Abdoulaye Touré (homme politique)
Pour les articles homonymes, voir Abdoulaye Touré et Touré.
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Abdoulaye Touré, né en 1920 à Kankan et mort en juillet 1985 à Kindia, est un homme politique de la première république guinéenne.
Il a été arrêté après un coup d'État en avril 1984 et exécuté en juillet 1985.
Biographie[modifier | modifier le code]
Abdoulaye Touré est né à Kankan le 16 décembre vers 1923, petit-fils de Samory Touré et de Masséré Cissé, fondateur de l'empire du Wassoulou. Il a suivi une formation de médecin à William Ponty et a servi à l'EFA de Bangui à Kankan et Siguiri dans les années 1950.
Carrière[modifier | modifier le code]
Il est devenu un membre actif du Parti démocratique de Guinée et a été gouverneur de Boffa et à Nzérékoré, avant d'être ambassadeur au Mali en 1962 et en Algérie en 1968[1]. Il devient ambassadeur de Guinée auprès des Nations Unies en 1970, succédant à Achkar Marof, arrêté l'année précédente[2]. Le 19 juin 1972, il est nommé membre du Comité central et ministre du commerce extérieur. Le 1er juin 1979, il devient ministre des affaires étrangères[3]. Après le coup d'État qui a suivi la mort de Sékou Touré, il a été arrêté le 3 avril 1984. Il a été exécuté à Kindia en juillet 1985.
Galerie[modifier | modifier le code]
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Hasso von Etzdorf et Abdoulaye touré en juillet 1960 en Allemagne.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Thomas O'Toole et Janice E. Baker, Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-6545-7, lire en ligne)
- André Lewin, Ahmed Sékou Touré, 1922-1984: Novembre 1970-juillet 1976 (chapitres 65 à 76), L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-11935-2, lire en ligne)
- Djibril Kassomba Camara, Le redressement national en République de Guinée: les effets pervers, L'Harmattan, (ISBN 978-2-7475-9735-7, lire en ligne)
