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== Hydrologie ==
== Hydrologie ==
[[Fichier:Carte de l'Ivalojoki et quelques principaux affluents.jpg|vignette|430x430px|Carte de l'Ivalojoki et ses quelques principaux affluents]]
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{{Citation|Le niveau de l'eau est le plus élevé et le débit est fort à la fin des mois de mai et juin}} dû notamment à la fonte des neiges, écrit le Centre des parcs nationaux finlandais<ref name=":3" />. Si au printemps, un record [[Pluviométrie|pluviométrique]] s’additionne à cette fonte des neiges habituelle, c’est l’[[inondation]] : celle de 1981. Si en plus, il y a record de températures élevées, les pires conditions sont réunies : le cas de l'inondation de 2005. Cette année là, la rivière débitait au rythme de {{Unité|1 043|m|3|/s}}. Les dommages se sont élevés à plus de {{Unité|500 000|euros}}<ref name=":4" />.
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Ses énormes variations au cours d'une même année font que parler d'un débit moyen annuel est loin d'être représentatif : {{Unité|39|m|3|/s}} selon des données de 2016<ref>{{Article|prénom1=Robert J.P.|nom1=Strick|prénom2=Philip J.|nom2=Ashworth|prénom3=Graeme|nom3=Awcock|prénom4=John|nom4=Lewin|titre=Morphology and spacing of river meander scrolls|périodique=Geomorphology|volume=310|pages=57–68|date=2018-06|issn=0169-555X|doi=10.1016/j.geomorph.2018.03.005|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1016/j.geomorph.2018.03.005|consulté le=2024-04-27}}</ref>. Les caractéristiques de la rivière (débit, niveau d'eau, etc.) sont continuellement mesurés par une station installée peu après le lieu-dit Lappispola, quasiment {{Unité|30|km}} en amont d'Ivalo. Les données sont consultables en ligne : [https://wwwi2.ymparisto.fi/i2/71/q7101320y/wqen.html Site de la station d'observation].
Ses énormes variations au cours d'une même année font que parler d'un débit moyen annuel est loin d'être représentatif : {{Unité|39|m|3|/s}} selon des données de 2016<ref>{{Article|prénom1=Robert J.P.|nom1=Strick|prénom2=Philip J.|nom2=Ashworth|prénom3=Graeme|nom3=Awcock|prénom4=John|nom4=Lewin|titre=Morphology and spacing of river meander scrolls|périodique=Geomorphology|volume=310|pages=57–68|date=2018-06|issn=0169-555X|doi=10.1016/j.geomorph.2018.03.005|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1016/j.geomorph.2018.03.005|consulté le=2024-04-27}}</ref>. Les caractéristiques de la rivière (débit, niveau d'eau, etc.) sont continuellement mesurés par une station installée peu après le lieu-dit Lappispola, quasiment {{Unité|30|km}} en amont d'Ivalo. Les données sont consultables en ligne : [https://wwwi2.ymparisto.fi/i2/71/q7101320y/wqen.html Site de la station d'observation].
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== Écologie ==
== Écologie ==
La pêche à la mouche y est possible, avec une licence et l'autorisation de la Centre des parcs nationaux ([[Metsähallitus]], en finnois). [[Truite|Truites]]<ref>{{Article|prénom1=Matti|nom1=Janhunen|prénom2=Nico|nom2=Alioravainen|prénom3=Teuvo|nom3=Niva|titre=Strain-dependent spawning migration of stocked brown trout (Salmo trutta) to a northern Finnish river, in relation to rearing site and release area|périodique=Fisheries Research|volume=264|pages=106719|date=2023-08|issn=0165-7836|doi=10.1016/j.fishres.2023.106719|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.fishres.2023.106719|consulté le=2024-04-25}}</ref> et [[Ombre commun|ombres]]<ref>{{Lien web |titre=Fleuves et rivières - Juutua et Ivalojoki |url=https://www.fishinginfinland.fi/fr_juutua_ivalojoki |site=www.fishinginfinland.fi |consulté le=2024-04-25}}</ref> sont présents.
La pêche à la mouche y est possible, avec une licence et l'autorisation de la Centre des parcs nationaux ([[Metsähallitus]], en finnois). [[Truite|Truites]]<ref>{{Article|prénom1=Matti|nom1=Janhunen|prénom2=Nico|nom2=Alioravainen|prénom3=Teuvo|nom3=Niva|titre=Strain-dependent spawning migration of stocked brown trout (Salmo trutta) to a northern Finnish river, in relation to rearing site and release area|périodique=Fisheries Research|volume=264|pages=106719|date=2023-08|issn=0165-7836|doi=10.1016/j.fishres.2023.106719|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.fishres.2023.106719|consulté le=2024-04-25}}</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=en|prénom1=J.T.|nom1=Syrjänen|prénom2=A.|nom2=Vainikka|prénom3=P.|nom3=Louhi|prénom4=A.|nom4=Huusko|titre chapitre=History, Conservation and Management of Adfluvial Brown Trout Stocks in Finland|titre ouvrage=Brown Trout|éditeur=Wiley|date=2017-11-14|pages totales=697–733|isbn=978-1-119-26831-4|doi=10.1002/9781119268352.ch28|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/9781119268352.ch28|consulté le=2024-04-27}}</ref> et [[Ombre commun|ombres]]<ref>{{Lien web |titre=Fleuves et rivières - Juutua et Ivalojoki |url=https://www.fishinginfinland.fi/fr_juutua_ivalojoki |site=www.fishinginfinland.fi |consulté le=2024-04-25}}</ref> sont présents. Après une disparition d'une espèce de saumon par cause humaine, une tentative vaine de sa réintroduction a été réalisée en 2001<ref>{{Ouvrage|prénom1=Erno|nom1=Salonen|prénom2=Ahti|nom2=Mutenia|titre=Alien fish species in northernmost Finland|éditeur=Riista- ja kalatalouden tutkimuslaitos|date=2007|isbn=978-951-776-590-9|lire en ligne=https://jukuri.luke.fi/handle/10024/532816|consulté le=2024-04-27}}</ref>.


