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Charles Léa Eyoum

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Charles Eyoum
Image illustrative de l’article Charles Léa Eyoum
Biographie
Nom Charles Léa Eyoum
Nationalité Camerounais
Naissance (73 ans)
Douala (Cameroun)
Taille 1,82 m (6 0)
Période pro. 1968 - 1979
Poste Attaquant puis entraîneur
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1968-1969 Aigle Nkongsamba
1969-1971 Diamant Yaoundé
1971-1972 Canon Yaoundé
1972-1973 US Toulouse
1973-1974 US Quevilly
1974-1976 Stade rennais FC 011 0(3)
1976-1977 Amicale de Lucé 003 0(2)
1977-1978 SM Caen 007 0(?)
1978-1979 Villemomble Sports
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1969-1972 Cameroun 52 (9)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1978-1980 Villemomble Sports 3v 10n 13d
1981-1982 Bicici Abidjan
1982-1984 Léopards Douala
1985-1986 AS Babimbi
1988-1989 Dynamo Douala
1992-1994 Léopards Douala
1994-1996 US Douala
1996-1998 Dynamo Douala
1998-2000 US Douala
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 22/07/2020

Charles Léa Eyoum, né le à Douala, est un footballeur international camerounais des années 1970 reconverti entraîneur.

Révélé avec le Diamant et le Canon de Yaoundé, Léa est international durant son passage dans ces deux clubs (1969-1972). Il rejoint alors l'US Toulouse en Division 2, puis l'US Quevilly en D3 un an après et enfin le Stade rennais dans l'élite. Il y reste deux années mais une blessure l'empêche de jouer. Charles Léa prend la direction de l'Amicale de Lucé, promu en D2 1976-77, puis du SM Caen au même niveau la saison suivante, mais ne joue à chaque fois qu'une poignée de rencontres.

En 1978, Léa Eyoum arrive au Villemomble Sports, en quatrième division et devient entraîneur-joueur. Il rentre ensuite en Afrique où il devient entraîneur dans son pays natal, après un détour par la Côte d’Ivoire. Il prend ensuite des responsabilités dans les instances footballistiques locales, au sein du syndicat des joueurs puis à la fédération camerounaise.

Son neveu James Léa Siliki est aussi footballeur professionnel[1].

Débuts aux Cameroun

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Révélé avec le club d'Aigle Nkongsamba, Charles Léa Eyoum rejoint le Diamant Yaoundé[2] et devient international avec les Lions indomptables[3] en 1969. Trois fois vice-champion du Cameroun, il offre la Coupe du Cameroun en 1971.

Léa Eyoum remporte la Coupe d’Afrique des clubs champions[4] avec le Canon de Yaoundé qu’il renforce contre les Ghanéens d’Ashanti Kotoko de Kumasi en 1971[5]. Au terme de cette année 1971, Charles Léa Eyoum se voit décerner le Ballon de bronze africain, devancé par Ibrahim Sunday et Robert Mensah, deux ghanéens du club finaliste de la C1[6].

En équipe nationale pendant trois ans, Léa Eyoum inscrit près de trente buts mais ne remporte aucun titre. En 1972, la troisième place de la Coupe d'Afrique des nations est une désillusion[7]. En 2006, Charles Léa fait partie de la liste publiée par la CAF des deux cents meilleurs joueurs africains des cinquante dernières années d'après un vote populaire[8].

Il passe aussi par Africa Sport et Stella d’Abidjan en Côte d’Ivoire[2].

Passage en France

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Charles Léa Eyoum commence sa carrière européenne en rejoignant l'US Toulouse (D2) en 1972[3] dont il devient le premier jouer camerounais de l'histoire[9].

Entre 1973-1975, Charles Léa Eyoum passe le Brevet d'état de football second degré et fait partie de la même promotion que Roger Lemerre et Jean-Michel Larqué[2]. Après une saison à l'UST, Léa Eyoum part jouer un niveau plus bas (D3), à l'US Quevilly lors de la saison 1973-1974.

En 1974, Charles Léa est le premier joueur camerounais à porter le maillot du Stade rennais. Il réalise de bons débuts avec deux buts pour ses deux premiers matchs, à Nice (défaite 4-1) et contre Angers (victoire 2-0) début août. L’attaquant camerounais marque ensuite le pas, et voit sa période rennaise définitivement gâchée, après onze matchs et trois buts, par une blessure[3] au genou. Rennes termine avant-dernier et est relégué en Division 2. Léa Eyoum ne dispute aucun match durant la saison 1975-1976.

Pour l'exercice 1976-1977, il prend la direction de Lucé, promu en D2, où il ne dispute que trois matchs en fin de saison, mais réussit à inscrire deux buts pour l'équipe surprise du championnat qui termine à la quatrième place.

Il rejoint Caen aussi en D2 et joue sept matchs[10] puis et enfin Villemomble, son dernier club français[3] où il rend le rôle d'entraîneur-joueur de l'équipe promue en quatrième division. Avec seulement trois victoires, celle-ci termine avant-dernière du groupe B et est reléguée au niveau régional.

