André-Rémi Hamel

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André-Rémi Hamel
Illustration.
Fonctions
Avocat général du Bas-Canada

(6 ans, 9 mois et 21 jours)
Prédécesseur George Vanfelson
Successeur ?
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décès Leeds
Parti politique Parti canadien (sympathisant)
Profession Avocat

André-Rémi Hamel, né le à Québec et mort le dans le canton de Leeds, est un juriste bas-canadien. Il est avocat général du Bas-Canada de 1832 à 1839.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et jeunesse[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Charles Hamel, ferblantier, et de Marie Bédouin. Il fait ses études classiques au Petit séminaire de Québec de 1804 à 1812. Il est ensuite clerc auprès de l'avocat Louis Plamondon. Il est admis au barreau du Bas-Canada le et commence sa carrière d'avocat à Québec. Le , il épouse Marie-Adélaïde Roy, tante du futur premier ministre Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, qu'il recevra d'ailleurs comme clerc dans sa propre étude.

Avocat[modifier | modifier le code]

En , il se joint à une assemblée d'électeurs présidée par Joseph-Rémi Vallières dans l'envoi d'une pétition à Londres sur les problèmes du gouvernement bas-canadien. Le , il est nommé avocat général du Bas-Canada en remplacement du démissionnaire George Vanfelson. Le , durant la 4e session de la quatorzième législature du Bas-Canada, il comparaît devant la Chambre d'assemblée. À cette occasion, l'orateur Louis-Joseph Papineau le réprimande pour sa décision judiciaire dans l'élection partielle de décembre 1833 dans Stanstead. Le journal Le Canadien souligne néanmoins le courage d'Hamel d'avoir accepté de se défendre devant la Chambre.

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Le , il devient commissaire de la Cour des requêtes du district de Québec. Le , il est nommé conseiller de la reine. Il décède soudainement d'une attaque d'apoplexie alors qu'il était en fonction à Leeds. Il est inhumé en la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1831 : La question des fabriques

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]