L'imposant delta vers le lac Inari est un repère pour de nombreuses espèces d'oiseaux<ref name=":5" />.
L'imposant delta vers le lac Inari est un repère pour de nombreuses espèces d'oiseaux<ref name=":5" />.
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L’affluence est telle que des quartiers sont mis en place par le gouvernement pour officialiser et pérenniser leur activité : Kultala (''kulta'' voulant dire or en finnois). Il n’est reste que quelques maisons en bois dont certaines utilisées comme refuge touristique. D’autres sont les restes d’installations lors du tournage du film d’[[Åke Lindman|Åke Lindmand]] – ''Lapin kullan kimallus'' (en français : les paillettes d'or de Laponie) ''–'' en 1999 retraçant cette période de ruée vers l’or<ref name=":1">{{Lien web |langue=fi |titre=Lapin kullan kimallus elokuvan taustoja |url=https://www.kultahippu.fi/tarinat-2/lapin-kullankaivun-historia/lapin-kullan-kimallus-elokuvan-taustoja/ |site=Kultahippu.fi |date=2012-07-19 |consulté le=2024-04-25}}</ref>.
L’affluence est telle que des quartiers sont mis en place par le gouvernement pour officialiser et pérenniser leur activité : Kultala (''kulta'' voulant dire or en finnois). Il n’est reste que quelques maisons en bois dont certaines utilisées comme refuge touristique. D’autres sont les restes d’installations lors du tournage du film d’[[Åke Lindman|Åke Lindmand]] – ''Lapin kullan kimallus'' (en français : les paillettes d'or de Laponie) ''–'' en 1999 retraçant cette période de ruée vers l’or<ref name=":1">{{Lien web |langue=fi |titre=Lapin kullan kimallus elokuvan taustoja |url=https://www.kultahippu.fi/tarinat-2/lapin-kullankaivun-historia/lapin-kullan-kimallus-elokuvan-taustoja/ |site=Kultahippu.fi |date=2012-07-19 |consulté le=2024-04-25}}</ref>.






Version du 27 avril 2024 à 22:50

Ivalojoki
Illustration
L'Ivalojoki gelé à Ivalo.
Caractéristiques
Longueur 184 km
Bassin 3 884 km2 [1]
Bassin collecteur Paatsjoki
Débit moyen 39 m3/s
Cours
Source Korvatunturi, Enontekiö
· Altitude 300 m
· Coordonnées 68° 25′ 51″ N, 25° 00′ 28″ E
Confluence Inarijärvi
· Localisation Près d'Ivalo
· Altitude 118,7 m
· Coordonnées 68° 45′ 25″ N, 27° 38′ 15″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Repojoki, Karvajoki, Appisjoki
· Rive droite Kyläjoki, Yliansajoki, Sotajoki, Vaskisjoki, Louhioja, Tolosjoki
Pays traversés Drapeau de la Finlande Finlande
Principales localités Ivalon-Matti, Kuturra, Ivalo

Sources : http://dx.doi.org/10.1016/j.geomorph.2018.03.005

La rivière Ivalo (finnois : Ivalojoki ; same d'Inari : Avveeljuuhâ ; same du Nord : Avviljohka) est une rivière sinueuse finlandaise s'écoulant sur 184 km en Laponie. Son nom provient de la principale ville qu'elle traverse : Ivalo. En finnois, le suffixe « -joki » d'Ivalojoki signifie littéralement « rivière »[1],[2].

