Charlotte Pulvers

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Charlotte Pulvers
Portrait réalisé pour le Congrès mondial d’espéranto de 1913 à Berne.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ApeldoornVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Augusta Charlotte PulversVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Charlotte Pulvers, de son nom complet Augusta Charlotte Pulvers[1],[2],[3], est une femme de lettres espérantophone, née à Strasbourg le [N 1], et morte le à Apeldoorn[N 2]. De nationalité allemande à sa naissance, puis ayant vécu quelque temps en Suisse[N 3], elle s’établit aux Pays-Bas à partir de 1926[4] et sera naturalisée néerlandaise en 1947 alors qu’elle réside à Ermelo, dans la province de Gueldre, où elle vit de ses rentes[3],[5],[6],[7],[8].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Charlotte Pulvers naît le à Strasbourg, qui est à cette période en Allemagne. Protestante, elle réalise sa confirmation en 1894, alors qu'elle a 16 ans.

Formation et activités liées à l'espéranto[modifier | modifier le code]

Note manuscrite écrite le 11 mars 1894 dans les premières pages d’un exemplaire du Gesangbuch für die evangelischen Gemeinden von Elsaß-Lothringen, manifestement offert à l’occasion d’une confirmation. Ce livre la suivra tout au long de sa vie jusqu’aux Pays-Bas[N 4].

Entre ses 28 et 29 ans (soit de 1906 à 1907), elle et sa sœur Olga apprennent l'espéranto à Strasbourg[9]. Quelques années après, âgée de 33 ans, elle participe à la remise sur pied du groupe espérantiste de Bâle[10]. En 1913, elle devient membre du comité local d’organisation du 9e congrès mondial d'espéranto à Berne[11],[12] ; la même année a lieu la parution de Svisaj Rakontoj, sa traduction de l’œuvre d'Ernst Zahn[13],[14]. L'année suivante, paraît pour la première fois son ouvrage Elzasaj Legendoj, qui connaîtra une seconde édition dix ans plus tard.

En 1926, Charlotte Pulvers, âgée de 48 ans, s'établit à Ermelo aux Pays-Bas. Onze ans plus tard, en 1947, elle obtient la nationalité néerlandaise[3]. Puis, en 1957, elle emménage à Apeldoorn[N 5], dans le même pays.

Décès[modifier | modifier le code]

Charlotte Pulvers meurt le à Apeldoorn, à l'âge de 85 ans.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Page de garde de l'ouvrage Elzasaj Legendoj.
  • Svisaj rakontoj.
  • Elzasaj Legendoj, Dresde, 1914. Recueil de légendes alsaciennes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Mme Pulvers s’est acquitté de cette tâche pour quelques légendes de son pays natal, l’Alsace, traduit de S-ino Pulvers prenis sur sin tian taskon por kelkaj legendoj de sia gepatra lando, Elzaso […], (eo) Lingvo internacia (no 12), (lire en ligne).
  2. Dans une correspondance privée, contacté via le mél officiel de coda-apeldoorn.nl au sujet de Chalotte Pulvers, Gerdien de Jong déclare Charlotte Pulvers died on 13-12-1963 in Apeldoorn. (Charlotte Pulvers est morte le 13/12/1963 à Apeldoorn).
  3. Mi estas germanino, ne svisino ; mi nur loĝas en Svislando (Je suis allemande, pas suisse ; j’habite en Suisse [sans en avoir la nationalité]) La gazeto numero 144, p. 29
  4. Le livre a fait l’objet d’un rachat à un libraire Néerlandais par Wikimédia France dans le cadre de la rédaction de cet article.
  5. Dans une correspondance privée, contacté via le mél officiel de Ermelo au sujet de Chalotte Pulvers, Wenka von Meijenfeldt déclare Charlotte Pulvers was moved to Apeldoorn in 1957. (Charlotte Pulvers a déménagé à Apeldoorn en 1957).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Strasbourg - Etat civil - Registre de naissances 1878 - 4 E 482/96 », sur Archives d'Alsace (consulté le ).
  2. « Strasbourg - Etat civil - Registre de naissances 1878 - 4 E 482/95, 4 E 482/96 », sur Archives d'Alsace (consulté le ).
  3. a b et c (nl) 49ste VEBGADEBING. — 26 JUNI 1947. Behandeling en aannem ing van wetsontwerpen
  4. (nl) « Staten-Generaal Digitaal », sur www.statengeneraaldigitaal.nl (consulté le ) : « De verzoekster, genoemd in artikel 1, onder 10, is te Straatsburg (frankrijk) geboren en bezit de Duitsche nationaliteit. Sedert 1926 onafgebroken in Nederland woonachtig, kan zij geacht worden te zijn ingeburgerd. Zij geniet vaste inkomsten uit lijfrente. , soit La dixième personne concerné par l'article 1 est né à Strasbourg (France) et a la nationalité allemande. Depuis 1926, elle a vécu sans interruption aux Pays-Bas, elle peut être considérée comme s'y étant établie. Elle vit grâce à des revenus constitués de rentes fixes. ».
  5. (nl) « Staten-Generaal Digitaal », sur www.statengeneraaldigitaal.nl (consulté le ).
  6. (nl) Augusta Charlotte Pulvers, geboren te Straatsbuig (Frankrijk) den 14 September 1878. zonder beroep, wonende te Ermelo, provincie Gelderland; Kamerstuk Tweede Kamer 1946-1947 kamerstuknummer 399 ondernummer 2
  7. (nl) « Staten-Generaal Digitaal », sur www.statengeneraaldigitaal.nl (consulté le ).
  8. (nl) « Staten-Generaal Digitaal », sur www.statengeneraaldigitaal.nl (consulté le ).
  9. (eo) « Komentoj Kaj Prezijigoj Pri Impona Verko », sur plansprachen.ch, .
  10. (eo) « Kronologio Resumo kaj konkludoj », sur plamsprachen.ch (consulté le ).
  11. (eo) Aleksander Korzhenkov, « Andreas Kuenzli: En Berno antau cent jaroj (Artikolo el La Ondo de Esperanto) », sur esperanto-ondo.ru (consulté le ).
  12. « La 9a Universala Kongreso de Esperanto en Berno », sur planlingvoj.ch (consulté le ).
  13. (eo) « Kronologio pri la planlingva movado de Svislando La plej gravaj datoj el ĝia historio », , p. 6.
  14. (it) « Catalogo 79 : Addenda a tutti i settori », sur libnat.it (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]