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| Nom de naissance | Adèle Ruffine Ngono |
|---|---|
| Naissance |
Cameroun |
| Genre musical | Bikutsi |
| Années actives | Depuis 2004 |
| Labels | JPS productions, puis NAR |
Lady Ponce, née Adèle Ruffine Ngono, nait en 1983 dans la région du Centre du Cameroun. Cette auteur-compositeur-interprète se fait connaître du public en 2004 par son titre Le ventre et le bas-ventre. Depuis elle est porteuse de plusieurs distinctions nationale et musicales qui témoignent de sa place parmi les artistes féminins camerounais.
Biographie
Elle est née dans l'ethnie Ewondo du Cameroun. Plus tard, elle devient maman de trois enfants[1].
Elle exploite son nom à travers les établissements NAR[N 1] dont elle est président-directeur général. Ils comprennent un cabaret (Ponce Attitude), une ligne de prêt-à-porter, un institut de beauté (Ponce Original Fashion) et sa maison de production[2].
Musique
Sources
L'artiste précise l'origine de son répertoire dans une interview en [3].
Initialement sa mère, cantatrice et animatrice de réseaux d'association villageoises[4], chante dans les fêtes et conte pratiquement tous les soirs. Elle initie très tôt sa fille à la musique. Celle-ci commence à la seconder dès l'âge de 10 ans lors de multiples représentations. Puis elle rejoint une institution catholique afin de devenir religieuse. La mort tragique de cette mère en 1998, alors qu'elle n'a que 16 ans, lui fait changer d'orientation. Ainsi elle quitte la campagne pour la ville de Yaoundé où elle s'inscrit dans la chorale de la paroisse de son quartier (Essos).
Dans ses débuts, elle intégre « Le tout puissant Musica », groupe d'artistes congolais, avec qui elle effectue des animations dans plusieurs cabarets de la capitale camerounaise, notamment Le Camp Sonel, La Cascade. Son style s'élargit avec l'intégration de plusieurs rythmes en vogue au Cameroun (bikutsi, makossa, ndombolo, salsa), ce qui lui permet de se familiariser avec les grandes artistes camerounaises de la musique telles qu'Anne-Marie Nzié et Sally Nyolo. Elle rejoint ensuite le groupe « Akoak » avec lequel elle enregistre son tout premier album.
Puis elle interprète les musiques de bikutsi des artiste camerounais à succès. Ultérieurement, ses styles musicaux préférés sont le jazz et les éléments du folklore. Afin de trouver un producteur de musique elle doit choisir entre le makossa et le bikutsi. Ses origines l'oriente vers ce dernier. Le rythme de cette musique, qui est connue de tous les Bantous[réf. nécessaire], sert de support à la danse du peuple de la région du Centre du Cameroun. Son inspiration lui vient des contes et des fables entendus dans son enfance au village.
Style
Lady Ponce est l'une des représentantes majeures du Bikutsi[5]. Ainsi, son titre Le ventre et le bas-ventre est diffusé sans relâche par les média de ce fait il est repris par les bars, lieux de vie où s'exprime le goût des Camerounais[6].
Avec le style purement vocal, après les paroles elle adopte sur scène les mêmes attitudes que d'autres chanteuses de Bikutsi de son époque. L'objet, à travers des attitudes jugées provoquantes par la société qui l'entoure, est d'attirer les regards. « Dans un article au titre assez évocateur, Les dessous des femmes du Bikutsi, le Journal Le Messager caricature ainsi cette inclination des chanteuses[7] ». Plus tard, en avril 2015, lors d'une prestation, elle porte une tenue qui laisse entrevoir son entrejambe[1]. Des internautes réclament des excuses officielles[8].
Distinctions
En 2007, à la suite de l'enregistrement de l'album Le ventre, elle est élue « meilleure révélation de la catégorie féminine »[5] et la même année « meilleure voix »[9]. En 2008, elle reçoit le titre de « meilleure artiste féminin » lors de la cérémonie des Canal 2'or du Cameroun[5].
En 2014 elle est élevée chevalier dans l’ordre de la Valeur (premier des ordres nationaux camerounais)[2].
Presse
- En 2010, une interview que la chanteuse accorde à cameroon-info.net est l'occasion[3] :
- de démentis ;
- dans l'album Confession, la chanson Ma vie à moi laisse penser qu'elle rapporte une mise à nue par des militaires,
- elle est l'épouse d'un polygame camerounais célèbre.
