Castelli in aria

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Castelli in aria

Titre original Castelli in aria
Réalisation Augusto Genina
Scénario Franz Karl Franchy
Musique Alessandro Cicognini
Acteurs principaux
Sociétés de production Astra Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie,
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie
Durée 96 minutes (h 36)
Sortie 1939

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Castelli in aria est un film germano-italien réalisé par Augusto Genina, sorti en 1939.

Le scénario du film est inspiré du roman Tre giorni in pardiso (Trois jours au paradis) de Franz Karl Franchy, dont l'adaptation a été effectuée par Renato Castellani et Mario Soldati.

Le film a été tourné à Cinecittà en double version, italienne et allemande, dirigé par Augusto Genina. La version italienne a été présentée lors de la Mostra de Venise de 1939. La version allemande a été appelé Ins blaue Leben.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Un voyage de première classe en Italie est le gros lot d'une loterie autrichienne, gagné par une jeune et jolie employée de vestiaire d'un théâtre de Vienne. La jeune viennoise, qui s'appelle Mimi, rencontre dans le train, Richard, un pauvre joueur de violon qui a eu l'occasion de la voir, auparavant, à bord d'une voiture d'exception, et depuis, il la considère comme une grande dame. Pour lui plaire, il se présente comme un prince et lui offre d'être son guide dans les endroits qu'elle va visiter en trois jours : Venise, Florence et Naples. Trois jours de rêve plein d''amour qui se concluent par la révélation réciproque de leur identité.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Surprenant chez Genina, cette espèce de catalogue touristique C. I. T. (Compagnia Italiana Turismo) , peu habituelle chez son auteur. » (Vice, Popolo d'Italia, le )
  • « Les films d'Auguste Genina maintient [...] un parfait équilibre entre la véracité et le conte de fées. Une jolie fable qui brille de mille étoiles et ses petits trucs magiques dans un jeu continu d'illusion permanente avec la réalité. [...] Loin des contingences, pris chacun dans le rêve de l'autre, les deux amoureux, vivent intensément, en sachant que tout est faux. Cette douce folie de vivre trois jours dans la lumière de grands rêves impossibles, en mettant de côté la morne monotonie d'une réalité sans horizons [...] donne au film [...] son délicat sens de l'humanité et de la poésie. » (Lucio D'Ambra, Film, n°. 42, )
  • « Ce n'est pas le meilleur film de Genina, nous en sommes tous d'accord. Pourtant est-ce un film qui peut plaîre? À en juger par le succès en Allemagne, on peut dire que oui [..] La jolie petite fable est vécu avec grâce, avec une douce naïveté par Harvey; De Sica avec ce charme généreux qu'il met dans toutes ses aventures sentimentales. ...] » (Alberto Albani Barbieri, La Tribune, )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Au générique, le nom du créateur de costumes Gino Carlo Sensani n'apparaît pas, car ce n'était peut-être pas l'habitude à l'époque, même s'il n'y a aucune contestation sur sa collaboration au film.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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