Charles Brunellière

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Charles Brunellière
Charles Brunellière
Fonction
Adjoint au maire
Nantes
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Yves MarcasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Louis Debierre (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conseil supérieur de la marine marchande (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit

Charles Brunellière, né le à Nantes, mort le à Nantes, est un armateur et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Brunellière, un libraire aisé, et d'Elisabeth Etourneau, d'abord commis chez un épicier, puis chez un marchand de grain, Charles Brunellière est employé chez un courtier maritime.

À partir de 1877, il devient associé dans l'armement de navires et, en 1883, fonde, avec son frère cadet Fernand Brunellière, la société « Charles et Fernand Brunellière ». Il fait construire La Fédération, premier grand voilier en acier, puis les deux premiers grands vapeurs.

Contribuant, avec son frère, à la création de la Fédération maritime de Bretagne, il devient membre du Conseil supérieur de la marine marchande.

Organisateur du mouvement syndical et coopératif nantais, il fonde le Parti ouvrier nantais en 1888. Partisan de Jules Guesde, il est l'un des fondateurs avec Yves Le Febvre en 1900 de la Fédération socialiste de Bretagne et est l’immuable secrétaire général de la Fédération socialiste de Loire-Inférieure. Il organise le socialisme dans la Basse-Loire tout en inspirant le syndicalisme, en particulier dans le domaine agricole, ainsi que pour aux professions de marin et de viticulteur.

Il est le premier à demander la création d'une bourse du travail.

Il est conseiller municipal à Nantes en 1881, puis adjoint au maire en 1885, jusqu'en 1908. Il échoue aux législatives face à Maurice Sibille.

Il rédige, notamment sous le pseudonyme d'Yves Marcas, divers articles ou brochures.

En Bretagne, au moins quatre rues portent son nom, d'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne (1997). Une rue de Nantes porte ainsi son nom.

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Classe ouvrière devant le socialisme (1891)
  • Les Souffrances de la classe ouvrière (1895)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]