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« Syndrome d'arrêt des antidépresseurs » : différence entre les versions

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Le syndrome de discontinuation aux antidépresseur[1], appelé aussi syndrome d'arrêt des antidépresseurs[2], désigne l'ensemble des symptômes qui peuvent apparaitre suite à l'arrêt brutal, ou une réduction marquée d'un traitement antidépresseur[3], qui a été pris pendant au moins 4 semaines[3]. La terminologie « sevrage, pharmacodépendance, syndrome de sevrage » ; autrefois utilisée pour les antidépresseurs est désormais remplacée par les termes « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs » , « symptômes de discontinuation », « réaction de sevrage », « syndrome d'arrêt des antidépresseurs ». L'ancienne terminologie étant inappropriée. Les antidépresseurs n'entraînent pas de dépendance, ce terme est donc évité. Le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs est iatrogène. Le syndrome de discontinuation des antidépresseurs dépend des propriétés pharmacologiques des molécules sans lien direct avec leurs effets sur la dépression[3].

Symptômes

Les symptômes entrant dans le cadre du syndrome de discontinuation peuvent être considérés comme une réponse physiologique normale à l'arrêt du traitement[3]. Dans la plupart des cas, ces symptômes peuvent être jugulés en diminuant progressivement la posologie à l'arrêt du traitement.

Il est possible d'apprendre à distinguer le « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs » : si lors de la diminution du traitement des symptômes apparaissent; et si un rétablissement du traitement, une augmentation de la dose, ou une substitution par un traitement avec le même mécanisme d'action[3], enlève rapidement les symptômes apparus; alors on pourra penser que les symptômes sont dus au traitement[4] et constituent un syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs.

Les symptômes apparaissent dans les 2 à 4 jours qui suivent la dernière prise (ou la réduction marquée) d'antidépresseur. Des perturbations sensorielles, émotionnelles, somatiques ont été rapportées telles que: des brain zaps, des acouphènes, une hypersensibilité aux sons, une hypersensibilité à la lumière, des flash de lumière, des nausées, de l'insomnie, des symptômes similaires au trouble anxieux (attaque de panique, anxiété non spécifié, anxiété persistante), des symptômes similaires au trouble dépressif[3].

Des brain zaps (sensation de choc électrique dans le cerveau[5],[6]) sont rapportés dans la littérature scientifique suite à l'arrêt d'ISRS[7],[8],[9] ou d'IRSNa[10],[11].

Si les symptômes étaient présents avant l'arrêt (ou la réduction) du traitement, ou si les symptômes peuvent relever d'un autre trouble, ou si le traitement a entrainé une hypomanie ou une euphorie avant l'arrêt ou la réduction, il ne s'agit pas du syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs[3].

Les symptômes sont vagues et variables ; il n'y a pas de signe spécifique au syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs qui permettrait d'établir un diagnostique certain[3].

Le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs ne doit pas être confondu avec l'effet rebond.

Le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs n'implique pas de dépendance.

Le syndrome prolongé de sevrage concernant les antidépresseurs, est l'expérience des symptômes de discontinuation longtemps après l'arrêt du traitement(plusieurs mois, voir années). La paroxétine et la venlafaxine semblent être particulièrement difficile à arrêter et un syndrome prolongé de sevrage durant plus de 18 mois a été rapporté avec la paroxétine[12],[13],[14].

Diagnostic

Les antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline(IRSNa)[15],[16],[17], les antidépresseurs tricycliques, les inhibiteurs de monoamine oxydase[3], et les antidépresseur noradrénergique et sérotoninergique spécifique (NaSSA)[18],[19],[20], peuvent entraîner un syndrome de discontinuation.

Les facteurs tels la demi-vie de l'antidépresseur, la quantité prise régulièrement, la rapidité de diminution du traitement, le taux de métabolisme de l'individu, influencent la sévérité et la fréquence du syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs[3].

