Aloïs Podhajsky

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Aloïs Podhajsky
Portrait du Colonel Aloïs Podhajsky
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Aloïs Podhajsky (en allemand : Alois Podhajsky, - ) est né à Mostar, au sein de l'Empire austro-hongrois. Il était le directeur de l'école espagnole d'équitation de Vienne (Autriche), médaillé olympique en dressage, moniteur d'équitation et écrivain[1]

Carrière[modifier | modifier le code]

Podhajsky était officier supérieur au sein de l'armée autrichienne. Il a obtenu différents grades, jusqu'à celui de colonel. En 1939, il devient Président de l'académie de la Cavalerie classique, plus connue sous le nom d'école espagnole d'équitation de Vienne. Fondée en 1572, la principale mission de cette école est le dressage de chevaux lipizzans selon les codes du dressage classique[2],[3]. Podhajsky a dirigé cette école pendant la Seconde Guerre mondiale et après celle-ci, jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 1965[4]. Retraité, il continua d'enseigner la monte classique, et rédige un certain nombre d'ouvrage sur le sujet. Il meurt des suites d'un accident vasculaire cérébral en 1973, à Vienne[4].

Sauvetage des lippizans pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la capitale autrichienne subit de violents bombardements. Inquiet pour la sécurité de l'école qu'il dirige et de ses chevaux, Podhajsky fait évacuer la plupart des chevaux vers la ville de Sankt Martin im Mühlkreis, en Haute-Autriche[5]

Un certain nombre de juments inscrites au stud-book fédéral du Piber, la ferme d'élevage de lipizzans qui fournissait l'école en chevaux, y ont également été évacuées[2]. Les chevaux étaient alors relativement en sécurité, mais d'autres dangers les menaçaient. Il y avait en effet pas suffisamment de nourriture pour les animaux et les humains, et des réfugiés affamés, fuyant les combats qui se déroulaient désormais sur le sol autrichien, ont fréquemment essayé de voler des chevaux dans lesquels ils voyaient une source de nourriture[6].

Le général américain George S. Patton, commandant une armée sur le sol autrichien, est alors alerté de la présence des lipizzans à Sankt-Martin, par des envoyés de Podhajsky. Les deux hommes s'étaient connu lors d'épreuves équestres aux Jeux olympiques[7],[8],[9].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Podhajsky, Alois, The Complete Training of Horse and Rider, The Sportsman's Press, , 292 p. (ISBN 978-0-948253-51-5)
  2. a et b « The History », Spanish Riding School Vienna (consulté le )
  3. equiworld.net, « The Lipizzaner » [archive du ], equiworld.net, (consulté le )
  4. a et b (en) « Obituaries », Time magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « The Last of the War Horses », Time Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Lipizzaner.com - White Stallion Productions, « United States 2nd Cavalry Rescued Rare and Noble Lipizzaner Stallions », White Stallion Productions, (consulté le )
  7. Diane Wright, « Horses to show moves in Everett », The Seattle Times, (consulté le )
  8. Brandon Swanson, « They saved horses », The Prague Post, (consulté le )
  9. (en) « A Part of Culture », Time Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]