212

Données clés
	209 210 211 212 213 214 215; Décennies :; 180 190 200 210 220 230 240; Siècles :; Ier IIe IIIe IVe Ve; Millénaires :; -IIe -Ier Ier IIe IIIe
	Romain; Chinois; Grégorien; Julien; Hébraïque; Hindou; Hégirien; Persan; Républicain;

212 est une année bissextile commençant un mercredi.

Événements

Le jurisconsulte Papinien, préfet du prétoire, est mis à mort par Caracalla ainsi que de nombreux suspects pour avoir refusé de faire l’apologie du meurtre de Geta^[1].
Constitution Antonine : Caracalla promulgue un édit accordant le droit de cité, c’est-à-dire la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire^[2]. Caracalla continue la politique de son père en s’appuyant sur les jurisconsultes. L'édit de 212, en augmentant le nombre de citoyens imposables, permet d'augmenter les recettes fiscales^[3].
11 juillet : Papyrus Giessen 40. Il comporte une copie de l'Édit de Caracalla et un décret accordant une amnistie à la suite de la mort de Géta^[2].

↑ Paul-Alexis Mellet, Les traités monarchomaques : confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite, 1560-1600, Genève, Librairie Droz, 2007, 568 p. (ISBN 978-2-600-01139-6, présentation en ligne)
↑ ^{a et b} Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, Éditions Ophrys, 1997, 251 p. (ISBN 978-2-7080-0851-9, présentation en ligne)
↑ Jean-François Gerkens, Droit privé comparé, Bruxelles, Larcier, 2007, 251 p. (ISBN 978-2-8044-2472-5, présentation en ligne)
↑ Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 3, Paris, Charles Robustel, 1691 (présentation en ligne)