Carcharodon hubbelli

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Carcharodon hubbelli
Description de cette image, également commentée ci-après
Holotype avec la mâchoire et les dents fossilisés.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Chondrichthyes
Ordre Lamniformes
Famille Lamnidae
Genre Carcharodon

Espèce

 Carcharodon hubbelli
Ehret (d) et al.[1], 2012

Carcharodon hubbelli est une espèce éteinte de requins de la famille des Lamnidae et du genre Carcharodon. Elle a vécu au Miocène supérieur au cours du Messinien, soit il y a environ entre 7,246 et 5,333 millions d'années.

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce Carcharodon hubbelli a été décrite en 2012 par Dana J. Ehret (d), Bruce J. MacFadden (d), Douglas S. Jones (d), Thomas J. DeVries (d), David A. Foster (d) et Rodolfo Salas-Gismondi (d)[1].

Description[modifier | modifier le code]

Elle est connue par un crâne fossile découvert dans la formation géologique de Pisco dans le Sud-Est du Pérou et décrite en 2012 (45 vertèbres, 222 dents et mâchoire complète)[1].

Carcharodon hubbelli est une espèce de transition, qui montre une évolution en mosaïque présentant d'une part des caractéristiques du Grand requin blanc actuel (Carcharodon carcharias), combinées avec, d'autre part, des caractères du requin fossile « mako à grandes dents », Carcharodon hastalis.

Les caractères associés à C. carcharias incluent la présence de dentelures et d'une première dent antérieure supérieure symétrique, la plus grande de la rangée de dents, tandis que ceux rappelant C. (C.) hastalis sont une troisième dent antérieure (intermédiaire) inclinée mésialement (vers de l'axe médian de l'arcade dentaire).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique, hubbelli, lui a été donnée en l'honneur de Gordon Hubbell (d), vétérinaire et paléontologue amateur, en remerciement de son importante contribution à la paléontologie des requins[1].

Publication originale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Ehret et al. 2012, p. 1146-1151

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]