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'''John P. A. Ioannidis''' (né le {{date de naissance|21 août 1965}} à [[New York]]) est un professeur de médecine et un chercheur de la ''{{Lien|langue=en|trad=Stanford University School of Medicine|fr=école de médecine de l'université Stanford}}'' et de la ''{{lang|en|Stanford University School of Humanities and Sciences}}''. Directeur de la ''{{lang|en|Stanford Prevention Research Center}}'', il co-dirige, avec {{Lien|langue=en|trad=Steven N. Goodman|fr=Steven N. Goodman}}, le ''{{Lien|langue=en|trad=Meta-Research Innovation Center at Stanford|fr=Meta-Research Innovation Center at Stanford}}'' (METRICS)<ref>{{lien web|langue=en|url=https://med.stanford.edu/profiles/john-ioannidis|titre=John P. A. Ioannidis|éditeur={{Lien|trad=Stanford School of Medicine|lang=en|fr=Stanford School of Medicine}} CAP Profiles|consulté le=24 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=http://prevention.stanford.edu/|titre=Prevention Research Center|éditeur={{Lien|trad=Stanford School of Medicine|lang=en|fr=Stanford School of Medicine}}|consulté le=24 mai 2014}}</ref>. Il a également dirigé le département d'hygiène et d'épidémiologie de l'école de médecine de l'[[université d'Ioannina]] et été professeur adjoint à la ''{{Lien|langue=en|trad=Tufts University School of Medicine|fr=Tufts University School of Medicine}}''<ref>{{lien web|langue=en|titre=John P. A. Ioannidis|url=http://users.uoi.gr/hyepilab/people.php|éditeur=Department of Hygiene and Epidemiology, {{Lien|trad=University of Ioannina School of Medicine|lang=en|fr=University of Ioannina School of Medicine}}|consulté le=31 décembre 2008}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|nom=Ioannidis|prénom=John P.A.|titre=Curriculum Vitae|url=http://www.dhe.med.uoi.gr/data/cv/CV102010D.pdf|format=PDF|consulté le=4 novembre 2010}}</ref>. Il est surtout connu pour ses recherches sur les études scientifiques, dont notamment sa publication ''{{lang|en|Why Most Published Research Findings Are False}}'' (2005)<ref>{{article|langue=en|titre=Why Most Published Research Findings Are False|journal=[[PLOS Medicine]]|date=1 août 2005|issn=1549-1277|pmc=1182327|pmid=16060722|volume=2|numéro=8|doi=10.1371/journal.pmed.0020124|prénom=John P. A.|nom=Ioannidis|pages=e124}}</ref>.
'''John P. A. Ioannidis''' (né le {{date de naissance|21 août 1965}} à [[New York]]) est un professeur de médecine et un chercheur de la ''{{Lien|langue=en|trad=Stanford University School of Medicine|fr=école de médecine de l'université Stanford}}'' et de la ''{{lang|en|Stanford University School of Humanities and Sciences}}''. Directeur de la ''{{lang|en|Stanford Prevention Research Center}}'', il co-dirige, avec {{Lien|langue=en|trad=Steven N. Goodman|fr=Steven N. Goodman}}, le ''{{Lien|langue=en|trad=Meta-Research Innovation Center at Stanford|fr=Meta-Research Innovation Center at Stanford}}'' (METRICS)<ref>{{lien web|langue=en|url=https://med.stanford.edu/profiles/john-ioannidis|titre=John P. A. Ioannidis|éditeur={{Lien|trad=Stanford School of Medicine|lang=en|fr=Stanford School of Medicine}} CAP Profiles|consulté le=24 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=http://prevention.stanford.edu/|titre=Prevention Research Center|éditeur={{Lien|trad=Stanford School of Medicine|lang=en|fr=Stanford School of Medicine}}|consulté le=24 mai 2014}}</ref>. Il a également dirigé le département d'hygiène et d'épidémiologie de l'école de médecine de l'[[université d'Ioannina]] et été professeur adjoint à la ''{{Lien|langue=en|trad=Tufts University School of Medicine|fr=Tufts University School of Medicine}}''<ref>{{lien web|langue=en|titre=John P. A. Ioannidis|url=http://users.uoi.gr/hyepilab/people.php|éditeur=Department of Hygiene and Epidemiology, {{Lien|trad=University of Ioannina School of Medicine|lang=en|fr=University of Ioannina School of Medicine}}|consulté le=31 décembre 2008}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|nom=Ioannidis|prénom=John P.A.|titre=Curriculum Vitae|url=http://www.dhe.med.uoi.gr/data/cv/CV102010D.pdf|format=PDF|consulté le=4 novembre 2010}}</ref>. Il est surtout connu pour ses recherches sur les études scientifiques, notamment sa publication ''{{lang|en|Why Most Published Research Findings Are False}}'' (2005)<ref>{{article|langue=en|titre=Why Most Published Research Findings Are False|journal=[[PLOS Medicine]]|date=1 août 2005|issn=1549-1277|pmc=1182327|pmid=16060722|volume=2|numéro=8|doi=10.1371/journal.pmed.0020124|prénom=John P. A.|nom=Ioannidis|pages=e124}}</ref>.