Risques et prévention

La non-reconnaissance du syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs peut aboutir à des erreurs de diagnostique à la fois médical et psychiatrique; exposer le patient à des examens diagnostiques inutiles voir des interventions médicales potentiellement risquées[4].

Le syndrome de discontinuation des antidépresseurs a été rapporté lors du passage d'un antidépresseur à un autre antidépresseur[4]. Aussi lors de ce relais, le syndrome de sevrage des antidépresseurs peut être interprété à tort comme les effets secondaires intolérables du nouvel antidépresseur.

Lors de l'arrêt d'un antidépresseur, remplacer un traitement antidépresseur avec une demi-vie courte par un antidépresseur avec une demi-vie plus longue (ex: fluoxétine) peut diminuer la sévérité et la probabilité de souffrir de symptômes de sevrage[21],[4].

Exemple d'antidépresseur à demi-vie courte : la paroxétine avec une demi-vie de 24h.

Exemple d'antidépresseur à demi-vie longue : la fluoxétine avec une demi-vie de 4 à 6 jours.

Un traitement antidépresseur étant souvent prescrit pour une dépression, il y a un risque de confusion entre le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs et le retour des symptômes du trouble initial.

Épidémiologie

La prévalence du syndrome de discontinuation associé aux antidépresseur est inconnue[3].

En 2002, l'entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline, qui commercialise la paroxétine a dans le résumé des caractéristiques de la paroxétine changé le taux de risque de syndrome de sevrage, le faisant passer de 0,2 % à 25 %[22].

L'OMS indique que trois ISRS (fluoxétine, sertraline, paroxétine) figurent parmi les 30 médicaments en tête de la liste de ceux pour lesquels on a rapporté une pharmacodépendance dans la base de données du Centre de Surveillance d’Uppsala (Suède) de juin 2002[2]. En janvier 2001, les données de l'OMS indiquent la paroxétine et la venlafaxine en tête de liste[23], et correspondent aux données recueillies au royaume unis avec le Yellow Card Scheme (en)en ce que la paroxétine et la venlafaxine ont le plus grand nombre de rapport de réaction de sevrage[24],[25].

Recherche

Les mécanismes du syndrome de discontinuation associé aux antidépresseur est inconnu[26],[27].

En 2009, la FDA regrette qu'Eli Lilly n'ai pas développé de protocole pour interrompre le Cymbalta (IRSNa) en toute sécurité dans le but de réduire le syndrome de discontinuation des antidépresseurs[28]. Les petites formulations pour réduire la dose progressivement n'existant pas pour le Cymbalta[28].

Culture et histoire

La première fois que des symptômes de discontinuation des antidépresseurs ont été rapportées, ils concernaient l'imipramine, premier-né de la famille des antidépresseurs tricycliques (ATC), à la fin des années 1950 ; et chaque nouvelle catégorie d'antidépresseur a rapporté des symptômes de sevrage similaire à ceux rapportés la première fois, y compris les inhibiteurs de monoamine oxydase (IMAO),les ISRS et les IRSNa. En 2001, au moins 21 antidépresseurs différents, couvrant toutes les principales catégories, étaient connus pour provoquer des syndromes de sevrage[12]. Le problème a été peu étudié, et la plupart des rapports sur le sujet concernaient de petites études cliniques. L'incidence de ces symptômes est difficile à déterminer, et est controversé[12].

Les scientifiques étaient divisés quand à l'utilisation ou non du terme dépendance et du terme sevrage concernant les antidépresseurs.

