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Charles Ambroise Bertrand de L'Hodiesnière

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Charles Ambroise Bertrand L' Hodiesnière
Fonctions
Député de l'Orne

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 6 mois et 27 jours)
Gouvernement Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Lande-Patry (Orne)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès La Carneille (Orne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Girondins
Modérés
Profession Avocat
Procureur du roi
députés de l'Orne

Charles Ambroise Bertrand L'Hodiesnière, né le à La Lande-Patry[1],mort le à La Carneille, est un député français à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.

Biographie

Procureur du roi à Falaise avant la Révolution, Bertrand devint administrateur du Calvados et fut élu, le 6 septembre 1792, député de la Convention par le département de l'Orne.

Lors du Procès de Louis XVI, il vota pour la culpabilité du roi, pour la ratification du jugement du peuple, pour la mort et contre le sursis. Surnommé "Bertrand-Calvados", l'essentiel de ses interventions portaient sur les questions fiscales dont il était spécialiste.

Le 13 avril 1793, il vota pour la mise en accusation de Marat ; le 21 mai, il devint membre de la Commission des Douze, pour la recherche des complots de la commune de Paris, et, le 28 mai, il s’abstint dans le scrutin sur le rapport du décret qui avait cassé la Commission des Douze la veille. Le 2 juin 1793, il fut décrété d’arrestation, et le 8 juillet, sur rapport de Saint-Just, au nom du Comité de salut public, il fut rappelé au sein de l’assemblée. Le 29 juillet, il démissionna et fut remplacé le 29 août par son suppléant Desrivières.

Commissaire du directoire dans le Calvados, ce département l’élut au Conseil des Cinq-Cents, le 25 germinal an VI, où il attaqua et contribua, le 30 prairial, à renverser le triumvirat Merlin, Treilhard et La Revellère. Il défendit l’élection de Sieyès, combattit les Jacobins et fut un des promoteurs du coup d'État du 18 fructidor an V.

Lors du coup d'État du 18 brumaire an VIII, il siégeait à la tribune et s’opposa vivement à Bonaparte en s’écriant : « Mort au tyran ». Il s’enfuit en sautant par une des fenêtres, fut exclu de l’assemblée, et rentra dans la vie privée. La loi du 12 janvier 1816 contre les régicides l’obligea à se retirer momentanément à Bruxelles.

Il finit ses jours dans sa propriété du Hamel St Étienne.

Références

  1. « Image : 165 Cote : 3NUMECRP218/EDPT431_6 », sur Archives de l'Orne (consulté le )

Sources