María Luisa Balaguer

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María Luisa Balaguer
Illustration.
María Luisa Balaguer, en 2014.
Fonctions
Magistrate du Tribunal constitutionnel espagnol
En fonction depuis le
(7 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection
Président Juan José González Rivas
Pedro González-Trevijano
Cándido Conde-Pumpido
Biographie
Nom de naissance María Luisa Balaguer Callejón
Date de naissance (70-71 ans)
Lieu de naissance Almería (Espagne)
Nationalité Espagnole
Diplômée de Université de Grenade
Profession Universitaire

María Luisa Balaguer Callejón (/maˈɾia ˈlwisa balaˈɣeɾ kaʝeˈxon/[a]), née en à Almería, est une juriste espagnole. Elle est magistrate du Tribunal constitutionnel depuis 2017.

Elle devient avocate au barreau de Malaga en 1977, et poursuit en parallèle une carrière à l'université de la ville. Elle atteint, en 2003, le grade de professeure des universités, qu'elle est la première femme à obtenir en Andalousie. Elle renonce alors à l'exercice de la profession d'avocat. À partir de 2005, elle siège au conseil consultatif de la Junte d'Andalousie.

En 2017, elle est élue magistrate constitutionnelle par le Sénat, après un accord entre le Parti populaire et le Parti socialiste. Elle échoue, six ans plus tard, à devenir présidente du Tribunal constitutionnel.

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

María Luisa Balaguer Callejón naît en à Almería[1].

Elle obtient une licence en droit à l'université de Grenade en 1976, puis un doctorat sept ans plus tard. À partir de 1977, elle est avocate, inscrite au barreau de Malaga[2].

En parallèle, elle enseigne à la faculté de droit et journalisme à l'université de Malaga. En 2003, elle atteint le grade de professeure des universités, qu'elle est la première à obtenir en Andalousie[2]. Cette même année, elle se retire de l'ordre professionnel des avocats[2].

En , elle est nommée par le gouvernement de la Junte d'Andalousie membre du conseil consultatif[3]. Elle est reconduite en [4].

Magistrate constitutionnelle[modifier | modifier le code]

Le Parti populaire (PP) et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) s'entendent, en , pour procéder au renouvellement des quatre magistrats du Tribunal constitutionnel que doit désigner le Sénat[5]. Le , María Luisa Balaguer est présentée comme candidate par le Parlement d'Andalousie avec 47 voix sur 107[6] sur proposition du PSOE[7], puis — conformément à l'accord précité — retenue, le , par la commission des Nominations, aux côtés de Ricardo Enríquez, Alfredo Montoya et Cándido Conde-Pumpido[8].

Elle est effectivement élue, une semaine plus tard, magistrate constitutionnelle par la séance plénière de la chambre haute des Cortes Generales, recevant 204 voix sur 218 exprimées, soit 44 voix de plus que la majorité des trois cinquièmes requise[9]. Le Tribunal confirme, le , que les quatre candidats remplissent les conditions de nationalité et d'ancienneté professionnelle pour y siéger, après quoi ils prêtent serment devant le roi Felipe VI le puis sont installés dans leurs fonctions le lendemain[10]. Elle se revendique républicaine, féministe et marxiste[2].

Dans la perspective du renouvellement triennal de 2022, elle affirme publiquement, en , être prête à postuler à la présidence de l'institution des garanties constitutionnelles, fonction pour laquelle Cándido Conde-Pumpido fait figure de favori[11]. Le cependant, elle échoue à obtenir la présidence, recueillant cinq voix — la sienne ainsi que les quatre issus du secteur conservateur — contre six — toutes progressistes — à Conde-Pumpido[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « La almeriense María Luisa Balaguer, propuesta como magistrada del Constitucional », La Voz de Almería,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c et d (es) Joan Tardà Fernández, « María Luisa Balaguer, la magistrada feminista y republicana del Tribunal Constitucional en el FAQS de TV3 », El Nacional,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Isabel Pedrote, « El nuevo Consejo Consultivo es paritario e incluye a juristas y políticos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Junta aprueba la renovación del Consejo Consultivo, a cuyo plenario se incorpora Rafael Escuredo », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) M. HERNÁNDEZ et M. MARRACO, « PP y PSOE pactan la renovación de cuatro magistrados del TC », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « El Parlamento propone a María Luisa Balaguer y Ricardo Enríquez, candidatos de PSOE y PP, para el TC », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El PSOE-A propone a María Luisa Balaguer como magistrada del Tribunal Constitucional », La Vanguardia,‎ .
  8. (es) « PP y PSOE pactan elegir a Conde-Pumpido, Enríquez, Montoya y Balaguer como magistrados del Constitucional », Antena 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) EFE, « El Senado ratifica el pacto PP-PSOE para el TC con el plante de varios grupos », Diario Córdoba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Los nuevos magistrados del TC tomarán posesión de su plaza el miércoles tras jurar o prometer un día antes ante el Rey », La Información,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Carmen Lucas-Torres, « María Luisa Balaguer se postula como próxima presidenta del Constitucional », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) José María Brunet, « Cándido Conde-Pumpido, elegido presidente del Tribunal Constitucional », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]