Barrage de Joux

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Barrage de Joux
Vue aérienne du barrage et de sa retenue d'eau
Géographie
Pays
Région
Département
Coordonnées
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Date du début des travaux
1901
Date de mise en service
15 juin 1905
Barrage
Type
Enrochements
Hauteur
(lit de rivière)
28 m
Longueur
148 m
Épaisseur en crête
m
Épaisseur à la base
20 m
Réservoir
Altitude
467 m
Volume
1,10 million de
Superficie
12 ha
Localisation sur la carte du Rhône
voir sur la carte du Rhône
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le barrage de Joux est situé sur la commune du même nom, bien qu'appartenant à la municipalité de Tarare, en France. Il est alimenté par la rivière Turdine, qui prend sa source quelques kilomètres en amont.

À l'origine, sa capacité était de 760 000 m3 dont 740 000 utilisables. Son mur de retenue est tracé en courbe de 252 m de rayon. À la base du barrage, l'épaisseur du mur de retenue est de vingt mètres et de quatre mètres à son sommet.

À titre de comparaison, l'autre retenue importante de la région, le lac des Sapins, a une capacité de deux millions de m3.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le barrage de Joux fut à l’origine construit pour répondre aux besoins industriels de Tarare, alors tournée essentiellement vers l'industrie textile, secteur gourmand en eau. La population de la commune en 1866 atteignit 15 092 habitants, ce qui demandait de plus en plus d'eau potable pour subvenir à ses propres besoins. La première pierre du projet fut posée en 1901 en présence du préfet et d'un délégué du Ministre du Commerce, les 12, 13 et .

Quatre ans plus tard, le , le barrage était inauguré. Plusieurs projets furent à l’étude avant la construction de l’ouvrage à son emplacement actuel.

Le projet initial comprenait également l’approvisionnement de la ville de Tarare en eau potable, mais les finances publiques de l’époque eurent raison du projet qui se limita donc à l'approvisionnement en eau des industries. Le gouvernement, qui se devait de tenir des engagements qu’il avait contractés auprès d'autres villes pour des travaux en cours de réalisation, refusa en effet le premier projet.

Au cours du siècle, sa capacité fut portée à 1,10 million de m3, via la surélévation du mur de retenue en 1950[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Au fil de l’histoire », sur Ville de Tarare, (consulté le ).