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L'étude des parcours de vie utilise des méthodes quantitatives, qualitatives et mixtes.
L'étude des parcours de vie utilise des méthodes quantitatives, qualitatives et mixtes.


Afin de reconstituer des biographies de manière rétrospective, des chercheurs utilisent un outil intitulé "calendrier de vie" (life history calendar<ref>{{Article|prénom1=Deborah|nom1=Freedman|prénom2=Arland|nom2=Thornton|prénom3=Donald|nom3=Camburn|prénom4=Duane|nom4=Alwin|titre=The Life History Calendar: A Technique for Collecting Retrospective Data|périodique=Sociological Methodology|volume=18|date=1988-01-01|doi=10.2307/271044|lire en ligne=http://www.jstor.org/stable/271044|consulté le=2016-11-24|pages=37–68}}</ref>). Les données biographiques sont ensuite codées pour permettre l'analyse statistique.
Afin de reconstituer des biographies de manière rétrospective, des chercheurs utilisent un outil intitulé "calendrier de vie" (life history calendar<ref>{{Article|prénom1=Deborah|nom1=Freedman|prénom2=Arland|nom2=Thornton|prénom3=Donald|nom3=Camburn|prénom4=Duane|nom4=Alwin|titre=The Life History Calendar: A Technique for Collecting Retrospective Data|périodique=Sociological Methodology|volume=18|date=1988-01-01|doi=10.2307/271044|lire en ligne=http://www.jstor.org/stable/271044|consulté le=2016-11-24|pages=37–68}}</ref>). Les données biographiques récoltées lors d'entretiens avec les participants sont ensuite codées pour permettre l'analyse statistique.


Parmi les méthodes quantitatives recourant à la [[statistique]], l'analyse de séquence ([[:en:Social_sequence_analysis|social sequence analysis]]) est une méthode en plein essor, inspirée de la génétique et de la bio-informatique, qui permet de construire des types de trajectoires de vie.
Parmi les méthodes quantitatives recourant à la [[statistique]], l'analyse de séquence ([[:en:Social_sequence_analysis|social sequence analysis]]) est une méthode en plein essor, inspirée de la génétique et de la bio-informatique, qui permet de construire des types de trajectoires de vie<ref>{{Ouvrage|titre=Advances in Sequence Analysis: Theory, Method, Applications - Springer|doi=10.1007/978-3-319-04969-4|lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/978-3-319-04969-4|consulté le=2016-11-25}}</ref>.


D'autres méthodes, telles que les analyses de survie et de modélisation des événements du parcours de vie, sont souvent utilisées<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Paul D. Allison|titre=Event History and Survival Analysis|passage=112|lieu=Thousand Oaks (USA)|éditeur=SAGE|année=2014|pages totales=112|isbn=|lire en ligne=https://uk.sagepub.com/en-gb/eur/event-history-and-survival-analysis/book236079}}</ref>.
D'autres méthodes, telles que les analyses de survie et de modélisation des événements du parcours de vie, sont souvent utilisées<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Paul D. Allison|titre=Event History and Survival Analysis|passage=112|lieu=Thousand Oaks (USA)|éditeur=SAGE|année=2014|pages totales=112|isbn=|lire en ligne=https://uk.sagepub.com/en-gb/eur/event-history-and-survival-analysis/book236079}}</ref>.
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Plusieurs centres de recherche spécialisés sur l'étude des parcours de vie se sont développés en Australie ([http://www.lifecoursecentre.org.au/ Life Course Center]), au Royaume-Uni ([https://www.ucl.ac.uk/icls International Centre for Lifecourse Studies in Society and Health - ICLS]), aux États-Unis (Purdue University [http://www.purdue.edu/aging/ Center on Aging and the Life Course], Yale University [http://ciqle.yale.edu/ Center for Research on Inequalities and the Life Course CIQLE]), et dans bien d'autres pays encore.
Plusieurs centres de recherche spécialisés sur l'étude des parcours de vie se sont développés en Australie ([http://www.lifecoursecentre.org.au/ Life Course Center]), au Royaume-Uni ([https://www.ucl.ac.uk/icls International Centre for Lifecourse Studies in Society and Health - ICLS]), aux États-Unis (Purdue University [http://www.purdue.edu/aging/ Center on Aging and the Life Course], Yale University [http://ciqle.yale.edu/ Center for Research on Inequalities and the Life Course CIQLE]), et dans bien d'autres pays encore.


