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Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry

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Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry
Fonctions
Membre de la Chambre des députés des départements
Quatrième législature de la Seconde Restauration (d)
Loir-et-Cher
-
Conseiller général de Loir-et-Cher
à partir de
Membre de la Chambre des députés des départements
Troisième législature de la Seconde Restauration (d)
Loir-et-Cher
-
Membre de la Chambre des députés des départements
Deuxième législature de la Seconde Restauration
Loir-et-Cher
-
Membre de la Chambre des députés des départements
Première législature de la Seconde Restauration
Loir-et-Cher
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
FosséVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Autres informations
Propriétaire de
Château de Fossé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinction

Charles-Marie d'Irumberry, comte de Salaberry, né à Paris le , mort à Fossé (Loir-et-Cher) le , est un militaire, homme de lettres et homme politique français.

Biographie

Petit-neveu de l'amiral Vincent de Salaberry de Benneville, Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry est le fils de Charles Victoire François d'Irumberry de Salaberry (président à la Chambre des comptes de Blois, propriétaire du château de Pezay, influencé par Paul Boësnier de l'Orme[1] il sera guillotiné en 1794). Sa mère est Anne-Marie Le Gendre de Lormoy (belle-sœur d'Antoine-Jean Amelot de Chaillou et de Jean-Nicolas Dufort de Cheverny).

Il prend part à l'Armée des émigrés, puis participe à la guerre de Vendée au côté des royalistes.

En 1801, il se trouve mêlé à l'Affaire Clément de Ris ; il fait partie de l'équipée destinée à la libération du sénateur.

En 1810, il accueille Madame de Staël dans son château de Fossé.

En août 1815, il devient un député ultra-royaliste de la Restauration pour le département de Loir-et-Cher ; il le restera jusqu'à mai 1830. Il collabore au Correspondant.

Gendre de l'intendant Jean-Baptiste François Moulins de La Porte, il est le beau-père de Guy Delavau.

Ses œuvres politiques et littéraires

  • Histoire de l'Empire ottoman, depuis sa fondation jusqu'à la paix d'Yassi; en 1792, 11 vol., Paris, Le Normant, 1813
  • Lord Wiseby, ou, Le célibataire, imprimerie de Cellot & chez Maradan, 1808, 2 vol. in 12.
  • Proposition de M. le Comte de Salaberry, Député de Loir-et-Cher; concernant les épurations dans plus d'un ministère et dans les grandes administrations; développée à la tribune, le 18 mars , 15 pages, P. Gueffier, imprimeur.
  • Souvenirs politiques du comte de Salaberry sur la restauration, 1821-1830, D. Lambert de La Douasnerie, 1900, 2 vol. in-8
  • Mon voyage au Mont d'Or, Paris, Maradan, an X (1802) [1]
  • Voyage à Constantinople, en Italie, et aux îles de l'Archipel, par l'Allemagne et la Hongrie, Paris, Maradan, [2]

Notes et références

  1. Jean-Nicolas Dufort de Cheverny, Mémoires sur les règnes de Louis XV et Louis XVI et sur la Révolution, Ed. Plon, Nourrit et Cie, Paris 1886

Bibliographie

  • Jacques de Broglie, Madame de Staël et sa cour au château de Chaumont en 1810, 1936, p. 231 (note de bas de page)
  • Charles Rinn, Un mystérieux enlèvement: l'affaire Clément de Ris, 1800-1801, A. Lefrançois, 1910, p. 114
  • « Charles-Marie d'Irumberry de Salaberry », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]. [3]

Voir aussi

Liens externes