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Né à New York en 1965, Ioannidis est élevé à [[Athènes]], en [[Grèce]]<ref>{{en}}[http://www.hsph.harvard.edu/john-ioannidis/ John Ioannidis] Harvard School of Public Health</ref>. ''[[Valedictorian]]'' de sa classe au ''{{Lien|langue=en|trad=Athens College|fr=Athens College}}'', il obtient son diplôme en 1984 et remporte plusieurs prix, dont le ''National Award of the Greek Mathematical Society''<ref>{{en}}[http://www.dhe.med.uoi.gr/data/cv/CV102010D.pdf Short biosketch 2010]</ref>. Après avoir obtenu un diplôme de l'[[université nationale et capodistrienne d'Athènes]], il fréquente l'[[université Harvard]] pour sa [[résidence (médecine)|résidence]] en [[médecine interne]].
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== Recherches ==
Son article académique de 2005 ''Why Most Published Research Findings Are False'' ("Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux") <ref name="Ioannidis20052">{{Article |auteur1=Ioannidis |prénom1=J. P. A. |titre=Why Most Published Research Findings Are False |périodique=PLoS Medicine |volume=2 |numéro=8 |année=2005 |pmid=16060722 |pmcid=1182327 |doi=10.1371/journal.pmed.0020124 |pages=e124 }}</ref> est l'article technique le plus téléchargé de la revue ''[[PLOS Medicine|PLoS Medicine]]'' et est considéré comme fondateur pour le domaine de la {{Lien|langue=en|trad=metascience|fr=métascience}}, soit l'étude scientifique de la science<ref>{{Cite news|newspaper=Wall Street Journal|date=September 14, 2007}}</ref>.

Ioannidis a écrit qu' "un résultat de recherche a moins de chance d'être vrai lorsque les études menées dans un domaine sont plus petites; lorsque les effets sont d'une plus faible ampleur; lorsqu'il existe un nombre plus important et moins de présélection des relations testées; lorsqu'il existe une plus grande flexibilité dans la conception de l'étude, les résultats et modes d’analyse, quand les intérêts et les préjugés financiers et autres sont plus grands, et quand davantage d’équipes sont impliquées dans un domaine scientifique à la recherche de la [[signification statistique]]".

Dans un autre article de 2005, Ioannidis analyse 49 résultats de recherche en médecine parmi les plus estimés des 13 années précédentes. Le document a comparé les 45 études affirmant avoir découvert des interventions médicales efficaces avec des études ultérieures avec des échantillons plus grands: 7 (16%) des études étaient contredites, 7 (16%) rapportaient des effets moins importants dans la deuxième étude que dans la première, 20 (44%) ont été [[Reproductibilité|répliquées]] et 11 (24%) sont restées en grande partie non contestées<ref name="Ioannidis2005b">{{Article |auteur1=Ioannidis |prénom1=J. P. A. |titre=Contradicted and Initially Stronger Effects in Highly Cited Clinical Research |périodique=JAMA: The Journal of the American Medical Association |volume=294 |numéro=2 |année=2005 |pmid=16014596 |doi=10.1001/jama.294.2.218 |pages=218–228 }}</ref>.