L'OMS indique que le terme « syndrome d'arrêt » (discontinuation syndrome) est devenu majoritaire par rapport à « syndrome de sevrage » (withdrawal syndrome) à partir de 1997, après un symposium sur le syndrome d’arrêt des antidépresseurs tenu en 1996[2]. Un rapport britannique daté de 1996 ayant statué que les ISRS n'entrainent pas de dépendance physique, un grand groupe pharmaceutique, qui a sponsorisé le symposium en 1996, propose en 1998 au Committee on Safety of Medicines (en)(CSM) d'utiliser le terme discontinuation reactions, étant donné que le terme « sevrage » (withdrawal) fait référence à une addiction[29],[30],[31],[32]. Le CSM, après avoir statué qu'il n'y a pas de preuve que les antidépresseurs entrainent une dépendance, mais que les réactions de sevrage semblent être un effet de classe des antidépresseurs, trouve inapproprié de changer la terminologie médicale de cette façon en 1998, et en conséquence refuse la proposition[30],[31],[32].

En 2000, le Comité des médicaments à usage humain (ex-CPMP) recommande d'utiliser le terme «réactions de sevrage» (withdrawal reactions) , plutôt que « réaction de discontinuation » (discontinuation reactions) proposée par certains titulaires d'une autorisation de commercialisation, précisant que les réactions de sevrage n'impliquent pas en soi une dépendance[33].

En 2003 l'OMS, en s'appuyant sur la CIM-10, a rappelé que le « sevrage » et le « syndrome de dépendance » sont deux critères distincts, et qu'un « sevrage » peut exister sans « syndrome de dépendance »(et inversement)[2], tout en soulignant qu'un lien existe entre le sevrage et la dépendance.

La revue Prescrire publie en 2008 un extrait du livre Medicines out of Control? Antidepressants and the Conspiracy of Goodwill de Charles Medawar et Anita Hardon. L'extrait choisi évoque la dépendance aux antidépresseurs et l'absence de reconnaissance de cette dépendance par le milieu médical. Ce livre a également reçu un des prix Prescrire[22].

Trois études déclarent que les symptômes qui apparaissent à l'arrêt d'un traitement ISRS sont similaires aux symptômes apparaissant à l'arrêt d'un traitement aux benzodiazépines[31],[34], et cela même à une dose thérapeutique [35]. Il subsiste une différence: le patient n'a pas un « comportement de recherche de la substance » pendant un traitement antidépresseur. Et c'est cette différence qui divise sur le terme « dépendance ». La première étude signale que dans un contexte thérapeutique, si les utilisateurs d'ISRS augmentent rarement leur dose; la plupart des utilisateurs de benzodiazépine font de même[35], seulement certains augmentent leur dose et deviennent dépendants. La deuxième étude suggère de choisir le terme à utiliser suivant le contexte, et non suivant les caractéristiques ou la sévérité des symptômes apparaissant à l'arrêt d'un traitement antidépresseur ou benzodiazépine[34], en soulignant les risques plus importants des benzodiazépines par rapport aux antidépresseurs. Tandis que la première étude termine sur l'aberration de ne pas classer les symptômes survenant lors de l'arrêt des ISRS comme « dépendance », alors même que ceux des benzodiazépines le sont[31].

Plusieurs études suggèrent d'utiliser les termes « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs »[36] ou « réactions de sevrage »[34] pour distinguer une dépendance et le sevrage associé, des symptômes de sevrage apparaissant lors de l'arrêt d'un traitement antidépresseur ; et souligner le rapport bénéfice/risque différent par le choix du terme. Ces deux termes sont désormais utilisés dans la littérature scientifique[37],[1].

En 2013, le terme Antidepressant discontinuation syndrome apparaît dans le DSM-5[3],[38]. Deux traductions se dessinent : le « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs »[1] et le « syndrome d'arrêt des antidépresseurs »[2]. Le DSM-5 indique que le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs n'est pas classé comme un « trouble lié à une substance » car il n'entraîne pas d'effet de renforcement, ni de « comportement de recherche de la substance »[3]. La CIM-10 indique que les antidépresseurs n'entrainent ni dépendance, ni sevrage[39]. Bien que le terme « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs » n'apparait pas dans la CIM-10 version 2014, le DSM-5 indique que le classement CIM-10 de ce syndrome est le code T43.205 Adverse effect of unspecified antidepressant (T43.205 A Initial encounter, T43.205 D Subsequent encounter, T43.205 S Sequelae)[40].  

