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Bamendjinda

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Bamendjinda
Bamendjinda
Entrée de la chefferie
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Ouest
Département Bamboutos
Commune Mbouda
Démographie
Population 11 724 hab.[1] (2005)
Géographie
Coordonnées 5° 36′ 46″ nord, 10° 17′ 46″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
Voir sur la carte administrative de région de l'Ouest
Bamendjinda

Bamendjinda est un village de l'Ouest du Cameroun, esitué dans l’arrondissement de Mbouda, département des Bamboutos, en « pays » Bamiléké.

Autrefois appelé Mba’adoh, le village de Bamendjinda abrite une chefferie Bamiléké créée vers la fin du XVIIe siècle par le chef Mbougong. Bamendjinda, qui signifie « peuple des rusés »[2].

Géographie

La localité est située à 5,8 km à l'ouest du centre du chef-lieu communal Mbouda

Origine

Créée entre les XVe et XVIe siècles par Fo’o Mbougong Mba’adoh, la chefferie Bamendjinda descend de l’éclatement du royaume Nda [3].

Économie

En 1921, selon l’administrateur Jaubert[Qui ?] le marché de Bamendjinda est de grande importance. Plus de mille indigènes y livrent transactions, échanges portant sur du petit bétail (moutons, cabris et surtout porcs), de la volaille, des graines (arachides, maïs), des fruits (noix de kola en grandes quantités), des cotonnades grassfleld, qui sont des étoffes de fabrication locale, et celles d’importation européenne[4].

Ce marché est le centre des transactions entre Bagam et Dschang. Il est cosmopolite et fréquenté par des commerçants lointains, les nombreux Haoussas venant de Garoua, de Tibati, de Ngaoundéré, de Banyo et de Bamenda[4].

Le marché est situé dans une région très riche, sur la route qui relie Bamenda et Bagam à Dschang et Nkongsamba; à l’abri des regards indiscrets des Européens de Dschang et du fisc[4].

Notes et références

  1. Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. Franck Beuvier, Les maîtres du stade. Ce que danser aux funérailles vuet dire : Les cadets, les défunts et l’institution de la chefferie. Ethnologie et histoire des associations masculines en pays bamiléké (Cameroun). Anthropologie sociale et ethnologie., Ecole des Hautes Etudes En Sciences Sociales, 2013.
  3. Source : routedeschefferies.com [1]
  4. a b et c Les Bamiléké de l'ouest Cameroun Editions Orstom 1960, Claude Tardits, p. 82 [2]

Annexes

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Bibliographie

  • Dictionnaire des villages des Bamboutos, Centre Orstom de Yaoundé, , 62 p.
  • Franck Beuvier. Les maîtres du stade. Ce que danser aux funérailles veut dire : Les cadets, les défunts et l’institution de la chefferie. Ethnologie et histoire des associations masculines en pays bamiléké (Cameroun). Anthropologie sociale et ethnologie. Ecole des Hautes Etudes En Sciences Sociales, 2013. Français.

Liens externes