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Thrasamund meurt en 523 et est remplacé par son cousin [[Hildéric]], le fils aîné de Hunéric.
Thrasamund meurt en 523 et est remplacé par son cousin [[Hildéric]], le fils aîné de Hunéric.

Selon la latiniste italienne Alessia Fassina, Thrasamund serait le père de Fridamal<ref>Anna Maria Wasyl, ''Genres Rediscovered: Studies in Latin Miniature Epic, Love Elegy, and Epigram of the Romano-Barbaric Age'', Wydawnictwo UJ, 2011, {{p.|213}}. {{ISBN|8323330891}}</ref>, un jeune noble vandale cité dans deux poèmes de [[Luxorius]]<ref>Yitzhak Hen, ''Roman Barbarians : The Royal Court and Culture in the Early Medieval West'', Springer, 2007, {{p.|81}}. {{ISBN|023059364X}}</ref>. Le nom ''Fridamal'' serait la forme spéculaire d'''Amalafrida''<ref>Enzo V. Marmorale, Virgilio Paladini, ''Giornale italiano di filologia'', Volume 58, 2006, {{p.|144}}.</ref>, nom de l'épouse de Thrasamund.


== Référencement ==
== Référencement ==

Version du 6 janvier 2019 à 00:44

Thrasamund
Illustration.
Denier de Thrasamund.
Titre
Roi des Vandales et des Alains

(27 ans)
Prédécesseur Gunthamund
Successeur Hildéric
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Père Gento
Conjoint Amalafrida
Religion Arianisme
Résidence Carthage

Thrasamund est le quatrième roi du royaume vandale, de 496 à 523. Son règne dure plus longtemps que celui de tous les autres rois vandales, à l'exception de son grand-père, Genséric et est marqué par l'apaisement avec les chrétiens de rite romain.

Biographie

Thrasamund est le troisième fils de Gento, et devient roi en 496 après la mort de tous les fils de Genséric et de son propre frère, le roi Gunthamund. À la mort de Gunthamund, il est l'un des deux seuls petits-fils vivants de Genséric, et hérite du trône conformément à une loi promulguée par son grand-père, qui confère la royauté au membre masculin le plus âgé de la famille d'un roi décédé.

Théoderic le Grand fait marier sa sœur veuve, Amalafrida, à Thrasamund, fournissant une dot comprenant le promontoire de Lilybaeum en Sicile et une suite de 1 000 troupes d'élite et de 5 000 hommes armés[1]. Herwig Wolfram croit que cela s'est passé en 500, « immédiatement après son [Théoderic] tricennat romain. » Malgré cette alliance, Thrasamund échoue à aider Théoderic lorsque la marine byzantine ravage la côte sud de l'Italie, l'empêchant de venir en aide au roi Alaric des Wisigoths lors de la bataille de Vouillé, ce qui contribue à la défaite d'Alaric[2].

Thrasamund met également fin à de nombreuses années de persécution de l'Église catholique qui commence sous son oncle Hunéric, ce qui améliore les relations du royaume vandale avec l'Empire byzantin. L'historien byzantin Procope de Césarée déclare que « cette alliance rendit Trasamond le plus illustre et le plus puissant roi qui eût jamais commandé aux Vandales, et lui acquit l'amitié particulière de l'empereur Anastase[1] »

Néanmoins, dans la dernière année de son règne, les Berbères de Tripoli dirigés par le chef Cabaon infligent une rude défaite aux Vandales, d'après un récit très détaillé de Procope, les Berbères emploient des tactiques inédites pour vaincre la cavalerie vandale[3], et l'importante ville portuaire de Leptis Magna est saccagée par les Berbères.

Thrasamund meurt en 523 et est remplacé par son cousin Hildéric, le fils aîné de Hunéric.

Selon la latiniste italienne Alessia Fassina, Thrasamund serait le père de Fridamal[4], un jeune noble vandale cité dans deux poèmes de Luxorius[5]. Le nom Fridamal serait la forme spéculaire d'Amalafrida[6], nom de l'épouse de Thrasamund.

Référencement

Références

  1. a et b Procope de Césarée 1852, p. III.8.2.
  2. (en) Herwig Wolfram (trad. Thomas J. Dunlap), History of the Goths, Berkeley, Université de Californie, , p. 308
  3. Procope de Césarée 1852, p. III.8.2-3.
  4. Anna Maria Wasyl, Genres Rediscovered: Studies in Latin Miniature Epic, Love Elegy, and Epigram of the Romano-Barbaric Age, Wydawnictwo UJ, 2011, p. 213. (ISBN 8323330891)
  5. Yitzhak Hen, Roman Barbarians : The Royal Court and Culture in the Early Medieval West, Springer, 2007, p. 81. (ISBN 023059364X)
  6. Enzo V. Marmorale, Virgilio Paladini, Giornale italiano di filologia, Volume 58, 2006, p. 144.

Bibliographie

  • Procope de Césarée, Histoire de la Guerre des Vandales, Paris, Firmin Didot, (lire en ligne)