Chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer

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Chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer
Chartreuse de Saint-Paul-de Maresme
Sant Pol del Maresme
Sant Pol del Maresme
Existence et aspect du monastère
Nom local Cartoixa de Sant Pol de Mar
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Diocèse Gérone
Type Chartreuse masculine
Présentation monastique
Fondateur Guillaume de Mongri
Origine de la communauté Chartreuse de Scala Dei
Province cartusienne Catalogne
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer
Blasonnement De gueules à un mont d'or surmonté d'une fleur de lis du même[1].
Historique
Date(s) de la fondation 1269
Fermeture 1433
Architecture
Protection Bien d'intérêt national (BCIN)[2].
Localisation
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Catalogne Catalogne
Province Barcelone
Comarque Maresme
Commune Sant Pol de Mar
Coordonnées 41° 36′ 08″ nord, 2° 37′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : Catalogne
(Voir situation sur carte : Catalogne)
Chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer Chartreuse de Saint-Paul-de Maresme
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer Chartreuse de Saint-Paul-de Maresme

La chartreuse de Saint-Paul-de-la-Mer, en catalan : Cartoixa de Sant Pol de Mar, ou chartreuse de Saint-Paul-de Maresme est un ancien monastère Chartreux situé sur un rocher, à Sant Pol de Mar, dans la Province de Barcelone en Espagne. Elle est déclarée bien culturel d'intérêt national.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondé par des moines coptes, le prieuré bénédictin de Saint-Paul-de-la-Mer existe depuis le Xe siècle au moins, dépendant successivement de l'abbaye de Sant Feliu de Guíxols (ca), de Saint-Victor de Marseille en 1048, puis de l'abbaye de Lérins en 1068[3]. Ruiné, il est acheté en 1265 par Guillaume de Mongri (ca), chanoine de la cathédrale Sainte-Marie de Gérone. Les Bénédictins retournent à Lérins et le monastère reste vacant.

En 1269, Guillaume de Mongri le cède aux chartreux de Valparaiso, en catalan Vallparadís, afin que les terres du monastère de Vallalta deviennent une maison autonome. Une communauté venue de Scala Dei en prend possession en 1269. Le monastère est directement gouverné par le Vatican, qui nomme les prieurs, et reçoit plusieurs indulgences et privilèges. Au cours de cette période, plusieurs "pous de llances", puits en catalan, sont établis dans leurs domaines et sont utilisés pour exécuter les hérétiques qui sont interrogés à Sant Cebrià de Vallalta par l'inquisition[4].

À la fin du XIIIe siècle, les relations entre le monastère et les seigneurs de Cabrera (en) se dégradent, ce qui conduit les anciens propriétaires de Lérins à revendiquer la possession[3]. Faute de ressources suffisantes, la maison végète et ne peut même pas être bâtie selon les règles cartusiennes.

En 1344, le château de Vallparadís est cédé aux Chartreux de Scala Dei et de Saint-Paul afin qu'ils puissent fonder une nouvelle communauté. La fondation entre en vigueur l'année suivante, avec des moines venant de Scala Dei. Pendant ce temps, la vie du monastère de Saint-Paul-de-la-Mer se développe de manière spectaculaire.

En 1415, la nouvelle chartreuse de Montalegre est fondée, dans un endroit plus approprié pour son activité que ceux de Saint-Paul et de Valparaiso. La même année, une bulle de Benoît XIII[note 1] autorise le transfert de Saint-Paul, qui à cette époque traverse des heures sombres. Le transfert effectif n'a lieu qu'en 1433[3]. La communauté de Valparaiso se transfère à Montalègre et s’unit à celle de Saint-Paul-de-la-Mer.

En 1434, a lieu la vente de Saint Paul au vicomte de Cabrera. Au XVe siècle, l'endroit est fortifié, mais son emplacement conduit à l'urbanisation de ses environs. Lorsque la nouvelle église paroissiale est construite, Saint-Paul-de-la-Mer devient une chapelle.

Prieurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au cours du Grand Schisme d'Occident (1391-1410), les chartreux allemands et italiens sont avec le pape de Rome, et ceux de France et d'Espagne suivent le pape d'Avignon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives héraldiques suisses, p.221
  2. référence RI-51-0005675, base de données du patrimoine Catalan des Béns Culturals d'Interès Nacional et espagnole
  3. a b et c (ca) Monestir de Sant Pol del Maresme
  4. a et b (ca) Parera i Cusí, Lluís. « La insòlita història de Sant Cebrià », Sant Cebrià de Vallalta: Centre d'Estudis Sant Cebrià, février 2008.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 258.
  • (la) Le Couteulx, Charles, Annales ordinis Cartusiensis, ab anno 1084 ad annum 1429, vol. IV, Montreuil-sur-Mer, 1887-1891, p. 282, 285, 286.
  • (ca) Puig I Cadafalch. J., « L’arquitectura romànica a Catalunya », Vol. II, Barcelone: Institut d’Estudis Catalans, 1911.
  • (es) Cardonna, Domingo-María , « Las cartujas de Montalegre, Sant Pol de Maresme, Vallparadis, Ara Cœli y Via Cœli »; AC 41/2, Salzbourg, 1983, 140 p. + 123 ill.
  • (ca) Vellvehi, Jaume; Llovet, Eva M., « Catalunya romànica », Vol. XX. Barcelone: Enciclopèdia Catalana, 1992.
  • Devaux, Augustin et Van Dijck, Gabriel, Nouvelle Bibliographie Cartusienne : Cartusiana, Grande Chartreuse, 2005, Maisons de l'Ordre, , 785 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]