Même si des termes spécifiques ont été attribués pour désigner les symptômes apparaissant lors de l'arrêt d'un traitement ISRS, le potentiel de dépendance des ISRS est encore aujourd'hui sujet de débat. En 2013, une étude pointe le fait que les régulateurs de médicament se sont principalement fondés sur les définitions de la dépendance et des réactions de sevrage des manuels de diagnostique psychiatrique, qui ont contribué à l'idée que les ISRS ne causent pas de dépendance, alors même qu'il est difficile pour beaucoup de patients d'arrêter leur traitement. Les agences du médicament auraient minimisé la dépendance aux benzodiazépines et les réactions de sevrage des ISRS concernant sa fréquence et de sa sévérité en se reposant sur la déclaration des effets secondaires fait par les patients, conduisant à une sous estimation du problème, et une information retardée[41]. L'étude portait sur les agences du médicament aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark et en Europe ; et conclue que les organismes de réglementation devraient demander des études auprès des fabricants, cela aurait élucidé le potentiel de dépendance des ISRS.

Dans un rapport de 2003, l'OMS mentionnait déjà cette confusion des termes (syndrome de sevrage, pharmacodépendance, syndrome d'arrêt) qui entoure les ISRS et posait la question de l'incidence de cette confusion sur la notification, l’interprétation et la communication des réactions indésirables aux médicaments liées à la dépendance[2], concluant que l’utilisation de termes généraux comme «syndrome d’arrêt du médicament» (drug discontinuation syndrome) au lieu de «sevrage» (withdrawal) gêne le codage et l’interprétation des données[42]. Etant donné que pour éviter toute association avec la dépendance, un nombre croissant de chercheurs ont utilisé un terme différent, à savoir « syndrome d’arrêt », à la place du syndrome de sevrage[2].

Procès

Certains laboratoires ont été condamnés pour avoir caché la possibilité du syndrome de sevrage (Deroxat / Seroxat / Paxil par exemple)[réf. souhaitée].

En 2013, un recours collectif , Jennifer L Saavedra contre Eli Lilly and Company[43], intenté contre Eli Lilly, affirme que l'étiquette du Cymbalta (duloxétine, IRSNa) omet d'importantes informations concernant les brain zaps (sensation de choc électrique dans le cerveau) et d'autres symptômes apparaissant à l'arrêt du traitement[44]. Eli Lilly demande le rejet de l'action d'après la doctrine de l'intermédiaire compétent (en) , puisque les docteurs qui prescrivent ce médicament ont été avertis des problèmes potentiels et qu'ils sont les intermédiaires entre Eli Lilly et les patients qui portent le jugement médical. Le tribunal a rejeté cette demande d'Eli Lilly en décembre 2013[45].

Notes et références

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  2. a b c d e f et g « Annexe - Terminologie employée pour notifier les réactions indésirables aux médicaments liées à des abus », sur OMS, (consulté le )

    « Les ISRS constituent un exemple de la façon dont une confusion conceptuelle en matière de terminologie peut avoir des incidences sur la notification, l’interprétation et la communication des réactions indésirables aux médicaments liées à la dépendance. Pour éviter toute association avec la dépendance, un nombre croissant de chercheurs ont utilisé un terme différent, à savoir syndrome d’arrêt, à la place du syndrome de sevrage. Le nombre d’occurrences du terme syndrome d’arrêt dans la littérature médicale internationale a commencé à augmenter par rapport à celui de syndrome de sevrage à partir de 1997, après un symposium sur le syndrome d’arrêt des antidépresseurs tenu en 1996.(...)Ainsi, même lorsqu’il y a à la fois un phénomène de tolérance et un sevrage, cela ne suffit pas pour satisfaire à la définition du syndrome de dépendance, (...). A l’inverse, même en l’absence de sevrage et de tolérance, un sujet peut tout de même présenter un syndrome de dépendance (...). Il est donc correct de dire que le sevrage et la tolérance ne sont ni nécessaires ni suffisants pour poser un diagnostic de syndrome de dépendance »