La Society for Longitudinal et Life Course Research (SLLS), basée à Londres, est une association à vocation interdisciplinaire promouvant les recherches sur les parcours de vie. Elle édite le [http://www.slls.org.uk/llcs-journal ''Longitudinal and Life Course Studies International Journal''] et organise des conférences scientifiques à un rythme annuel.
La Society for Longitudinal and Life Course Studies (SLLS), basée à Londres, est une association à vocation interdisciplinaire promouvant les recherches sur les parcours de vie. Elle édite le [http://www.slls.org.uk/llcs-journal ''Longitudinal and Life Course Studies International Journal''] et organise des conférences scientifiques à un rythme annuel.


En Suisse, l'étude des parcours de vie a donné lieu au lancement en 2011 d'un [[pôle de recherche national]] intitulé LIVES - Surmonter la vulnérabilité: Perspective du parcours de vie (PRN LIVES)<ref>{{Lien web|langue=|titre=Site web du PRN LIVES|url=www.lives-nccr.ch|site=|date=|consulté le=}}</ref>, financé par le [[Fonds national suisse de la recherche scientifique]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Agence télégraphique suisse (ATS)|titre=Lancement de huit nouveaux Pôles de recherche nationaux en Suisse|périodique=Swissinfo|date=15 avril 2010|issn=|lire en ligne=http://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/lancement-de-huit-nouveaux-pôles-de-recherche-nationaux-en-suisse/8680358|pages=}}</ref>. Le PRN LIVES est basé à l'[[université de Lausanne]] et à l'[[université de Genève]], en collaboration notamment avec des chercheurs et des chercheuses de la [[Haute École spécialisée de Suisse occidentale]] (HES-SO), de l'[[Université de Berne]], de l'Université de Zürich et de l'[[Université de Fribourg]].
En Suisse, l'étude des parcours de vie a donné lieu au lancement en 2011 d'un [[pôle de recherche national]] intitulé LIVES - Surmonter la vulnérabilité: Perspective du parcours de vie (PRN LIVES)<ref>{{Lien web|langue=|titre=Site web du PRN LIVES|url=www.lives-nccr.ch|site=|date=|consulté le=}}</ref>, financé par le [[Fonds national suisse de la recherche scientifique]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Agence télégraphique suisse (ATS)|titre=Lancement de huit nouveaux Pôles de recherche nationaux en Suisse|périodique=Swissinfo|date=15 avril 2010|issn=|lire en ligne=http://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/lancement-de-huit-nouveaux-pôles-de-recherche-nationaux-en-suisse/8680358|pages=}}</ref>. Le PRN LIVES est basé à l'[[Université de Lausanne]] et à l'[[Université de Genève]], en collaboration notamment avec des chercheurs et des chercheuses de la [[Haute École spécialisée de Suisse occidentale]] (HES-SO), de l'[[Université de Berne]], de l'Université de Zürich et de l'[[Université de Fribourg]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 25 novembre 2016 à 14:16

La perspective du parcours de vie regroupe, en sciences sociales, un champ d'étude multidisciplinaire s'intéressant aux trajectoires et transitions biographiques des individus dans leur contexte socio-économique, historique et culturel. Cette approche, à l'intersection de la sociologie, la psychologie, la psychologie sociale, la démographie, l'économie, la politique sociale, l'histoire sociale et la biologie, repose sur une approche empirique rendue possible par des études longitudinales ou de panel.

L'étude des parcours de vie porte un intérêt tout particulier aux événements, étapes et transitions vécus par les individus dans les différents domaines de la vie que sont la résidence, les relations familiales et sociales, l'activité (formation, emploi, loisirs), ainsi que la santé. L'interdépendance de ces trajectoires résidentielles, familiales, professionnelles et de santé est au coeur des questions de recherche en parcours de vie.

