Chapelle de la Bonne-Dame de Lavacherie

Chapelle de la Bonne-Dame

La chapelle de la Bonne-Dame, avec la fontaine Sainte-Ode en 2014.

Présentation

Culte

catholique

Rattachement

Diocèse de Namur

Début de la construction

XIX^e siècle

Géographie

Pays

Province de Luxembourg

Ville

Sainte-Ode

Coordonnées

50° 04′ 05″ nord, 5° 30′ 08″ est

Géolocalisation sur la carte : Belgique

Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg

La chapelle de la Bonne Dame est un petit édifice religieux catholique sis à Lavacherie dans l’Ardenne belge. Construite en schiste au XIX^e siècle et dédiée à sainte Ode, la chapelle rappelle l’ancienne présence de moniales d’un couvent qui, selon la tradition fut fondé par sainte Ode (la ‘Bonne Dame’). A côté de la chapelle se trouve la ‘Fontaine Sainte-Ode’.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1572 un forgeron obtient l’octroi du lieu pour la construction d’une forge et de fourneaux. Il place ses forges sous la protection de sainte Ode, traditionnellement vénérée dans la région^[1]

La chapelle Sainte-Ode fut reconstruite en schiste au XIX^e siècle, en mémoire de la ‘Bonne Dame’, et une fontaine en forme de coquillage fut aménagée pour la source Sainte-Ode. La chapelle abrite la statue de sainte Ode. Les eaux de la source ont des propriétés qui sont considérées par certains comme ‘miraculeuses’. Un pèlerinage est organisé chaque année le deuxième dimanche de mai, durant lequel des pèlerins se frottent les yeux avec l’eau de la source Sainte-Ode.

La chapelle se trouve sur le territoire du village de Lavacherie. Et lorsque les communes de Belgique fusionnèrent en 1977 la nouvelle entité communale prit le nom de Sainte-Ode.

En 2009 une chercheuse s'est intéressée à la Bonne Dame et a son culte^[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Au VII^e siècle une communauté de vierges consacrées se serait installée dans la grande forêt de Freyr. Un soir d’hiver elles furent massacrées par des bandits. Seule sainte Ode survécut et continua à vivre comme ermite recevant sa nourriture des habitants du village voisin. Un nouveau venu au village qui lui refusa ce qu’elle mendiait fut frappé d’un mal mystérieux qui le rendit aveugle. Regrettant le mauvais accueil donné à la veuve-ermite il lui rendit visite et, invité à le faire par la sainte, se lava les yeux à la source qu’elle venait de faire jaillir. Il recouvra la vue. Il n’est pas exclu que les légendes assez similaires des deux (?) saintes Ode - Ode de Brabant et celle-ci - se soient mélangées, ou que le personnage se soit dédoublé
↑ Françoise Lempereur, Pratiques populaires, loin des dogmes et de la Raison. Magazine Culture." ULg. Août 2009. https://culture.uliege.be/jcms/prod_94574/fr/pratiques-populaires-loin-des-dogmes-et-de-la-raison?part=3

[1] Au VII^e siècle une communauté de vierges consacrées se serait installée dans la grande forêt de Freyr. Un soir d’hiver elles furent massacrées par des bandits. Seule sainte Ode survécut et continua à vivre comme ermite recevant sa nourriture des habitants du village voisin. Un nouveau venu au village qui lui refusa ce qu’elle mendiait fut frappé d’un mal mystérieux qui le rendit aveugle. Regrettant le mauvais accueil donné à la veuve-ermite il lui rendit visite et, invité à le faire par la sainte, se lava les yeux à la source qu’elle venait de faire jaillir. Il recouvra la vue. Il n’est pas exclu que les légendes assez similaires des deux (?) saintes Ode - Ode de Brabant et celle-ci - se soient mélangées, ou que le personnage se soit dédoublé

[2] Françoise Lempereur, Pratiques populaires, loin des dogmes et de la Raison. Magazine Culture." ULg. Août 2009. https://culture.uliege.be/jcms/prod_94574/fr/pratiques-populaires-loin-des-dogmes-et-de-la-raison?part=3

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[2]