Jean-Baptiste Augustin Darbefeuille

Fonctions
Président Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique
1826
Charles Christophe Pélage Laennec (d)
Chirurgien en chef (d) Hôtel-Dieu de Nantes
1797-1830
Conseiller municipal de Nantes

Biographie
Naissance	27 août 1756 Nantes
Décès	17 novembre 1831 (à 75 ans) Nantes
Sépulture	Cimetière La Bouteillerie
Nationalité	française
Formation	Collège de l'Oratoire de Nantes (d) Faculté de médecine de Paris Faculté de médecine de Nantes
Activité	Médecin
Fratrie	Michel Nicolas Darbefeuille (d)

Autres informations
A travaillé pour	Faculté de médecine de Nantes
Membre de	Académie nationale de médecine (1825)
Maître	Pierre-Joseph Desault
Lieux de détention	Prison des Saintes-Claires, prison de l’Eperonnière, la Marière et du Plessis-Tison

Jean-Baptiste Augustin Darbefeuille, né le 27 août 1756 à Nantes (Loire-Atlantique)^[1] et mort le 17 novembre 1831 à Nantes^[2], est un chirurgien, professeur de pathologie français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Chirurgien et professeur de pathologie sous l'Ancien Régime, il est incarcéré durant la Terreur nantaise successivement dans les prisons de Sainte-Claire et de l'Épronière. Libéré au bout d'un mois, il persuade le comité révolutionnaire de former une commission de salubrité afin de traiter l'épidémie de typhus. Témoins des atrocités commises à Nantes, Darbefeuille témoigne contre le comité révolutionnaire de Nantes lors du procès intenté à ses membres (25 vendémiaire an II - 16 octobre 1794). En 1795 il est chargé par la municipalité de Nantes d'une mission auprès la Convention. En 1797, il est nommé chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Nantes.

En 1816 sous la Restauration, il est démis de ses fonctions de chirurgien en chef et de professeur et exilé à Orléans. Il est réhabilité en 1819 et réintégré dans ses fonctions. Docteur en médecine, il est l'auteur de plusieurs publications médicales. Il meurt, en 1831, après avoir démissionné de ses charges l'année précédente, et est enterré au cimetière La Bouteillerie à Nantes^[3].

Hommage[modifier | modifier le code]

Place Jean-Baptiste-Darbefeuille, à Nantes

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Archives municipales de Nantes, registres paroissiaux numérisés de la paroisse Saint-Nicolas, BMS de l'année 1756, vue 114 de la numérisation. Ses parents sont Michel Darbefeuille, maître tailleur, et Elisabeth de Sageneau.
↑ Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé des 1^er-2^e cantons, acte de décès N^o622 de l'année 1831, vue 115 de la numérisation. Docteur en médecine et chirurgien honoraire des hospices civils et militaires de la ville de Nantes, il meurt à son domicile 8 quai de l’hôpital, laissant pour veuve Claire-Elisabeth Guichard.
↑ Éric Lhommeau et Karen Roberts, Guide du cimetière de la Bouteillerie Nantes, Nantes, Le Veilleur de nuit, 2009, 88 p. (ISBN 978-2-9528652-5-8), p. 22.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

René Ducrocq, Jean-Baptiste Augustin Darbefeuille (1756-1831) et la fondation de l'école de médecine de Nantes 1974.
Raoul Mercier, Le monde médical dans la guerre de Vendée Arrault, 1939
« Notice biographie sur M. Darbeufeuille » dans Annales de la société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure : volume 2

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- WorldCat
Ressource relative à la santé :
- Bibliothèque interuniversitaire de santé
Ressource relative à la recherche :
- La France savante
Biographie de Jean-Baptiste Augustin Darbefeuille sur le site du C.H.U. de Nantes

[1] Archives municipales de Nantes, registres paroissiaux numérisés de la paroisse Saint-Nicolas, BMS de l'année 1756, vue 114 de la numérisation. Ses parents sont Michel Darbefeuille, maître tailleur, et Elisabeth de Sageneau.

[2] Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé des 1^er-2^e cantons, acte de décès N^o622 de l'année 1831, vue 115 de la numérisation. Docteur en médecine et chirurgien honoraire des hospices civils et militaires de la ville de Nantes, il meurt à son domicile 8 quai de l’hôpital, laissant pour veuve Claire-Elisabeth Guichard.

[3] Éric Lhommeau et Karen Roberts, Guide du cimetière de la Bouteillerie Nantes, Nantes, Le Veilleur de nuit, 2009, 88 p. (ISBN 978-2-9528652-5-8), p. 22.

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