Loïc Locatelli Kournwsky

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Renart

Loïc Locatelli Kournwsky
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (37 ans)
OyonnaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
RenartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Site web

Loïc Locatelli Kournwsky, dit Renart, né le à Oyonnax, est un auteur de bande dessinée français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Loïc Locatelli Kournwsky part faire ses études à Lyon à l’âge de quinze ans. Il étudie les arts appliqués au lycée La Martinière-Terreaux, puis entre à l’École Émile-Cohl où il étudie la bande dessinée et le dessin animé pendant trois ans[1].

En 2008, il commence sa carrière professionnelle avec l'album Seconde Chance pour l'éditeur Casterman sous le pseudonyme de Renart (parution en 2010)[2], puis en participant à l’ouvrage collectif Gaza, - édité par les Éditions La Boîte à bulles lancé par Maximilien Le Roy[3]. Il signera avec ce dernier deux bandes dessinées : Vaincus Mais Vivants (2014), album narrant la vie de Carmen Castillo pendant le Coup d'Etat Chilien de 1973 et Ni Dieu Ni Maître (2015), retraçant la vie du célèbre révolutionnaire français Auguste Blanqui (1805-1881)[3].

En 2012, il reprend la célèbre série Rocher Rouge initiée par Eric Borg et Michael Sanlaville en signant les dessins du second tome, toujours sous le pseudonyme de Renart[4].

Il décide d’abandonner son pseudonyme l’année suivante (2013). Il réalise alors deux nouvelles bandes dessinées : Canis Majoris, qui est un récit intimiste sur les affres du suicide qu’il dédie à sa famille maternelle[5]; sorti en et Pocahontas, Princesse du Nouveau Monde aux éditions Sarbacane (2015)[6], traduite aux États-Unis par Pegasus Books.

Il travaille également comme storyboardeur pour différentes agences de publicités, et travaillz au sein de la Maison d'éditions Arbitraire situé à Lyon[Quand ?].

En 2023, il débute Itchi et les 1000 Yôkai, une série jeunesse avec Stéphane Melchior au scénario. Très inspiré par le japon, son dessin dynamique évoque les films du Studio Ghibli[7],[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Renart (pseudonyme)[modifier | modifier le code]

Loïc Locatelli Kournwsky[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Chris McDonnell, « Artist of the Day: Loïc Locatelli Kournwsky », sur cartoonbrew.com, .
  2. a et b A. Perroud, « Seconde Chance », sur BD Gest',
  3. a et b Sarah Cole, « Loïc Locatelli Kournwsky : "Il faut que le dessin hésite, pour que le lecteur hésite quand il le regarde" », sur Actua BD,
  4. a et b Benjamin Roure, « Rocher rouge – Kwangala Connection », sur BoDoï, .
  5. a et b Maël Rannou, « Canis Majoris », sur Bodoï,
  6. a et b Laura Crevel-Floyd, « Pocahontas, la Princesse du Nouveau Monde », sur Blog L'Express, .
  7. J. Vergeraud, « Itchi et les 1000 Yôkai », sur BD Gest', (consulté le ).
  8. Léa Compère, « Itchi et les 1000 yôkai T1 », sur planetebd.com, (consulté le ).
  9. Morgane Aubert, « Que j’ai été - Par Blazy, Safieddine et Renart - Editions Les Enfants Rouges », sur Actua BD, .
  10. Jean-Laurent Truc, « Ni Dieu ni maître, un certain Auguste Blanqui », sur Ligne claire,
  11. Thierry Saint Solieux, « Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, le socialisme radical », sur ActuaLitté,
  12. M. Ellis, « Ni dieu ni maître : Auguste Blanqui, l’enfermé », sur BoDoï, .
  13. Mick Léonard, « Vaincus mais vivants », sur Planète BD, 1e février 2015.
  14. Delphine Peras, « Vaincus mais vivants », sur L'Express, .
  15. Guillaume Boutet, « Perséphone », sur Actua BD,
  16. Perséphone – Loïc Locatelli-Kournwsky, benzinemag.net, 10 juin 2017, par Laurent Proudhon: "Loïc Locatelli-Kournwsky (...) opère ici un croisement étonnant, tout en s’inspirant des codes du manga, entre la mythologie grecque et les fifties américaines pour le décor."
  17. Perséphone, bodoi.info, 4 mai 2017, par Benjamin Roure : "Outre son intéressant postulat scénaristique, son album est plein de bonnes idées, comme le design des deux mondes (du dessus et du dessous), entre cité à l’atmosphère années 50 et cave bleutée"

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]