- d'affirmations ;
- Confession contient la chanson Ayé kankan qui lui est piratée,
- le refus de recevoir tout disque d'or, car ceux-ci ne reflètent pas la place méritée des artistes camerounais,
- l'artiste juge irrespectueuse et irresponsable la ministre de la Culture qui s'acquitte difficilement d'un cachet promis.
- de démentis ;
- En février 2011, une rumeur annonce sa mort à la suite d'un accouchement[10].
Discographie
- 2004 : Le ventre
- 2008 : Trahison
- 2009 : Confession
- 2010 : Bombe atomique
- 2011 : Loi du talion
- 2015 : Bain de sons (18 titres)
À voir aussi
Bibliographie
Elle est souvent citées par des auteurs dans certains ouvrages:
- Bowen Malaria Journal 2013 (Page 13)[11]
- Contempory African Cultural Productions (page 194)[12]
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Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- NAR sont les initiales de Ngono Adèle Rufine son nom de naissance.
Références
- Narcisse Mbarga et JRI, « Lady Ponce : l’aube d’une fin de carrière », sur www.propulstars.fr/, (consulté le ).
- RTC, « Lady Ponce sera élevée au grade de chevalier de l’ordre et de la Valeur ce 20 mai 2014 », sur www.culturebene.com . Toute la culture black et afro, (consulté le ).
- Benoît Balla, « Exclusif - Lady Ponce : « Ama Tutu Muna est une femme complexée […] les disques d'or, je m’en fous, ne m’en donnez plus » : c’est une interview à cœur ouvert que Lady Ponce a accordée en exclusivité à cameroon-info.net », sur www.cameroon-info.net, Bruxelles, cameroon-info.net, (consulté le ).
- Idriss Linge (photogr. ladyponce.com), « Cameroun: Lady Ponce, une reine au royaume des seigneurs du Bikutsi : Ngono Adèle Rufine est la star incontestée des deux dernières années au Cameroun. Portrait et vidéos ici ! », sur www.journalducameroun.com Le Cameroun dans le web, Société Dano Communications SARL, (consulté le ).
- Nadeige Laure Ngo Nlend, « Voix féminines de la chanson au Cameroun : émergence et reconnaissance artistique », dans Collectif et Valentin-Yves Mudimbe [ou Vumbi-Yoka Mudimbe] (responsable), Contemporary African Cultural Productions : Production culturelles africaines contemporaines, Dakar, Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), coll. « Codesria book series », , 312 p., 1 vol. ; 23 cm (ISBN 978-2-8697-8539-7, lire en ligne [PDF]), p. 187.
- Nadeige Laure Ngo Nlend, « Voix féminines de la chanson au Cameroun : émergence et reconnaissance artistique », dans Collectif et Valentin-Yves Mudimbe ou Vumbi-Yoka Mudimbe (responsable), Contemporary African Cultural Productions : Production culturelles africaines contemporaines, op. cit., (lire en ligne), p. 190.
- Nadeige Laure Ngo Nlend, « Voix féminines de la chanson au Cameroun : émergence et reconnaissance artistique », dans Collectif et Valentin-Yves Mudimbe ou Vumbi-Yoka Mudimbe (responsable), Contemporary African Cultural Productions : Production culturelles africaines contemporaines, op. cit., (lire en ligne), p. 194.
- « Cameroun : L`artiste Lady Ponce affiche sa nudité sur scène, les internautes exigent des excuses », sur www.camerounlink, (consulté le ).
- Olivier Zegna-Rata (directeur de la publication) et Adile Farquane (directeur des rédactions web et vidéo), « Lady Ponce : Bikutsi / Cameroun », sur www.afrik.com, L’Afrique sur internet SA, mis à jour 12 avril 2016 (consulté le ).
- Le Messager, « Show-biz : la rumeur tue Lady Ponce : Depuis la nuit du mardi 8 février 2011, une nouvelle non fondée annonce le décès de la chanteuse de Bikutsi, des suites d'un accouchement difficile », sur www.cameroonvoice.com, (consulté le ).
- (en) Hannah L Bowen, « Impact of a mass media campaign on bed net use in Cameroon », Malaria Journal, vol. 12, (PMID 23351674, PMCID 3599525, DOI 10.1186/1475-2875-12-36, lire en ligne, consulté le )
- V. Y. Mudimbe, Contemporary African Cultural Productions, African Books Collective, (ISBN 9782869785397, lire en ligne)
