Étienne Desjoyeaux

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Étienne Desjoyeaux
Biographie
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Nationalité
Activité
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Grade militaire
Conflit
Distinctions

Étienne Desjoyeaux est un officier français de l'Empire, né le [à vérifier] à Saint-Étienne et mort le .

Famille[modifier | modifier le code]

Fils de Jean Desjoyeaux et de Marie Furet[1],[2].

États de service[modifier | modifier le code]

Engagé le 1er Messidor an XII () dans les vélites de la garde impériale, il participa à la plupart des campagnes de la Grande Armée, s'illustrant en particulier en Espagne, au Portugal et en France. Il se trouva aux batailles d'Austerlitz, Iéna, Friedland, Tudela et Salamanque et assista aux sièges de Magdebourg, Rodrigo et Almeida[3]. Lors de la campagne d'Espagne, harcelé par la guérilla, un balle vint frapper sa croix de la Légion d'honneur et y laissa une trace. Sous-lieutenant au 27e de ligne en 1807, il était chef de bataillon à la fin des guerres napoléoniennes.

À la chute de l'Empire, il fut mis en demi-solde le . Surveillé de près pendant la Restauration comme ancien officier de l'Empire[4], il fut acclamé chef de bataillon de la deuxième légion de la garde nationale de Saint-Étienne en 1830. Il fut admis à la réforme le .

"Lorsque le maréchal Bugeaud, commandant en chef de l'armée des Alpes, vint à Saint-Étienne le , il trouva le Commandant Desjoyeaux à la réception du préfet de la Loire. La rencontre de ces deux vieux compagnons d'armes fut un incident touchant: ni l'un ni l'autre, en se rappelant leur glorieux passé, ne purent retenir leur émotion[5]."

Décorations[modifier | modifier le code]

Titres[modifier | modifier le code]

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

  • Nommé le maire de la commune d'Outre-Furan par le Roi Louis-Philippe. Il conserva cette fonction jusqu'en 1850, année où il s'en démit pour raisons de santé. Lui succéda dans cette fonction André-Antoine Neyron, ancien maire de Saint-Étienne[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Emile Salomon, les Châteaux historiques du Forez, t. II, pp. 199-202
  2. « Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XIII. Cun-Des. - 1914 », sur Gallica, 1903-1929 (consulté le ).
  3. Notices Biographiques stéphanoises, par M. Descreux, Librairie Constantin, Saint-Étienne, 1868, pp. 150-151
  4. Gérard Thermeau, André-Antoine Neyron, 1772-1854 : essai biographique, Université de Saint-Étienne, , 230 p. (ISBN 978-2-86272-278-8, lire en ligne), p. 186
  5. Panthéon de la Légion d'honneur, T. Lamathière, Paris, Michel, pp. 169-171.
  6. « Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
  7. Procuration authentique dressée à Mayence, le 31 août 1813, par-devant Kronebach et Mann, notaires impériaux.
  8. Gérard Thermeau, André-Antoine Neyron, 1772-1854 : essai biographique, Université de Saint-Étienne, , 230 p. (ISBN 978-2-86272-278-8, lire en ligne), pp. 179-187, 205-206

Sources[modifier | modifier le code]

  • Panthéon de la Légion d'honneur, T. Lamathière, Paris, Michel, pp. 169-171.
  • Notices biographiques stéphanoises, par M. Descreux, Librairie Constantin, Saint-Étienne, 1868, pp. 150-151