Formalisé dans la deuxième partie du XXe siècle[1], le paradigme du parcours de vie établit cinq principes pour appréhender ces trajectoires individuelles dans toute leur complexité: temps historique et lieu; temporalité des événements de la vie; vies liées; développement tout au long de la vie; intentionnalité (ou capacité d'agir)[2].

"Ainsi le "paradigme du parcours de vie" s'intéresse-t-il au développement des individus de la conception à la mort. Il cherche à saisir les logiques qui structurent des trajectoires diverses, mais il permet aussi d'appréhender les interactions qui les lient les unes aux autres, tout en les ancrant dans des contextes sociaux particuliers."[3]

Développement du paradigme

Des auteurs tels que Victor W. Marshall[4] ou Glen Elder[2] ont fourni des contributions fondamentales en ce qui concerne l'historique de développement du paradigme du parcours de vie en Amérique du Nord et en Allemagne.

L'identification de la date de naissance précise d'un paradigme est toujours sujette à caution, bien que l'on rattache parfois l'origine du paradigme du parcours de vie en sociologie à la monographie de William I. Thomas et Florian Znaniecki The Polish Peasant in Europe and America[5], publiée entre 1918 et 1920, comme ouvrage fondateur [2]. L'œuvre, qui porte sur le contexte d'immigration de paysans polonais et de leurs familles en Amérique à la fin du XIXème siècle, se baserait en effet pour la première fois de manière systématique sur l'analyse de documents biographiques[6] - histoires de vie - en s'intéressant aux dynamiques et liens inter et intracommunautaires pour appréhender les processus d'adaptation des immigrés polonais au contexte socio-culturel américain.

Il est cependant généralement admis que la cristallisation du paradigme a eu lieu principalement dans les années 1960. À ce titre, le nom de C. Wright Mills est dans un premier temps avancé. Certains auteurs considérant que ce dernier répond en quelque sorte à l'appel formulé par Thomas dans les années 1920 déjà, à adopter une perspective d'étude longitudinale basée sur l'expérience individuelle[7], en proposant dans les première pages de The Sociological Imagination (1959)[8] un champ de recherche qui tienne compte de la biographie des individus et de l'histoire tout en considérant les problèmes émergeants à l'intersection des deux dimensions au sein de la structure sociale.[9]L"imagination" appelée par Mills de ses vœux étant dès lors celle recherchant les connections entre difficultés individuelles et problèmes publics, entre biographie et histoire[10]. L'intitulé "parcours de vie" (life course) apparaîtra cependant de manière formelle dans l'essai de Leonard D. Cain : Life Course and Social Structure (1964)[1]. L'auteur y cherche à isoler, identifier ainsi qu'à systématiser l'utilisation du parcours de vie ou du statut lié à l'âge (age status) comme cadre de référence dans une démarche synthétique d'informations émanant à la fois de la sociologie, l'anthropologie, l'histoire, la démographie ainsi que de la psychologie développementale et la biologie.

Cain utilise le terme de parcours de vie en référence à la succession de statuts que les individus sont amenés à occuper au cours de leur existence à mesure de leur avancée en âge. Le parcours de vie est ainsi chez cet auteur lié au concept de structure d'âge comme système de statuts et dimension de la structure sociale[11].

En 1974, Glen Elder publie The Children of the Great Depression, dont la seconde édition a paru en 1999[12]. Il y démontre l'impact du contexte socio-historique - en l'occurrence la crise de 1929 et ses suites - sur les biographies individuelles en comparant les trajectoires de deux cohortes d'âge: les individus nés au début des années 1920 et ceux nés au début des années 1930 aux Etats-Unis. Les travaux de Glen Elder serviront de base à l'élaboration des principes fondamentaux de l'étude des parcours de vie.