John Ioannidis a publié beaucoup d'autres évaluations empiriques influentes portant sur la validation et la réplication de différents types d'études dans divers domaines scientifiques, y compris la [[génétique]]<ref>{{Article |auteur1=Ioannidis |prénom1=John P. A. |auteur2=Ntzani |prénom2=Evangelia E. |auteur3=Trikalinos |prénom3=Thomas A. |auteur4=Contopoulos-Ioannidis |prénom4=Despina G. |titre=Replication validity of genetic association studies |périodique=Nature Genetics |volume=29 |numéro=3 |date=November 1, 2001 |issn=1061-4036 |pmid=11600885 |doi=10.1038/ng749 |pages=306–309 }}</ref>, les [[Essai clinique|essais cliniques]]<ref>{{Article |auteur1=Ebrahim |prénom1=Shanil |auteur2=Sohani |prénom2=Zahra N. |auteur3=Montoya |prénom3=Luis |auteur4=Agarwal |prénom4=Arnav |titre=REanalyses of randomized clinical trial data |périodique=[[JAMA (journal)|JAMA]] |volume=312 |numéro=10 |date=September 10, 2014 |issn=0098-7484 |pmid=25203082 |doi=10.1001/jama.2014.9646 |pages=1024–1032 }}</ref>, et les [[neurosciences]]<ref>{{Article |auteur1=Button |prénom1=Katherine S. |auteur2=Ioannidis |prénom2=John P. A. |auteur3=Mokrysz |prénom3=Claire |auteur4=Nosek |prénom4=Brian A. |titre=Power failure: why small sample size undermines the reliability of neuroscience |périodique=Nature Reviews Neuroscience |volume=14 |numéro=5 |date=May 1, 2013 |issn=1471-003X |pmid=23571845 |doi=10.1038/nrn3475 |pages=365–376 }}</ref>. Ses travaux visaient également à identifier des solutions permettant d'optimiser les pratiques de recherche<ref>{{Article |auteur1=Begley |prénom1=C. Glenn |auteur2=Ioannidis |prénom2=John P. A. |titre=Reproducibility in science: improving the standard for basic and preclinical research |périodique=[[Circulation Research]] |volume=116 |numéro=1 |date=January 2, 2015 |issn=1524-4571 |pmid=25552691 |doi=10.1161/CIRCRESAHA.114.303819 |pages=116–126 }}</ref> et à augmenter le rendement de résultats scientifiques validés et utiles<ref>{{Article |auteur1=Ioannidis |prénom1=John P. A. |titre=How to Make More Published Research True |périodique=PLoS Med |volume=11 |numéro=10 |date=October 21, 2014 |pmid=25334033 |pmcid=4204808 |doi=10.1371/journal.pmed.1001747 |pages=e1001747 }}</ref>.

Il a également inventé l'expression "''[[ Phénomène Proteus|phénomène Proteus]]''" pour la survenue de résultats extrêmement contradictoires dans les premières études réalisées sur une même question de recherche. Il a également apporté de nombreuses contributions dans le domaine de la [[méta-analyse]] (la méthode scientifique qui consiste à combiner des données provenant de plusieurs études sur une même question de recherche) et a été président de la {{Lien|langue=en|trad=Society for Research Synthesis Methodology|fr=Société pour la méthodologie en synthèses de recherche}}.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Reproductibilité]]
*[[Reproductibilité]]
*[[Crise de la reproductibilité]]
* ''{{Lien|langue=en|fr=Reproducibility Project}}''
* ''{{Lien|langue=en|fr=Reproducibility Project}}''
* [[Biais de publication]]
* [[Biais de publication]]
* [[Méta-analyse]]
* [[Méta-analyse]]

* [[Crise de la reproductibilité]]
* [[Science ouverte]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===

Version du 27 novembre 2019 à 03:12

John Ioannidis
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (58 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activité
Conjoint
Despina Contopoulos-Ioannidis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
École de médecine de l'université Stanford (en)
Université StanfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
ESCI Award for the Best Basic Research Article (d) ()
David Sacket Prize (d) ()
Chanchlani Global Health Research Award ()Voir et modifier les données sur Wikidata

John P. A. Ioannidis (né le à New York) est un professeur de médecine et un chercheur de la école de médecine de l'université Stanford (en) et de la Stanford University School of Humanities and Sciences. Directeur de la Stanford Prevention Research Center, il co-dirige, avec Steven N. Goodman (en), le Meta-Research Innovation Center at Stanford (en) (METRICS)[1],[2]. Il a également dirigé le département d'hygiène et d'épidémiologie de l'école de médecine de l'université d'Ioannina et été professeur adjoint à la Tufts University School of Medicine (en)[3],[4]. Il est surtout connu pour ses recherches sur les études scientifiques, notamment sa publication Why Most Published Research Findings Are False (2005)[5].

D'après le Highly Cited Researchers 2015 de Thomson Reuters, Ioannidis est l'un des scientifiques les plus cités, particulièrement dans le domaine de la médecine clinique et des sciences sociales[6].

Biographie

Article Why Most Published Research Findings Are False d'Ioannidis publié en 2005[7].

Né à New York en 1965, Ioannidis est élevé à Athènes, en Grèce[8]. Valedictorian de sa classe au Athens College (en), il obtient son diplôme en 1984 et remporte plusieurs prix, dont le National Award of the Greek Mathematical Society[9]. Après avoir obtenu un diplôme de l'université nationale et capodistrienne d'Athènes, il fréquente l'université Harvard pour sa résidence en médecine interne.

Recherches

Son article académique de 2005 Why Most Published Research Findings Are False ("Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux") [10] est l'article technique le plus téléchargé de la revue PLoS Medicine et est considéré comme fondateur pour le domaine de la métascience (en), soit l'étude scientifique de la science[11].