Géographie

S'écoulant de l'ouest au nord-est des pentes du Pallastunturi, l'Ivalojoki prend sa source à la frontière des communes d'Inari et d'Enontekiö[3], dans une vaste zone de marais le long de la Norvège. Elle se déverse dans le lac Inari : Inarijärvi.

Se frayant au passage au milieu des montagnes (tunturi), elle traverse les milieux boisés du parc national de Lemmenjoki et de la zone sauvage de Hammastunturi. Sont recensés les biomes de marais, de forêts boréales de conifères et de forêts de bouleaux de montagne subarctique[4].

Rivière touristique

En plus du paysage sauvage, la rivière compte plus de 40 rapides[5] attirant les amateurs de canoë-kayak. La rivière en elle-même est alors un lieu touristique pour y faire tout un périple. De nombreuses vidéos, comprenant aussi des plans en drone, circulent sur les plateformes de vidéo relatant ce périple. Quelques huttes, cabanes et refuges existent tout du long pour bivouaquer. Elles sont souvent d'anciens lieux de la ruée vers l'or finlandaise de la fin du XIXe siècle. À propos de l'exploitation de l'or et des rivages, au moins 13 lieux sont cités d’intérêt pour la géoconservation et le géotourisme[6].

Rivière sauvage

Le rivière d’Ivalo reste malgré tout un rivière sauvage. Les grandes variations du niveau de l’eau sont habituelles, jusqu’à de majeures inondations. La fonte des neiges et des glaces font que les niveaux records sont souvent atteints mi-mai, provoquant parfois des inondations comme en 1966, 1968, 1981, 1993, 2000 et 2005[4].

Parcours général de la rivière et quelques lieux principaux

Hydrographie

Tronçon Ivalon Matti ‒ Kuttura

13 km : du pont d'Ivalon Matti à Hirvijärämä

Ivalon Matti est le village le plus amont au bord de la rivière, accessible en voiture. Pour remonter la rivière vers sa source, il faut aimer marcher au milieu des marais. La première accélération du flux de la rivière est appelé Alaniva, 1 km après Ivalon Matti, pour descendre sur un élargissement plus calme : Paltsasuvanto. La rivière se rétrécit à un endroit appelé Sormusnivat, avant de tourner à gauche sur une longue zone linéaire, Hirvijärämä, premier lieu conseillé de bivouac[7].

20 km : de Hirvijärämä à Mukkakoski

Sur cette section, la rivière ne cesse d'alterner entre larges eaux calmes et étroits rapides :

  • eaux calmes : Hirvijärämä
  • rapides : Sormuskorvat
  • eaux calmes : Tolppasuvanto
  • rapides : Kärräkoski ; Järnäkoski ; Kivikoski ; Jäkäläkoski ; Saarikoski
  • eaux calmes : Hirvipäät
  • rapides : Mukkakoski

Entre Tolppasuvanto et Kärräkoski, la rivière contourne la montagne Honkavaara en prenant des virages quasiment à angle droit, et croisant en amont les affluents d'Iso Sormusoja (ou Sormuskorva) de la rive droite puis Repojoensuunivat de la rive gauche, et en aval Karvajoki de la rive gauche[7].

11 km : de Mukkakoski à Kuttura

Pont de Kuttura

Cette section se compose d'une longue zone calme linéaire de 7 km, Hirvisuvanto, puis d'un virage à gauche à angle droit. Ici, la rivière croise le chemin de deux affluents sur sa rive droite : Pikku Rullajoki et Kivijoki. Le virage donne sur un tronçon de faible profondeur avec un plus fort débit jusqu'à l'embouchure avec Taimenjoki arrivant de sa rive gauche. Le petit village de Kuttura (en) se situe à un peu plus de 1 km de cette embouchure[7].