Les cinq principes du parcours de vie

L'étude des parcours de vie est particulièrement attentive à cinq principes fondamentaux, théorisés par Glen Elder (en).[2]

  • Temps historique et lieu. Les individus sont le fruit d'un contexte. Ils évoluent au sein de structures sociales et institutionnelles qui déterminent les contraintes et les opportunités. Chaque génération est marquée par un ensemble de facteurs socio-historiques qui n'auront pas le même impact selon les différentes cohortes d'âge considérées. Chaque contexte est lié à un ensemble de normes, qui évoluent aussi sous l'action des individus et de leur groupe d'âge.
  • Temporalité des événements de la vie. Les événements marquants du parcours de vie ne sont pas vécus de la même manière selon l'âge biologique ou la phase de vie des individus concernés. Avoir un enfant à 15 ou à 30 ans, ou perdre son mari à 40 ou à 80 ans, sont des exemples d'événements de même nature qui n'ont pas du tout la même portée sur les personnes concernées en fonction du moment de la vie où ils se produisent.
  • Vies liées. Les individus sont pris dans un réseau de relations familiales et sociales interdépendantes, qui comme le contexte socio-historique impliquent opportunités et contraintes. Les événements touchant un individu peuvent se répercuter sur le parcours de vie de ses proches.
  • Développement tout au long de la vie. L'apprentissage ne s'arrête pas à l'entrée dans l'âge adulte mais se poursuit au fil des expériences. Tout au long de leur existence, les individus subissent des gains et des pertes dans leurs ressources physiques, psychologiques, sociales, culturelles, économiques et institutionnelles. La diminution d'une ressource peut être compensée par l'augmentation d'une autre, par exemple lors de la transition à parentalité ou à la retraite. Les identités évoluent en fonction des rôles sociaux liés à chaque étape.
  • Intentionnalité (ou capacité d'agir). Appelée "Agency" en anglais, la capacité d'agir indique que malgré le poids indéniable des structures, les individus conservent une certaine marge de manoeuvre et sont placés devant des choix qui déterminent la suite de leur parcours de vie. Cette capacité d'agir dépend bien évidemment des ressources à disposition.

Applications

L'analyse des parcours de vie recourt notamment à des études longitudinales ou de panel, permettant d'appréhender plusieurs phénomènes sociaux et psycho-sociaux: transition à l'âge adulte, carrières professionnelles, inégalités de genre[13], configurations familiales[14], recours et non-recours aux assurances sociales, migration, vieillissement[15], trajectoires de santé[16], transitions de vie[17].

Etudes longitudinales

Plusieurs grandes études longitudinales et enquêtes de panel sont menées dans différents pays. Par exemple:

Méthodes

L'étude des parcours de vie utilise des méthodes quantitatives, qualitatives et mixtes.

Afin de reconstituer des biographies de manière rétrospective, des chercheurs utilisent un outil intitulé "calendrier de vie" (life history calendar[18]). Les données biographiques récoltées lors d'entretiens avec les participants sont ensuite codées pour permettre l'analyse statistique.

Parmi les méthodes quantitatives recourant à la statistique, l'analyse de séquence (social sequence analysis) est une méthode en plein essor, inspirée de la génétique et de la bio-informatique, qui permet de construire des types de trajectoires de vie[19].

D'autres méthodes, telles que les analyses de survie et de modélisation des événements du parcours de vie, sont souvent utilisées[20].

L'analyse de réseau est une autre méthode largement utilisée dans l'étude des parcours de vie.

Développements institutionnels

Plusieurs centres de recherche spécialisés sur l'étude des parcours de vie se sont développés en Australie (Life Course Center), au Royaume-Uni (International Centre for Lifecourse Studies in Society and Health - ICLS), aux États-Unis (Purdue University Center on Aging and the Life Course, Yale University Center for Research on Inequalities and the Life Course CIQLE), et dans bien d'autres pays encore.

La Society for Longitudinal and Life Course Studies (SLLS), basée à Londres, est une association à vocation interdisciplinaire promouvant les recherches sur les parcours de vie. Elle édite le Longitudinal and Life Course Studies International Journal et organise des conférences scientifiques à un rythme annuel.

En Suisse, l'étude des parcours de vie a donné lieu au lancement en 2011 d'un pôle de recherche national intitulé LIVES - Surmonter la vulnérabilité: Perspective du parcours de vie (PRN LIVES)[21], financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique[22]. Le PRN LIVES est basé à l'Université de Lausanne et à l'Université de Genève, en collaboration notamment avec des chercheurs et des chercheuses de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), de l'Université de Berne, de l'Université de Zürich et de l'Université de Fribourg.

