52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux
52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux | |
Création | 1926 |
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Dissolution | juin 1940 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Demi-brigade de mitrailleurs |
Rôle | Infanterie |
Effectif | 2 500 |
Fait partie de | Troupes coloniales |
Garnison | Carcassonne |
Ancienne dénomination | 52e régiment de tirailleurs sénégalais |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le 52e régiment de tirailleurs sénégalais (52e RTS) devenu[réf. nécessaire] la 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux (52e DBMC) est une unité d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Seconde Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
- 1926 - 1931 : 52e régiment de tirailleurs sénégalais[réf. nécessaire]
- 1931 - 1934 : 52e bataillons de mitrailleurs malgaches et indochinois[réf. nécessaire]
- 1934 - 1939 : 52e bataillons de mitrailleurs indochinois
- 1939 - 1940 : 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux
Historique des garnisons, combats et batailles du 52e DBMC
Entre-deux-guerres
- En 1926, création à Carcassonne du 52e régiment de tirailleurs sénégalais (52e RTS), qui est dissous en 1931[réf. nécessaire].
- En 1931, le 52e bataillon de mitrailleurs malgaches et indochinois est formé à partir de la formation précédente[réf. nécessaire].
- En 1934, la formation prend le nom de 52e bataillon de mitrailleurs indochinois (52e BMI). Le bataillon, caserné à Carcassonne, forme avec le 42e bataillon de mitrailleurs malgaches la demi-brigade de mitrailleurs malgaches et indochinois (DBMIM), rattachée à la 4e division d'infanterie coloniale[1].
Seconde Guerre mondiale
Début , à la mobilisation, le 52e BMI devient la 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux (52e DBMC)[2], par renforcement de réservistes européens. Elle est constituée de deux bataillons, à trois compagnies de mitrailleuses et une compagnie d'engins et fusiliers-voltigeurs[3].
La 52e DBMC est pendant l'hiver 1939 rattachée à la 4e division d'infanterie coloniale. Le [2], la 52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux est affectée au secteur défensif des Ardennes, sous secteur d'Étion-Mézières-Montcy-Notre-Dame-Nouzonville sur la ligne Maginot, elle est endivisionnée à la 102e division d'infanterie de forteresse (XLIe corps d'armée de forteresse, 9e armée) qui est chargée de la défense de la Meuse entre Anchamps et Pont-à-Bar (Dom-le-Mesnil). Les effectifs de la demi-brigade sont recomplétés fin mars 1940, l'effectif est alors d'environ 2 500 militaires[3].
Le , lors de la bataille de France, la rive droite de Nouzonville est occupée dans l'après-midi par les Allemands de la 3. Infanterie-Division du Generalleutnant Lichel, la rive gauche étant défendue par le Ier bataillon (commandant Couturier) de la 52e demi-brigade de mitrailleurs indigènes coloniaux[4]. Les Français ayant fait sauter le pont le au soir[5], les Allemands devront franchir la Meuse en canots ; ils précèdent leur attaque par un intense bombardements aérien qui touche la ville[4]. Malgré les dégâts qu'ils ont pu subir, les défenseurs repoussent la tentative allemande de traversée du fleuve[4]. Les Allemands repassent à l'attaque le lendemain à 7h30 au niveau du cimetière de la ville, mais sont cloués au sol par le feu français, dont l'artillerie de la casemate de Nouzonville tire à vue[6]. Néanmoins en fin de matinée, ce feu diminue, la 102e division d'infanterie de forteresse dont dépend la 52e DBMIC se replie vers l'arrière à cause de la menace que fait peser la percée de la 6e Panzerdivision à Monthermé depuis quelques heures[6]. À 11h ce , Nouzonville est aux mains des Allemands de la 3. Infanterie-Division[6]. La casemate de Nouzonville continuera à tirer jusqu'à la nuit avant que sa pièce ne soit hors d'usage[6].
Elle est ensuite disloquée et capturée[3],[7]. Une partie des rescapés européens rejoindront le 55e bataillon de mitrailleurs d'infanterie coloniale de la 237e division légère d'infanterie[8],[9].
Chefs de corps
- 1939 - 1940 : lieutenant-colonel Barbe[2]
Articles connexes
- Grades de l'Armée française
- Liste des unités de tirailleurs sénégalais
- 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale
- 51e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale
Liens externes
Notes et références
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
- F. L., « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-35 (lire en ligne)
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 341-342
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 207
- Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 358 à 362
- Memorialgenweb.org - Les morts de la 52e Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux
- Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271 « Les armées coloniales », , p. 72-88 (lire en ligne)
- Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)