Tronçon Kuttura ‒ Ivalo

40 km : Kuttura – Lappispola

Cette section de canyons concentre la plupart des rapides[7]. Elle était appelée d'un seul nom, Porttikoski, avant que chaque rapide prenne le nom de chercheurs d'or ou d'événements historiques en lien avec la ruée vers l'or de la fin du XIXe siècle[8]. Pour les amateurs de canoë-kayak, plusieurs rochers sous-marins sont à esquiver, et davantage l'été lorsque le niveau de l'eau est au plus bas.

L'Ivalojoki et ses rapides zoomé sur la zone historique de Kultala. Tout à gauche de la carte, la confluence avec le cours d'eau Appisjoki.

30 km : Lappispola ‒ Ivalo

Lappispola est une section calme de quelques centaines de mètres pour accoster, avant de continuer (Pajakoski, Alakoski...) dans les méandres plus prononcés de la rivière, vers des espaces davantage habités, vers Ivalo.

Tronçon Ivalo ‒ lac Inarijärvi

Section bien plus calme d'au moins 15 km, comprenant des plages souvent privées[7], débouchant sur un large delta vers le lac d'Inari.

Hydrologie

Carte de l'Ivalojoki et ses quelques principaux affluents

« Le niveau de l'eau est le plus élevé et le débit est fort à la fin des mois de mai au mois de juin » dû notamment à la fonte des neiges, écrit le Centre des parcs nationaux finlandais[7]. Si au printemps, un record pluviométrique s’additionne à cette fonte des neiges habituelle, c’est l’inondation : celle de 1981. Si en plus, il y a record de températures élevées, les pires conditions sont réunies : le cas de l'inondation de 2005. Cette année là, la rivière débitait au rythme de 1 043 m3/s. Les dommages se sont élevés à plus de 500 000 euros[4].

Ses énormes variations au cours d'une même année font que parler d'un débit moyen annuel est loin d'être représentatif : 39 m3/s selon des données de 2016[9]. Les caractéristiques de la rivière (débit, niveau d'eau, etc.) sont continuellement mesurés par une station installée peu après le lieu-dit Lappispola, quasiment 30 km en amont d'Ivalo. Les données sont consultables en ligne : Site de la station d'observation.

La moitié de l'année, l'hiver étalé de novembre à mai, la rivière est normalement gelée et devient une voie de circulation notamment pour motoneiges et chiens de traîneau. 

Écologie

La pêche à la mouche y est possible, avec une licence et l'autorisation de la Centre des parcs nationaux (Metsähallitus, en finnois). Truites[10],[11] et ombres[12] sont présents. Après une disparition d'une espèce de saumon par cause humaine, une tentative vaine de sa réintroduction a été réalisée en 2001[13].

L'imposant delta vers le lac Inari est un repère pour de nombreuses espèces d'oiseaux[3].

Histoire

Ruée vers l'or en Laponie (en)

Les débuts de la ruée

En 1868 un groupe d'expédition est envoyé en Laponie par le gouvernement pour confirmer ou non la présence d'or. Elle fait suite à des découvertes d'or tout au nord de la Laponie en Norvège. L’objectif était de trouver des ressources pour stopper une famine qui dure depuis deux ans au grand-duché de Finlande, indépendant au sein de l’empire russe[14].

L'ingénieur Conrad Lihr (fi) a dirigé cette expédition. Il est connu pour être celui qui a découvert la présence d'or aux bords de la rivière d'Ivalo, en Septembre 1868. Très vite, et approuvé par Alexandre II, la Finlande s'organise pour exploiter ses mines d'or. Dès la légalisation de l'activité en 1870, 500 personnes s'improvisent chercheurs d'or dès le premier été.

Un début de cartographie des secteurs riches or en 1870 autour de la rivière d'Ivalo

Tout une organisation

Sur les rives, certains endroits étaient plus riches en or que d’autres. Très vite des cartographies de rendement sont établis, sectorisant près de trente zones souvent privatisées sous emprise d’industriels et d’exploitants. Par exemple, au début des la ruée vers l’or, le secteur 8 était réputé comme le plus fructueux[8].

L’affluence est telle que des quartiers sont mis en place par le gouvernement pour officialiser et pérenniser leur activité : Kultala (kulta voulant dire or en finnois). Il n’est reste que quelques maisons en bois dont certaines utilisées comme refuge touristique. D’autres sont les restes d’installations lors du tournage du film d’Åke LindmandLapin kullan kimallus (en français : les paillettes d'or de Laponie) en 1999 retraçant cette période de ruée vers l’or[15].