Entraîneur au Cameroun

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Léa rentre ensuite en Afrique, mais fait un détour par la Côte d’Ivoire avant de rentrer au Cameroun. De retour au pays, il embrasse la carrière d’entraîneur dans sa ville natale de Douala : à l'AS Babimbi (1985-1986), aux Léopards (1982-84 puis 92-94), au Dynamo (88-89 puis 96-98) et à l'Union sportive (94-96 et 98-2000)[3],[2].

Après le football, Léa Eyoum retourne faire des études supérieures de comptable. Cela lui permet de travailler tour à tour dans une Société de café à Abidjan en Côte d'Ivoire, ainsi que dans plusieurs structures au Cameroun[7].

Ensuite, il prend des responsabilités dans les instances footballistiques locales, au sein du syndicat des joueurs puis à la fédération camerounaise[3]. En 2005, il est membre du bureau exécutif de la ligue provinciale de football du Littoral où il occupe le poste de vice-président[5]. Il devient président d’honneur de l’Association des entraîneurs de football de la province du Littoral[2].

En 2012, malgré ses multiples occupations traditionnelles de chef du canton Diketi et premier notable du canton Bell à Bali, à 60 ans, Léa est à la tête de la ligue régionale du Littoral[7].

Statistiques

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Charles Léa Eyoum dispute une saison de première division française durant laquelle il prend part à onze matchs et inscrit trois buts[11].

Statistiques de Charles Léa Eyoum au 22/07/2020
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s) Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division M. B. M. B. Comp. M. B. M. B.
1968 Drapeau du Cameroun Aigle Nkongsamba D1 - - - - - - - 0 0
1969 Drapeau du Cameroun Aigle Nkongsamba D1 - - - - - - - 0 0
1969 Drapeau du Cameroun Diamant Yaoundé D1 - - - - - - - 0 0
1970 Drapeau du Cameroun Diamant Yaoundé D1 - - - - - - - 0 0
1971 Drapeau du Cameroun Diamant Yaoundé D1 - - - - - - - 0 0
1971 Drapeau du Cameroun Canon Yaoundé D1 - - - - C1 - - 0 0
1972 Drapeau du Cameroun Canon Yaoundé D1 - - - - - - - 0 0
1972-1973 Drapeau de la France US Toulouse D2 - - - - - - - 0 0
1973-1974 Drapeau de la France US Quevilly D3 - - - - - - - 0 0
1974-1975 Drapeau de la France Stade rennais FC D1 11 3 - - - - - 11 3
1975-1976 Drapeau de la France Stade rennais FC D2 - - - - - - - 0 0
1976-1977 Drapeau de la France Amicale de Lucé D2 3 2 - - - - - 3 2
1977-1978 Drapeau de la France SM Caen D2 7 - - - - - - 7 0
1978-1979 Drapeau de la France Villemomble Sports D4 - - - - - - - 0 0
Total sur la carrière 21 5 - - - - - 21 5

Charles Léa Eyoum remporte plusieurs fois la finale de la Coupe du Cameroun, à la fois comme joueur et comme entraîneur. La première est gagnée avec le Diamant de Yaoundé en 1971[12]. Trois fois vice-champion du Cameroun, il remporte avec le Canon de Yaoundé la finale de la Coupe d'Afrique des Clubs champions en 1971[7].

  • Coupe des Clubs Champions
    • Vainqueur : 1971 avec Canon Yaoundé
  • Ballon de Bronze Africain

Entraîneur

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Notes et références

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  1. « Lions indomptables : James Léa Siliki, une étoile à conquérir », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  2. a b c d et e Camfoot.com, « Charles Lea Eyoum : « C'est le coaching qui nous a fait perdre à la Can 2004 » », sur Camfoot.com, (consulté le )
  3. a b c d e f g et h « Charles Léa Eyoum », sur Stade Rennais Online (consulté le )
  4. Entretien de Charles Léa Eyoum
  5. a et b Camfoot.com, « Charles Léa Eyoum, ancien buteur de race : « On naît buteur, on ne le devient pas » », sur Camfoot.com, (consulté le )
  6. Camfoot.com, « Un règne sans partage », sur Camfoot.com, (consulté le )
  7. a b c et d « Charles Léa Eyoum: Une retraite sportive bien méritée. », sur live.mboa.info, (consulté le )
  8. (el) « Οι 200 κορυφαίοι Αφρικανοί - SPORT 24 », sur www.sport24.gr (consulté le )
  9. « Stéphane Mbia, le neuvième camerounais au TFC », sur LesViolets.Com (consulté le )
  10. Dictionnaire des footballeurs étrangers, Championnat professionnel français, Marc Barreaud, (ISBN 2738466087)
  11. « Charles LÉA EYOUM », sur www.footballstats.fr (consulté le )
  12. « 50 ème Edition de la Finale de la Coupe du Cameroun de Football », sur docplayer.fr, (consulté le )

Liens externes

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