Bagarre de parlementaires

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Dessin représentant l'attaque du membre du Congrès Preston Brooks contre son collègue Charles Sumner en 1856.

Une bagarre de parlementaires est un combat mettant en œuvre une forme de violence physique entre membres d'un même parlement au sein de l'édifice qui les accueille. Alors que l'institution est censée permettre l'expression des différents avis dans le calme, il arrive que de telles bagarres se produisent, souvent déclenchées par des débats déjà houleux.

Quelques exemples par pays[modifier | modifier le code]

Ci-dessous sont ainsi listés divers exemples de violences ou bagarres entre des parlementaires de différents pays classés par ordre alphabétique, étant entendu que cette dernière n'est pas exhaustive.

Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

Le , des incidents ont lieu au sein de l'Assemblée nationale, en Afrique du Sud, pour la deuxième fois en deux semaines[1].

Égypte[modifier | modifier le code]

En , en Égypte, Kamal Ahmed jette une chaussure à Tawfiq Okacha pour avoir accueilli l'ambassadeur d'Israël Haim Koren[2].

France[modifier | modifier le code]

Le , au palais Bourbon, le député communiste Alexandre Blanc gifle Léon Daudet, qui riposte alors en lui assénant un coup de poing[3],[4].

En , bien que le Parti communiste français ait été dissout, Charles Michels, André Mercier, Raymond Guyot et Fernand Grenier se rendent le à la séance d'ouverture de la Chambre des députés. Leur présence provoque alors une bagarre et leur expulsion de l'enceinte de l'hémicycle[5].

Japon[modifier | modifier le code]

Le , une bagarre éclate à la Chambre des conseillers avant l'adoption d'une loi autorisant l'envoi de militaires pour aider un pays allié[6].

Jordanie[modifier | modifier le code]

Le , une bagarre éclate à l'Assemblée nationale lors d'un débat sur l'égalité hommes-femmes dans le cadre d'une réforme de la Constitution[7].

Taïwan[modifier | modifier le code]

Le , une bagarre éclate au Yuan législatif lors d'un débat pour un référendum sur la question de la construction d'une quatrième centrale nucléaire (en l'occurrence celle de Lungmen)[8],[9].

Ukraine[modifier | modifier le code]

De nombreuses bagarres ont pu avoir lieu au sein de la Rada d'Ukraine.

Le , une bagarre éclate à cause d'un projet de loi sur le statut de la langue russe en Ukraine. Le gouvernement a appelé le lendemain à des élections législatives anticipées[10].

Le , une bagarre éclate lors d'un débat à propos de l'intervention de l'armée dans l'est du pays[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bagarre au Parlement sud-africain », sur Le Figaro, (consulté le ).
  2. (en) « Egyptian MP hurls shoe at colleague for hosting Israeli envoy », The times of Israel,‎ (lire en ligne).
  3. Stéphane Giocanti, C’était les Daudet, Flammarion, (ISBN 978-2-08-129767-8, lire en ligne)
  4. L’Ère nouvelle, (lire en ligne)
  5. Nathalie Viet-Depaule, article « Charles Michels » dans Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, éditions ouvrières, 2000.
  6. AFP, « Japon: des sénateurs en viennent aux mains », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  7. « En Jordanie, une bagarre au Parlement lors d’un débat sur l’égalité hommes-femmes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-US) « Nuked out! Parliamentary punch-up in Taiwan », sur Energy Live News, (consulté le )
  9. « TAÏWAN. Un débat vire à la bagarre générale au parlement », sur L'Obs, (consulté le )
  10. Le Point magazine, « VIDÉO. Bagarre générale au parlement ukrainien », sur Le Point, (consulté le )
  11. « VIDEO. Nouvelle bagarre générale au Parlement ukrainien », sur Franceinfo, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]