Anecdote : la station de Kultala a été utilisée en 1883 et 1884 par Selim Lemström pour étudier les aurores boréales[15].

La fin de la ruée

Dès le début des années 1870, les plus grandes entreprises récoltaient 10 kg d’or par an. Les ressources s’estompent rapidement, et sont trop peu nombreuses pour êtres rentables, stoppant la ruée vers l'or en cette rivière dans les années 1880[15]. La plupart des entreprises font faillite. Les dernières grandes entreprises exploitant les mines d'or de l'Ivalojoki ferment les exploitations dans les années 1920[8]. Selon une étude de l'ingénieur Wille Hahl faite en 1918, il y aurait encore au moins 13 000 kg d'or au fond et sur les rives de la rivière[16].

Musée de l'or

Plus au sud de la rivière d’Ivalo, le musée de l’or Kultamuseo, à Tankavaara, retrace histoire locale de la ruée vers l’or dont ses outils et techniques. Mais pas uniquement. Depuis l'ouverture du musée sur ce patrimoine local en 1983, il s’ouvre petit à petit à toutes les exploitations d’or à travers le monde, à travers l’histoire et les cultures. Tout un village typique de la ruée vers l'or est reconstitué. Un lieu de rassemblement pour les chercheurs d’or amateurs où championnats d’orpaillage y sont notamment réalisés[17].

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. a et b (fi) « Inarijärvi (71.111.1.001) », jarviwiki.fi (consulté le ).
  2. (en-US) « Ivalo river – About Ivalo » (consulté le )
  3. a et b (en-GB) « Natural Features of Hammastunturi Wilderness Area », sur Nationalparks.fi (consulté le )
  4. a b et c (en) Monica Tennberg, Terhi Vuojala-Magga et Minna Turunen, « The Ivalo River and its People: There Have Always Been Floods – What Is Different Now? », dans Community Adaptation and Vulnerability in Arctic Regions, Springer Netherlands, , 221–237 p. (ISBN 978-90-481-9174-1, DOI 10.1007/978-90-481-9174-1_9, lire en ligne)
  5. (fr-fr) Canoeing IVALOJOKI RIVER and LAKE INARI, Lapland (4K, 360°, cinematic view) Consulté le .
  6. « Geotourism Value of the Golden Geopark of Lapland (Finland) Sites: Assessment and Promotion - ProQuest », sur www.proquest.com (consulté le )
  7. a b c d e et f (en-GB) « Inari Area Water Routes - Ivalon Matti », sur Nationalparks.fi (consulté le )
  8. a b et c (fi) « Ivalojoen rikkaimmat kultapaikat », sur Kultahippu.fi, (consulté le )
  9. Robert J.P. Strick, Philip J. Ashworth, Graeme Awcock et John Lewin, « Morphology and spacing of river meander scrolls », Geomorphology, vol. 310,‎ , p. 57–68 (ISSN 0169-555X, DOI 10.1016/j.geomorph.2018.03.005, lire en ligne, consulté le )
  10. Matti Janhunen, Nico Alioravainen et Teuvo Niva, « Strain-dependent spawning migration of stocked brown trout (Salmo trutta) to a northern Finnish river, in relation to rearing site and release area », Fisheries Research, vol. 264,‎ , p. 106719 (ISSN 0165-7836, DOI 10.1016/j.fishres.2023.106719, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) J.T. Syrjänen, A. Vainikka, P. Louhi et A. Huusko, « History, Conservation and Management of Adfluvial Brown Trout Stocks in Finland », dans Brown Trout, Wiley, , 697–733 p. (ISBN 978-1-119-26831-4, DOI 10.1002/9781119268352.ch28, lire en ligne)
  12. « Fleuves et rivières - Juutua et Ivalojoki », sur www.fishinginfinland.fi (consulté le )
  13. Erno Salonen et Ahti Mutenia, Alien fish species in northernmost Finland, Riista- ja kalatalouden tutkimuslaitos, (ISBN 978-951-776-590-9, lire en ligne)
  14. « Histoire de l’or en Laponie – Musée de l'Or » (consulté le )
  15. a b et c (fi) « Lapin kullan kimallus elokuvan taustoja », sur Kultahippu.fi, (consulté le )
  16. (fi) « Ivalojoki », sur Kultahippu.fi, (consulté le )
  17. « Tankavaara - Finlande - Voyager, découvrir », sur tdm.les-ombres.net (consulté le )