Ioannidis a écrit qu' "un résultat de recherche a moins de chance d'être vrai lorsque les études menées dans un domaine sont plus petites; lorsque les effets sont d'une plus faible ampleur; lorsqu'il existe un nombre plus important et moins de présélection des relations testées; lorsqu'il existe une plus grande flexibilité dans la conception de l'étude, les résultats et modes d’analyse, quand les intérêts et les préjugés financiers et autres sont plus grands, et quand davantage d’équipes sont impliquées dans un domaine scientifique à la recherche de la signification statistique".

Dans un autre article de 2005, Ioannidis analyse 49 résultats de recherche en médecine parmi les plus estimés des 13 années précédentes. Le document a comparé les 45 études affirmant avoir découvert des interventions médicales efficaces avec des études ultérieures avec des échantillons plus grands: 7 (16%) des études étaient contredites, 7 (16%) rapportaient des effets moins importants dans la deuxième étude que dans la première, 20 (44%) ont été répliquées et 11 (24%) sont restées en grande partie non contestées[12].

John Ioannidis a publié beaucoup d'autres évaluations empiriques influentes portant sur la validation et la réplication de différents types d'études dans divers domaines scientifiques, y compris la génétique[13], les essais cliniques[14], et les neurosciences[15]. Ses travaux visaient également à identifier des solutions permettant d'optimiser les pratiques de recherche[16] et à augmenter le rendement de résultats scientifiques validés et utiles[17].

Il a également inventé l'expression "phénomène Proteus" pour la survenue de résultats extrêmement contradictoires dans les premières études réalisées sur une même question de recherche. Il a également apporté de nombreuses contributions dans le domaine de la méta-analyse (la méthode scientifique qui consiste à combiner des données provenant de plusieurs études sur une même question de recherche) et a été président de la Société pour la méthodologie en synthèses de recherche (en).

Notes et références

  1. (en) « John P. A. Ioannidis », Stanford School of Medicine (en) CAP Profiles (consulté le )
  2. (en) « Prevention Research Center », Stanford School of Medicine (en) (consulté le )
  3. (en) « John P. A. Ioannidis », Department of Hygiene and Epidemiology, University of Ioannina School of Medicine (en) (consulté le )
  4. (en) John P.A. Ioannidis, « Curriculum Vitae » [PDF] (consulté le )
  5. (en) John P. A. Ioannidis, « Why Most Published Research Findings Are False », PLOS Medicine, vol. 2, no 8,‎ , e124 (ISSN 1549-1277, PMID 16060722, PMCID 1182327, DOI 10.1371/journal.pmed.0020124)
  6. (en) « Home | Highly Cited Researchers », sur Highly Cited Researchers (consulté le )
  7. (en) J. P. A. Ioannidis, « Why Most Published Research Findings Are False », PLoS Medicine, vol. 2, no 8,‎ , e124 (PMID 16060722, PMCID 1182327, DOI 10.1371/journal.pmed.0020124)
  8. (en)John Ioannidis Harvard School of Public Health
  9. (en)Short biosketch 2010
  10. Ioannidis, « Why Most Published Research Findings Are False », PLoS Medicine, vol. 2, no 8,‎ , e124 (PMID 16060722, PMCID 1182327, DOI 10.1371/journal.pmed.0020124)
  11. (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, Wall Street Journal,‎
  12. Ioannidis, « Contradicted and Initially Stronger Effects in Highly Cited Clinical Research », JAMA: The Journal of the American Medical Association, vol. 294, no 2,‎ , p. 218–228 (PMID 16014596, DOI 10.1001/jama.294.2.218)
  13. Ioannidis, Ntzani, Trikalinos et Contopoulos-Ioannidis, « Replication validity of genetic association studies », Nature Genetics, vol. 29, no 3,‎ , p. 306–309 (ISSN 1061-4036, PMID 11600885, DOI 10.1038/ng749)
  14. Ebrahim, Sohani, Montoya et Agarwal, « REanalyses of randomized clinical trial data », JAMA, vol. 312, no 10,‎ , p. 1024–1032 (ISSN 0098-7484, PMID 25203082, DOI 10.1001/jama.2014.9646)
  15. Button, Ioannidis, Mokrysz et Nosek, « Power failure: why small sample size undermines the reliability of neuroscience », Nature Reviews Neuroscience, vol. 14, no 5,‎ , p. 365–376 (ISSN 1471-003X, PMID 23571845, DOI 10.1038/nrn3475)
  16. Begley et Ioannidis, « Reproducibility in science: improving the standard for basic and preclinical research », Circulation Research, vol. 116, no 1,‎ , p. 116–126 (ISSN 1524-4571, PMID 25552691, DOI 10.1161/CIRCRESAHA.114.303819)
  17. Ioannidis, « How to Make More Published Research True », PLoS Med, vol. 11, no 10,‎ , e1001747 (PMID 25334033, PMCID 4204808, DOI 10.1371/journal.pmed.1001747)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes