Camille Petit (chimiste)

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Camille Petit
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Camille Petit est une chimiste française. En 2019, elle est lauréate du Prix Philip Leverhulme. Elle a publié de nombreux articles dans le domaine de la capture du carbone à l'aide de matériaux hybrides organiques à nanoparticules.

Formation[modifier | modifier le code]

Camille Petit obtient un MSc enChimie à l'École nationale supérieure de chimie de Montpellier in 2007, puis un doctorat à l'Université de la ville de New York en 2011 où elle travaille dans l'équipe de Teresa Bandosz[1]. Sa thèse, Factors Affecting the Removal of Ammonia from Air on Carbonaceous Materials, gagne le prix Springer en 2012[2].

Carrière et recherches[modifier | modifier le code]

Camille Petit finalise ses recherches post-doctorales dans l'équipe d'Alissa Park à l'Université Columbia. Elle travaille sur la capture du carbone à l'aide de matériaux hybrides organiques à nanoparticules (NOHM). Elle les synthétise par greffage ionique de chaînes polymères sur du silsesquioxane oligomérique polyédrique (POSS). Elle a développé plusieurs techniques de caractérisation pour analyser leur aptitude à la capture du carbone, y compris la résonance magnétique nucléaire, la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier à réflectance totale atténuée et la calorimétrie différentielle à balayage.

En 2013, Camille Petit rejoint le département de génie chimique de l'Imperial College London[3]. Elle dirige le Laboratoire des matériaux multifonctionnels et développe des nano-colloïdes, des matériaux à base de graphène, des nitrures et des structures métallo-organiques.

En 2019, elle reçoit une prestigieuse subvention du Conseil européen de la recherche pour développer une nouvelle classe de photocatalyseurs pour aider à convertir le dioxyde de carbone en carburant en utilisant la lumière du soleil[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Camille Petit est l'auteure et co-auteure de nombreux articles de recherches, dont[9] :

  • MOF–graphite oxide composites: combining the uniqueness of graphene layers and metal–organic frameworks; C Petit, TJ Bandosz; Advanced Materials 21 (46), 4753-4757
  • Towards the use of metal–organic frameworks for water reuse; EM Dias, C Petit; Journal of Materials Chemistry A 3 (45), 22484-22506
  • Enhanced Adsorption of Ammonia on Metal‐Organic Framework/Graphite Oxide Composites: Analysis of Surface Interactions; C Petit, TJ Bandosz; Advanced Functional Materials 20 (1), 111-118
  • The synthesis and characterization of copper-based metal–organic framework/graphite oxide composites; C Petit, J Burress, TJ Bandosz; Carbon 49 (2), 563-572

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Undergraduate – High school students | Teresa J. Bandosz » (consulté le )
  2. (en) Factors Affecting the Removal of Ammonia from Air on Carbonaceous Materials (DOI 10.1007/978-1-4614-3393-4, lire en ligne)
  3. (en) « Camille Petit at Imperial College, London », sur www.aiche.org, (consulté le )
  4. (en) « Imperial academics win €11 million ERC funding | Imperial News | Imperial College London », sur Imperial News (consulté le )
  5. « Little solutions to big problems - 2015 Warner Prize - IChemE », sur www.icheme.org (consulté le )
  6. IOM3, « Award winners 2017 », sur www.iom3.org (consulté le )
  7. (en) « AIChE ® 35 Under 35 », sur www.aiche.org, (consulté le )
  8. « Philip Leverhulme Prizes 2019 | The Leverhulme Trust », sur www.leverhulme.ac.uk (consulté le )
  9. « Camille Petit », sur scholar.google.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]