Notes et références

  1. a et b (en) Cain, L.D. (1964) "Life Course and Social Structure". In Faris (Ed.), Handbook of Modern Sociology, Chicago: Mc Nally, p. 272-309
  2. a b c et d Elder et al. (2003), The emergence and development of the life course theory., In J.T. Mortimer & M.J. Shanahan (Eds.), Handbook of the life course. New York: Kluwer Academic/Plenum, p. 3-19
  3. Sapin, M., Spini, D., & Widmer, E., Les parcours de vie. De l'adolescence au grand âge. Le savoir suisse, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes., , 141 p. (ISBN 978-2-88915-055-7), p. 33-34
  4. Marshall, V. W. & Mueller, M. M. (2003), Theoretical Roots of the LIfe-Course Perspective., In W. R. Heinz & V. W. Marshall (Eds.). Social Dynamics of the Life-Course. Transitions, Institutions and Interrelations. New York: Aldine de Gruyter, p. 3-32
  5. (en) « Texte complet, éditions 1918-1920 sur cornell.edu »
  6. (en) Bulmer, M.(1986), The Chicago School of Sociology: Institutionalization, Diversity, and the Rise of Sociological Research., Chicago: University of Chicago Press., p. 54
  7. (en) Volkart, E. H. (1951), Social behavior and personality: Contributions of W. I. Thomas to theory and social research., New York: Social Science Research Council, p. 593
  8. (en) Mills, C.W. (1959), The sociological imagination, New York: Oxford University Press
  9. (en) Volkart, E. H. (1951), op. cit., p. 149
  10. Marshall & Mueller (2003), op. cit., p. 4 et la note
  11. Cain, L.D. (1964) "Life Course and Social Structure". In Faris (Ed.), op. cit., p. 278, cité in Marshall&Mueller (2003), op. cit., p.5
  12. (en) Elder, Glen H., Children of the great depression. Social change in life experience, Boulder, Westview,
  13. (en) Levy, R., Widmer, E.D., Gendered Life Courses between Individualization and Standardization. A European Approach Applied to Switzerland, Wien, Lit Verlag,
  14. Kellerhals, J., Widmer, E., Familles en Suisse. Les nouveaux liens, Lausanne, Presses polytechniques universitaires romandes,
  15. (en) Dale Dannefer, « Cumulative Advantage/Disadvantage and the Life Course: Cross-Fertilizing Age and Social Science Theory », The Journals of Gerontology Series B: Psychological Sciences and Social Sciences, vol. 58, no 6,‎ , S327–S337 (ISSN 1079-5014 et 1758-5368, PMID 14614120, DOI 10.1093/geronb/58.6.S327, lire en ligne, consulté le )
  16. Stéphane Cullati, Emmanuel Rousseaux, Alexis Gabadinho et Delphine S. Courvoisier, « Factors of change and cumulative factors in self-rated health trajectories: A systematic review », Advances in Life Course Research, vol. 19,‎ , p. 14–27 (DOI 10.1016/j.alcr.2013.11.002, lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Settersten, Jr R.A., Hägestad, G.O, « What's the latest? Cultural Age Deadlines for Family Transitions », The Gerontologist,‎ , p. 178-188
  18. Deborah Freedman, Arland Thornton, Donald Camburn et Duane Alwin, « The Life History Calendar: A Technique for Collecting Retrospective Data », Sociological Methodology, vol. 18,‎ , p. 37–68 (DOI 10.2307/271044, lire en ligne, consulté le )
  19. Advances in Sequence Analysis: Theory, Method, Applications - Springer (DOI 10.1007/978-3-319-04969-4, lire en ligne)
  20. (en) Paul D. Allison, Event History and Survival Analysis, Thousand Oaks (USA), SAGE, , 112 p. (lire en ligne), p. 112
  21. « Site web du PRN LIVES »
  22. Agence télégraphique suisse (ATS), « Lancement de huit nouveaux Pôles de recherche nationaux en Suisse », Swissinfo,‎ (lire en ligne)