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  3. a b c d e f g h i j k l et m (en)le syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs dans le DSM-5

    « Also, in the case of stimulant augmentation of an antidepressant, abrupt cessation may result in stimulant withdrawal symptoms (see “Stimulant Withdrawal” in the chapter “Substance-Related and Addictive Disorders”) rather than the antidepressant discontinuation syndrome described here. The antidepressant discontinuation syndrome is based solely on pharmacological factors and is not related to the reinforcing effects of an antidepressant. Antidepressant discontinuation syndrome differs from substance withdrawal in that antidepressants themselves have no reinforcing or euphoric effects. The medication dosage has usually not been increased without the clinician’s permission, and the individual generally does not engage in drug-seeking behavior to obtain additional medication. Criteria for a substance use disorder are not met. »

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    « page 19 du pdf: 1996:Closed symposium on “Antidepressant discontinuation events” sponsored by Eli Lilly. 1998:UK authorities published a review of SSRI withdrawal reactions with the conclusion that there was no evidence of a physical dependence problem with the SSRIs and that withdrawal reactions were rare and “relatively mild”(...)At a meeting in the Committee on Safety of Medicines (UK) an Eli Lilly representative expressed concern of the use of the term “withdrawal reaction” when referring to the symptoms occurring on withdrawing treatment due to the fact that the term “withdrawal” has a specific meaning and implies that the drug is addictive. Lilly suggested the term “discontinuation reactions”. »

  30. a et b (en) « Summary of the meeting of the Committee on Safety of Medicines held on Thursday 26 march 1998 », sur web.archive.org, (consulté le )« The Committee agreed that the review had revealed no evidence of dependence associated with the SSRIs and related antidepressants. They agreed that withdrawal reactions with the SSRIs and related antidepressants appear to be a class effect. The Committee were informed that Lilly (MA holders for Prozac) had expressed concern at the use of the term 'withdrawal reaction' when referring to symptoms occurring on withdrawal of treatment due to the fact that the term 'withdrawal' has a specific meaning and implies that the drug is addictive. Lilly had suggested the use of the term 'discontinuation reactions'. The Committee were asked whether they thought that a change in terminology from withdrawal reactions to 'discontinuation reactions' would be appropriate as suggested by Lilly. It was agreed that it would be inappropriate to change medical terminology in this way. » »
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    « Withdrawal reactions to selective serotonin re-uptake inhibitors appear to be similar to those for benzodiazepines; referring to these reactions as part of a dependence syndrome in the case of benzodiazepines, but not selective serotonin re-uptake inhibitors, does not seem rational. (...)an Eli Lilly representative expressed at a meeting in theCommittee on Safety of Medicines (UK) in 1998 [42]: ‘The Committee was informed that Lilly (marketing authorization holder for Prozac) had expressed concern of the use of the term “withdrawal reaction” when referring to the symptoms occurring on withdrawal of treatment due to the fact that the term “withdrawal” has a specific meaning and implies that the drug is addictive. Lilly has suggested the use of the term “discontinuation reactions.” ’ The Committee did not accept this suggestion. »

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    « BZD and SSRI withdrawal reactions are very similar in their clinical impact despite the differences in the underlying pharmacology. Withdrawal reactions, and by implication the state of dependence, are common in a proportion of both BZD and SSRI users, despite their being maintained on normal therapeutic dosages. SSRI users rarely escalate their doses, nor do they seek illicit supplies. Similarly, the bulk of BZD users are maintained on therapeutic doses by their prescribers. However, some do escalate their doses. »

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes