Elizabeth Billington

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Elizabeth Billington
Elizabeth Billington
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Horace W. Billington (d) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

Elizabeth Billington, née Weichsel est une cantatrice britannique, soprano colorature. Née à Londres le , elle est décédée à Venise le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d'un clarinettiste allemand, Carl Weichsel membre de l'orchestre du King's Theatre, et d'une chanteuse élève de J. C. Bach, Billington étudie le piano et montre un talent précoce pour la composition. Elle devient ensuite l'élève d'un contrebassiste et maître de chant, James Billington, qu'elle épouse en 1783.

Elle débute à Dublin puis à Covent-Garden, connaît de premier succès à Paris avant de revenir à Londres où sa rivalité avec Elizabeth Mara fait discuter dans les salons.

Elle quitte l'Angleterre pour l'Italie et Naples en particulier où elle est la vedette du Teatro San Carlo, tout en partageant la scène avec Giuseppina Grassini. Elle crée des opéras de Ferdinando Paër, de Giovanni Paisiello et de Guglielmi. De 1795 à 1799, elle parcourt l'Italie avec un succès croissant, jusqu'à la Scala. Elle revient à Londres en 1801, auréolée de succès. Elle se produit alors en alternance, une soirée sur deux, à Covent Garden et à Drury Lane, pour des cachets considérables de 2000 livres sterling.

L'arrivée de la Grassini à Londres marque le début du déclin de Billington, l'italienne étant une remarquable tragédienne avec un contralto aux accents profonds.

Billington fait ses adieux à la scène le 20 mars 1806 lors de la première londonienne de La Clemenza di Tito. Elle se retire définitivement en 1814. Elle se retire près de Venise où elle avait acquis une villa. Elle y meurt en 1818.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lewis Foreman, London: A Musical Gazetteer, 2005, p. 69
  • Eugene L. Stelzig, Romantic Autobiography in England, 2009, p. 56
  • Bertrand Dermoncourt, L'univers de l'opéra, Robert Laffont, 2006 [1].
  • Roger Blanchard et Roland de Candé, Dieux et divas de l'opéra, Plon, 1986, p. 317 et suiv

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'univers de l'opéra sur Google books », sur www.books.google.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]