017 (édition n°69) », sur Allociné, (consulté le ).
  6. (en) « Command and Control (2016) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  7. (en) « Critic Reviews for Command and Control », sur Metacritic, (consulté le ).
  8. (en) Nick Schager, « Command and Control: Review: A Real-World Nuclear Disaster Movie », sur Variety, (consulté le ).
  9. (en) Farran Smith Nehme, « New doc shows bombs are risky business », sur New York Post, (consulté le ).
  10. (en) Mick LaSalle, « That time a socket wrench almost blew us all to smithereens », sur sfgate.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]