« Crête mammaire » : différence entre les versions
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Ces bandelettes mammaires sont également appelées '''lignes mammaires''' ou '''lignes lactées'''<ref>{{ouvrage|auteur=Dominique Blin, Michel Soule, Édith Thoueille|titre=L'allaitement maternel : une dynamique à bien comprendre|éditeur=Eres|date=2014|passage=57}}</ref>. |
Ces bandelettes mammaires sont également appelées '''lignes mammaires''' ou '''lignes lactées'''<ref>{{ouvrage|auteur=Dominique Blin, Michel Soule, Édith Thoueille|titre=L'allaitement maternel : une dynamique à bien comprendre|éditeur=Eres|date=2014|passage=57}}</ref>. |
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Sur le trajet de ces crêtes, le nombre et la situation des bourgeons sont fonction de chaque espèce. À partir de la septième semaine de gestation, certaines paires régressent, toujours dans le même ordre : la première et la huitième paire, puis la quatrième et la cinquième, etc. Seulement les paires six et sept sont conservées chez les bovins ; uniquement la paire sept chez les caprins, ovins et équins ; cinq à sept paires se développent chez les hommes, seule la quatrième persistant et croissant au niveau thoracique pour donner les [[sein]]s<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Oscar William Schalm|titre=A syllabus on the bovine mammary glands in health and disease|éditeur=University of Califorina|date=1958|passage=3}}</ref>. Ces papilles disposées à intervalle régulier disparaissent avant la naissance, leur persistance constituant un [[trait atavique]]. Elles restent en région thoracique chez les primates (position en lien avec l'[[allaitement]]), en position inguinale chez les ongulés, en position thoraco-abdominale chez les rongeurs et les porcs<ref>{{Article|langue=en|auteur= Gertraud Robinson|titre=Identification of signaling pathways in early mammary gland development by mouse genetics|périodique=Breast Cancer Research|date=2004|volume=6|numéro=3|pages=105–108|doi=10.1186/bcr776}}</ref>. |
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Version du 12 juin 2016 à 18:38
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La crête mammaire est un primordium composé de deux lignes s'étendant sur la face ventrale des mammifères, de la région axillaire à la région inguinale, et correspondant à des replis de l'ectoderme sur lesquels se développent lors de l’embryogenèse plusieurs paires de bourgeons mammaires symétriques[1].
Ces bandelettes mammaires sont également appelées lignes mammaires ou lignes lactées[2].
Nombre et disposition
Sur le trajet de ces crêtes, le nombre et la situation des bourgeons sont fonction de chaque espèce. À partir de la septième semaine de gestation, certaines paires régressent, toujours dans le même ordre : la première et la huitième paire, puis la quatrième et la cinquième, etc. Seulement les paires six et sept sont conservées chez les bovins ; uniquement la paire sept chez les caprins, ovins et équins ; cinq à sept paires se développent chez les hommes, seule la quatrième persistant et croissant au niveau thoracique pour donner les seins[3]. Ces papilles disposées à intervalle régulier disparaissent avant la naissance, leur persistance constituant un trait atavique. Elles restent en région thoracique chez les primates (position en lien avec l'allaitement), en position inguinale chez les ongulés, en position thoraco-abdominale chez les rongeurs et les porcs[4].
Malformations
Des bourgeons surnuméraires peuvent persister et être à l'origine de malformations : la polymastie (développement de mamelles surnuméraires) et la polythélie (mamelons surnuméraires)[5].
Notes et références
- John W. Heath, Paul Richard Wheater, Alan Stevens, Barbara Young, Atlas d'histologie fonctionnelle de Wheater, De Boeck Supérieur, , p. 386
- Dominique Blin, Michel Soule, Édith Thoueille, L'allaitement maternel : une dynamique à bien comprendre, Eres, , p. 57
- (en) Oscar William Schalm, A syllabus on the bovine mammary glands in health and disease, University of Califorina, , p. 3
- (en) Gertraud Robinson, « Identification of signaling pathways in early mammary gland development by mouse genetics », Breast Cancer Research, vol. 6, no 3, , p. 105–108 (DOI 10.1186/bcr776)
- Jean-Pierre Chavoin, Chirurgie plastique du sein, Elsevier Masson, , p. 47
