Adolphe Ribaux

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Adolphe Ribaux
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Adolphe Ribaux, né le à Bevaix et mort le à Curio, est un journaliste et écrivain suisse romand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adolphe Ribaux est né le 3 mai 1864 à Bevaix, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse[1]. Son père, Jules-Louis Ribaux, est agriculteur et buraliste postal[1].

Adolphe Ribaux publie très jeune des recueils de poèmes : le premier, Feuille de lierre, paraît en 1882[2]. Auteur prolifique, Adolphe Ribaux publie plusieurs romans régionalistes loués par ses contemporains tels que : "Braves gens", "Roses sans épines" ou "Humbles vies". Mais c'est surtout en tant qu'auteur de drames historiques ("Julia Alpinula", "Divico", "Charles-le-Téméraire", "La Reine Berthe"), joués notamment à Avenches, qu'il se fait connaître en Suisse romande[1],[2]. Julia Alpinula est ainsi joué en 1893 dans le théâtre romain d'Avenches[2]. Le neuchâtelois essaie également, mais avec moins de succès, de montrer des pièces à Paris[2].

Adolphe Ribaux collabore au journal L'Impartial en y publiant notamment feuilletons et contes[3]. On le retrouve également régulièrement au sommaire de la revue mensuelle neuchâteloise : Les Bonnes lectures. De plus, il est membre fondateur de la revue littéraire et artistique : "La Suisse romande" dans laquelle il publie plusieurs de ses propres textes[1]. Il participe également à La Revue contemporaine d'Édouard Rod et Adrien Remacle[4].

Figure de la scène littéraire neuchâteloise, Adolphe Ribaux donne aussi de nombreuses conférences dans la région[5]. De son vivant déjà, il est considéré comme un écrivain de littérature populaire[6]. Carla Pignone oppose ainsi ses "sujets simples et touchants" au "sensualisme" alambiqué de ses contemporains [7].

Liste des œuvres (non exhaustive)[modifier | modifier le code]

Recueil de poèmes[modifier | modifier le code]

  • Feuille de lierre, 1882.

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

  • Julia Alpinula, 1893.
  • Le Renouveau, 1895.
  • Charles le Téméraire, 1897.
  • La Reine Berthe, 1899.
  • Divico, 1908.

Romans[modifier | modifier le code]

  • Deux frères, 1893.
  • Myriam Ancelin, 1902.
  • Le Rameau d'Olivier, 1913.

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Contes de printemps et d'automne, Lausanne, Henri Mignot, 1887.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Daniel Maggetti, « Ribaux, Adolphe », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )
  2. a b c et d (de) « Ribaux, Adolphe », Meyers großes Konversations-Lexikon, vol. 16,‎ 1902-1908, p. 892 (lire en ligne)
  3. « La mort d'Adolphe Ribaux », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. (en) Michael Lerner, « The Revue Contemporaine and Fin de Siècle Cosmopolitanism », Arcadia, vol. 7,‎ , p. 281
  5. « Chronique locale », L'Express,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  6. Alain Clavien, Les Helvétistes : intellectuels et politique en Suisse romande au début du siècle, Société d'histoire de la Suisse romande, (ISBN 2-8290-0195-8 et 978-2-8290-0195-6, OCLC 466663192, lire en ligne), p. 52
  7. Carla Pignone, « Adolphe Ribaux », L'Impartial,‎ , p. 4 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]